Saint-Sever (prononcé [sɛ̃səve]; en gascon: Sent Sever) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Première ville du nouveau canton Chalosse-Tursan, la cité a eu un temps le statut de sous-préfecture (1790 - 1926). Saint Sever possède le siège de la Communauté de communes Chalosse Tursan, du CIAS et de l'Office de Tourisme communautaire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sever (homonymie).
Il est d'usage de donner à la commune le nom de «Cap de Gascogne», perpétuant ainsi l'appellation de la localité depuis au moins le Bas Moyen Âge: «Caput Vasconiae» (tête de la Vasconie).
Depuis 2019, Saint-Sever arbore un nouveau slogan: «La cité historique des Landes» (présent sous la modernisation de son blason), en référence à son ancrage historique et patrimonial[1].
Géographie
Localisation
Saint-Sever se situe à 18 km au sud de Mont-de-Marsan[2], sur le bord de la première colline de la région agricole de la Chalosse. Le paysage contraste avec le reste des Landes. Les terres restent morcelées et vallonnées.
Xaintraille, Chmin de Xaintraille (de la D924 - Av. de l'Armagnac)
Hydrographie
Pêcheur sur les berges de l'Adour à Saint-Sever
Saint-Sever est bâtie sur une hauteur qui domine la vallée de l'Adour, en rive gauche (côté sud) du fleuve et face à Péré en rive droite (au nord). Le fleuve traverse la commune d'est en ouest sur environ 7,3 km.
En rive gauche à l'entrée du fleuve sur la commune se trouve un ensemble de six plans d'eau totalisant presque 40 hectares, le plus grand portant le nom de Gravière avec 18,5 hectares de surface, les cinq autres étangs mesurant à peu près 8,4ha, 3,5ha, 3,3ha, 3ha proche du lieu-dit les Gravières et 2,5ha dont 50 ares sur Montgaillard à l'est.
Immédiatement en amont et en rive droite se trouve un autre ensemble similaire, essentiellement sur la commune voisine de Montgaillard mais dont l'un des étangs, de environ 18 hectares, est pour moitié sur Saint-Sever. Ces gravières caractéristiques de l'Adour, qui ici se prolongent sur 4 km du lit majeur du fleuve, sont l'objet d'une zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dans le cadre de Natura 2000.
Passé ces grandes gravières, l'Adour reçoit en rive gauche (côté sud) son affluent le Bahus, qui sur la commune arrose Chantegrit, Nauton, Bourdéou et Lesbarthètes avant de confluer près de Campagne.
À l'endroit où il quitte la commune, il reçoit le ruisseau de Saint-Jean, dit aussi «ruisseau du Bos»[3], qui sert de limite de commune avec Aurice sur le dernier km avant sa confluence en rive droite près du Moulin du Bas (moulin situé sur la commune d'Aurice).
Le ruisseau de Pichegarie sert de limite de commune avec Eyres-Moncube sur 2,6 km avant de confluer avec le Gabas sur la limite sud de commune, à 300 m à l'est de la D944.
Le Gabas, affluent en rive gauche de l'Adour et qui coule lui aussi d'est en ouest, prend le relais comme marqueur de limite: d'abord avec Eyres-Moncube sur 650 m, puis avec Audignon sur 4,6 km jusqu'à la confluence du ruisseau d'Audignon, puis Banos sur 2,8 km jusqu'au moulin d'Arcet, enfin avec Montaut sur 1,3 km.
Le ruisseau du Pesqué, qui prend naissance à 2,5 km au sud-est de Benqué, sert de limite de commune avec Saint-Maurice-sur-Adour sur 1,7 km, puis entre Montgaillard et Saint-Maurice-sur-Adour sur 300 m avant de confluer en rive droite de l'Adour et à cheval entre ces deux communes, en amont de la commune de Saint-Sever.
