Saint-Michel-de-Lapujade est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Située dans l'extrême est de l'Entre-deux-Mers en limite du département de Lot-et-Garonne, la commune se trouve à 72 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 29 km à l'est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 10 km à l'est de La Réole, chef-lieu de canton[2].
La commune est aujourd'hui composée de deux villages, Saint-Michel et Lorette, distants de deux kilomètres, ayant chacun leur église, leur cimetière et, autrefois, leur école.
La commune est traversée, en dehors du bourg proprement dit, par la route départementale D230 qui relie Mongauzy au sud-ouest à Saint-Vivien-de-Monségur au nord-est.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 dont l'accès no4, dit de La Réole, est distant de 22 km vers le sud-ouest.
L'accès no1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 35 km vers le sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9,5 km vers l'ouest, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Duras», sur la commune de Duras, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[13], à 13,1°C pour 1981-2010[14], puis à 13,3°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Michel-de-Lapujade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Réole, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (35,1%), terres arables (24%), zones agricoles hétérogènes (22,4%), forêts (18,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Michel-de-Lapujade est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Michel-de-Lapujade.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 109 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 109 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2009 et 2018, par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
L'origine étymologique du nom de la commune est l'archange éponyme et pujada qui signifie puy, colline: la «pujade» ou le «puch» évoquent la hauteur du relief caractérisant cette partie de la commune, à l'extrémité est.
En gascon, le nom de la commune est Sent Miquèu de la Pojada.
Histoire
À la Révolution, la paroisse annexe Saint-Michel-Lapujade (de Saint-Jean de Mongauzy) est démembrée pour former les communes de Lapujade et de Saint-Michel. Le , la commune de Lapujade est rattachée à celle de Saint-Michel. Le , la commune de Saint-Michel devient Saint-Michel-de-Lapujade[27],[28].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1870
1871
Jean Amblard
1871
1890
Charles Castanet
1890
1892
Antoine Pépin
1892
1900
Jean Amblard
1900
1909
Jean Paillou
1909
1912
Antoine Pépin
1912
1919
Jean Paillou
1919
1925
Laurent Laffargue
1925
1950
François Veyssières
1950
1977
Daniel Lufflade
mars 1977
mars 2008
Luc Gaudenèche
mars 2008
mars 2014
Philippe Boissonneau
mars 2014
En cours
Christian Malandit-Sallaud
Retraité Fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Le , la communauté de communes du Réolais ayant été supprimée, la commune de Saint-Michel-de-Lapujade s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde siégeant à La Réole.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 222 habitants[Note 7], en augmentation de 9,9% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
496
362
368
442
500
447
461
442
433
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
411
436
368
430
424
381
339
337
360
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
353
284
273
243
248
233
260
268
260
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
222
217
209
221
222
221
203
204
193
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
225
222
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Viticulture: Entre-deux-mers (AOC)
Comme dans nombre de campagnes, la mécanisation de l'agriculture a réduit le nombre d'emplois disponibles sur place. Les bassins d'emplois de La Réole, chef-lieu du canton, et de Marmande, dans le département voisin, concentrent l'essentiel des entreprises.
La viticulture propose encore quelques emplois essentiellement saisonniers.
Lieux et monuments
L'église Saint-Michel, située au cœur du bourg, de fondation romane, a été construite en appareil au XIIesiècle avec une nef à charpente lambrissée, remaniée au XVesiècle par l'ajout d'une seconde nef voûtée au sud puis XVIIesiècle et restaurée au XIXesiècle; elle abrite plusieurs autels et retables remarquables et est inscrite[32],[33] à l'inventaire des monuments historiques depuis 1925.
Le chœur comporte une travée droite avec voûte en berceau, puis un sanctuaire voûté en cul-de-four. Des fenêtres éclairent cette partie de l'édifice, dont l'un des chapiteaux est sculpté d'une sirène à deux queues largement écartées. Cette représentation de la séduction, du mal et de la luxure est encadrée de têtes monstrueuses.
La façade occidentale est surmontée d'un clocher mur percé de deux baies en plein cintre.
La cloche datée de 1556 est l'une des plus anciennes du secteur.
L'église Notre-Dame-de-Lorette se situe dans un écart appelé Lorette, sur cette route départementale D230, écart situé à cheval sur les territoires communaux de Saint-Michel-de-Lapujade et de Saint-Martin-Petit en Lot-et-Garonne. Cette église a été bâtie sur l'emplacement d'une chapelle que fit construire Aliénor d'Aquitaine, après le XIIIesiècle, en commémoration d'une apparition de la Vierge survenue en 1150 à deux jeunes bergers[34],[35].
Pendant la Révolution, elle est vendue comme bien national. En 1830, alors que la fréquentation diminue, l'abbé Dupuch entreprend la restauration de l'édifice. En 1864, la nouvelle église est bâtie sous l'impulsion du cardinal Donnet et du comte O'Kelly, propriétaire du château de Lamothe.
Sur la route départementale D230 (Mongauzy-Saint-Vivien-de-Monségur), un monument aux morts a été dressé en souvenir de l'attaque[36] subie le par le maquis de Lorette fondé par Daniel Faux et son épouse en [37].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 24 juin 2011.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 58,5 km pour Bordeaux, 25,5 km pour Langon et 8,3 km pour La Réole. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 24 juin 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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