Voies de communication et transports
Routes
La D933s reliant Mont-de-Marsan (18 km au nord) à Orthez (39 km S-S-O) traverse la commune du nord au sud, contournant le centre-ville de Saint-Sever par l'Est. Elle est en mode "voie rapide", à 2x2 voies sans autre accès que par les trois ronds-points sur toute sa traversée de la commune sauf les derniers 770 m avant de passer sur Audignon au sud. Il y a une bretelle de sortie «Saint-Sever - sud» au début de la voie rapide mais seulement en direction de Mont-de-Marsan (direction sud-nord), et sans entrée.
Trois routes départementales traversent la commune et trois autres commencent à Saint-Sever:
la D944 va de Saint-Sever à Pau (70 km au sud-est). Passant par le centre ville, elle passe le pont de Péré et est prolongée au nord du rond-point de Péré par la D933.
la D924 reliant Tartas (20 km à l'ouest) à Aire-sur-l'Adour (30 km à l'est) passe à Péré au nord de l'Adour.
la D352, la «route de l'Adour», suit la rive gauche du fleuve vers l'ouest jusqu'à Mugron à 16 km et vers l'est jusqu'à Aire-sur-l'Adour.
la D32 relie Saint-Sever à Dax (46 km E-S-E, mais de nos jours il est plus rapide de passer par Tartas puis par la D 824 jusqu'à Dax).
la D25 va de Saint-Sever vers Bahus-Soubiran (22 km au sud-est, les 3 derniers km par la D 11 et la D 62).
la D21 va de Saint-Sever à Amou (28 km au sud-ouest mais le trajet est plus rapide par Hagetmau et Nassiet).
Train
La gare de Saint-Sever a été construite entre 1883 et 1890[4].
La ligne de Saint-Sever à Hagetmau a été fermée aux marchandises en 2009 et aux passagers en 2018. L'accès aux trains le plus proche est la gare de Mont-de-Marsan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 13,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Benquet», sur la commune de Benquet, mise en service en 1972[11] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 1 005,6 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 16 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[15], à 13,5°C pour 1981-2010[16], puis à 13,9°C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sever est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sever, une unité urbaine monocommunale[21] de 4 966 habitants en 2018, constituant une ville isolée[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (57,2%), forêts (15,5%), zones agricoles hétérogènes (11,5%), zones urbanisées (6,4%), mines, décharges et chantiers (2,7%), eaux continentales[Note 7] (2,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7%), prairies (0,7%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Sever est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Bahus, le ruisseau du Bos et le Gabas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999, 2009, 2018 et 2020[29],[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sever.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 145 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en en aléa moyen ou fort, soit 5%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[27].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Histoire
Époque gallo-romaine
Un camp militaire romain est édifié sur la butte de Morlanne vers 56 av. J.-C. Il est fait état dans plusieurs documents anciens de la présence dans ce «Castra romanum» du «Palestrion», une résidence du gouverneur romain.
Au IVesiècle, il existe une villa gallo-romaine au lieu-dit Gleyzia, quartier d'Augreilh qui fut fouillée en 1870 et entre 1969 et 1984. C'est une grande villa avec 2 péristyles. Elle fut reconstruite en partie entre 1985 et 2015 par le Docteur Paul Dubédat.
Haut Moyen Âge
En 407, Severus est envoyé par le pape pour évangéliser la région de Novempopulanie. Il est martyrisé par les Vandales et, au VIIIesiècle, les bénédictins édifient une chapelle pour recueillir la dépouille du saint.
Le monastère actuel est fondé par Guillaume Sanche, comte de Gascogne, le 11 septembre 988. Selon le récit des moines, cette donation comtale serait la concrétisation d'une promesse faite par Guillaume Sanche lors de la bataille de Taller. Les liens entre le comte de Gascogne et le monastère de Saint-Sever sont étroits, Il réunit plusieurs fois à Saint-Sever sa "curia" (conseil comtal à visées politiques et judiciaires).
Article détaillé: Abbaye de Saint-Sever.
À la suite d'un incendie et sous l'impulsion de l'abbé Grégoire de Montaner, l'abbatiale est reconstruite à partir de 1060 sur le modèle de la 2e abbatiale de Cluny. C'est également sous l'abbatiat de Grégoire que les copistes travaillent sur le Beatus, manuscrit transcrivant l'apocalypse de saint Jean et enluminé au XIesiècle (conservé aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale[33]). C'est la seule enluminure française de l'apocalypse.
Source d'une intense vie spirituelle et religieuse, l'abbaye développe ses possessions jusqu'à Soulac en Médoc et Pampelune, au point de devenir l'une des plus importantes d'Aquitaine. Elle contrôle un important tronçon de la via Lemovicensis, et les pèlerins partis de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle prennent l'habitude de s'y arrêter en grand nombre pour y vénérer les reliques du saint.
En 1100, l'abbé Suavius accorde une charte qui constitue les prémices d'un statut urbain, tout en conservant pour l'abbé la haute main sur la ville.
Par le second mariage d'Aliénor d'Aquitaine en 1152, la ville passe sous suzeraineté de la famille Plantagenêt, donc du roi d'Angleterre.
Au XIIIesiècle, les habitants cherchent à s'affranchir de la tutelle de l'abbaye. Après une première révolte «communale» en 1208 et l'établissement de liens privilégiés entre les bourgeois et le suzerain anglais allant jusqu'à la création éphémère d'un poste de maire en 1254, l'autorité des moines s'en trouve fort affaiblie. L'abbé Garcia Arnaud finit par appeler en paréage le roi d'Angleterre, qui impose la création d'un conseil de jurats. Le paréage fut signé le 31 juillet 1270. Cette lente construction politique s'accompagne de la mise en place d'une «coutume de Saint-Sever», qui trouvera sa concrétisation par une approbation royale en 1380. Une copie de 1480 en gascon est conservée aux archives des Landes (manuscrit E57). Une copie de chancellerie en latin est disponible dans les rôles gascons du public office records de Londres. Ce document juridique présente une compilation de dispositions de droit pénal, de droit privé et d'administration de la cité médiévale de Saint-Sever. Il présente aussi les principes d'un mécanisme de solidarité collective contre multiples risques, le «droit du voisin».
Bas Moyen Âge
Au cours de l'affrontement entre les dynasties Plantagenêt et Capétienne, Saint-Sever est conquise en juillet 1295 par Charles de Valois pour le compte de son frère Philippe le Bel après un siège de 3 mois; mais le mariage de la fille de Philippe le Bel avec Édouard II d'Angleterre rend la ville aux Anglais. Les Français font des incursions en 1360 et 1380. Puis en 1442,le roi de France Charles VII ramène définitivement la ville dans les possessions françaises. À la fin d'année 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma sa protection pour l'abbaye de Saint-Sever par les lettres patentes[34].
Le 11 septembre 1569, les troupes protestantes de Montgomery détruisent partiellement la ville.
Les temps modernes
Elle fut chef-lieu de l'un des quatre districts du département des Landes de 1790 à 1795.
Lors de la création des arrondissements en 1800, Saint-Sever est promu en chef-lieu. Mais l'arrondissement de Saint-Sever est supprimé le 10 septembre 1926.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Mont-Adour[35].
Héraldique
Blason
Mi-parti, au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au second de gueules aux huit mouchetures d'hermine d'argent ordonnées en orle
Détails
Officiel, présenté sur le site internet de la commune
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[36],[37].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes Chalosse Tursan et du canton de Chalosse Tursan (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sever était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Sever) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du Cap de Gascogne.
Saint-Sever est le siège de la nouvelle Communauté Chalosse-Tursan comprenant les anciens cantons de Geaune, Hagetmau et Saint Sever.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans les Landes.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1929
1941
Albert Larrède
PRRRS
Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1925-1936)
1941
1944
Louis Fournier
SFIO
Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1937-1940)
1944
1945
Albert Larrède
PRRRS
Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1925-1936)
1945
1965
Louis Fournier
SFIO
Chirurgien Sénateur (1959-1965) Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1945-1968)
mars 1965
1989
Jean-Marie Commenay
CDP-UDF
Avocat Député (1958-1978)
mars 1989
2001
Jean-Claude Brèthes
PS
Chef d'entreprise
Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1982-2001)
mars 2001
2014
Jean-Pierre Dalm
PS
Médecin Conseiller général du Canton de Saint-Sever (2001-2015)
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[38].
Jumelages
Puente la Reina(Espagne)depuis le [39], en raison des liens du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2019, la commune comptait 4 890 habitants[Note 8], en augmentation de 3,34% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
5 000
5 844
5 244
5 400
5 494
5 863
5 238
5 010
4 282
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 808
4 818
4 980
4 734
4 917
4 864
4 869
4 805
4 677
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 769
4 644
4 527
3 967
4 022
3 661
3 855
3 727
3 822
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 983
4 360
4 716
4 716
4 536
4 455
4 625
4 758
4 958
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
4 890
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Principales entreprises en 2014:
Fermiers Landais (Les): poulets et volailles fermières (385 emplois).
Castaing: foie gras et produits du terroir (50 emplois).
Delpeyrat: foie gras et produits du terroir (75 emplois).
Dubernet: foie gras et produits du terroir (? emplois).
Cazaubon: duvets et couettes (15 emplois).
Pyrenex: duvets et couettes, créations textiles bientôt sans couture (140 emplois).
Française de Nutrition animale, nutrition, santé et d'hygiène (110 emplois)
Valdour (Le): conserverie de maïs doux (30 000 tonnes par an), légumes surgelés (130 emplois).
Dupuy & Fils (Ets): concessionnaire et distributeur de matériel agricole (30 emplois).
Feugas: métallerie (50 emplois)
Carrefour Market: supermarché (200 emplois)
Intermarché: supermarché (70 emplois)
Transport de marchandises Lauqué (60 emplois).
TFE: Transports frigorifiques européens
Sols-Gascogne: bâtiment (8 emplois).
Un marché animé et diversifié se déroule tous les samedis matin de la place du Tour du Sol à la place du Tribunal, ainsi qu'un marché fermier dans les halles[43].
Traditions locales
La tradition tauromachique
Article détaillé: Arènes de Morlanne.
Les arènes de Morlanne à Saint-Sever
Un document juridique de 1457, conservé aux Archives nationales (JJ189,n°VII xx X fol. 69 verso), mis au jour par Charles Samaran, directeur honoraire des Archives de France, fait mention à Saint-Sever d'une tradition taurine pour les fêtes de la Saint-Jean-Baptiste, où l'on fait courir des taureaux dans chaque rue. Ces jeux taurins ancestraux sont une des origines de la course landaise.
Au XIXesiècle, les spectacles taurins se fixent aux arènes de Morlanne. À partir de 1861 Saint-Sever découvre la tauromachie espagnole ou provençale avec des spectacles mixtes hispano-landais ou bien provenço-landais.
En 1932 les actuelles arènes de Morlanne sont inaugurées, sur le plateau de Morlanne. Elles sont à la fois adaptées aux courses landaises et aux corridas, ce qui permet depuis lors d'alterner ces spectacles.
Le 25 juin 1972, les "toreros français", dont Nimeño I, Nimeño II et Simon Casas, manifestent en piste pour réclamer le droit de toréer au même titre que leurs collègues espagnols. Ils font passer un des taureaux sous un drapeau français. Depuis 2004 la ville organise des encierros. En 2011, les arènes de Morlanne sont baptisées du nom d'Henri Capdeville, grand aficionado saint-severin, président du Cercle Taurin du Cap de Gascogne, également président de la Fédération des Sociétés Taurines de France (1979-1999)[44].
La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
La tradition gasconne
La ville est dans la zone linguistique occitane (et plus spécifiquement du gascon). Son nom local est Sent Sever (prononcé: [sen se'βe]). Elle maintient des fêtes traditionnelles, accompagnées de chants gascons, comme la halha de Nadau (le grand feu de Noël, le pendant du feu de la Saint-Jean-d'Été).
En 1981, Saint-Sever a accueilli la grande fête du Félibrige: la Senta Estela.
La tradition agricole et culinaire
L'activité agricole assure l'essentiel de la vie économique:
Côté cultures, le maïs reste prépondérant mais les cultures maraichères se diversifient. Pour l'élevage, plusieurs produits font le renom de la région de Saint-Sever:
Le foie gras de canard gras et tous les produits dérivés, grande tradition régionale;
Les volailles, dont, en particulier, le poulet jaune des landes, qui a fait l'objet en 1965 de la première attribution d'un label rouge en France[45];
Le bœuf de Chalosse, élevé pendant trois ans avec une nourriture 100% naturelle.
Deux grandes manifestations se déroulent à Saint-Sever, centrées sur le cloître des Jacobins:
les Festivolailles le dernier week-end de novembre ou le premier de décembre (voir la section «Événements» plus bas), et
la Fête du foie gras le 14 juillet.
Un éleveur s'est démarqué dans son choix d'animaux: en plus des oies traditionnelles il élève, façon bio mais sans les «déviances commerciales et industrielles» y rattachées, des porcs de Gascogne et des chèvres des Pyrénées, races locales mieux adaptées à l'environnement, dans une recherche promouvant «la rusticité et l'adaptation des bêtes au milieu naturel»[46].
La tradition du rugby
Le Sport athlétique saint-séverin, le SASS, est fondé en 1905 autour de la pratique du rugby.
Le club est champion de France de promotion honneur en 1926.
Les figures de proue du club sont:
René Crabos (né et décédé à Saint-Sever, 1899 - 1964), qui fut un des stratèges des lignes arrière de l'équipe de France et qui fut président de la FFR.
L'international Roger Brethes (né à Saint-Sever en 1936).
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'abbaye de Saint-Sever (XIesiècle), classée monument historique en 1911 et inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 1998[47],[48].
L'ancien couvent des Jacobins[49] et le cloître dominicain (XIIIesiècle), rebâti en briques roses. De nos jours ce monument est utilisé à but socioculturel. Il héberge le Musée d'art et d'histoire du Cap de Gascogne, qui aborde l'histoire de l'ancienne capitale de la Gascogne.
Église d'Augreilh
Chapelle Saint-Jean de Péré
Église Sainte-Eulalie de Saint-Sever
Le Carmel du Christ-Roi accueille depuis octobre 1931 une communauté de carmélites originaire du carmel de Bordeaux, à son retour d'un exil de vingt-cinq ans en Espagne.
Abbaye de Saint-Sever et son cloître
Cloître couvent des Jacobins Saint-Sever
Église Sainte-Eulalie.
Patrimoine civil
Maison du Docteur Sentex, inscrite aux monuments historiques en 2004[50]
Villa gallo-romaine du Gleyzia d'Augreilh
Château du Général Lamarque
Arènes de Saint-Sever sur la butte de Morlanne
L'ancienne sous-préfecture, maison de XVIIIesiècle[51].
9 ha des «Vieux quartiers» de Saint-Sever forment un site naturel inscrit par l'arrêté ministériel du 3 novembre 1971[52].
Vestige du péristyle de la villa du Gleyzia d'Augreilh.
Mosaïques gallo-romaines de la maison du docteur Sentex.
Façade est de la maison du général Lamarque.
Patrimoine naturel
Cygne siffleur (Cygnus columbianus).
Cochevis huppé (Galerida cristata).
L'Adour à Saint-Sever.
Saint-Sever est concerné par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF):
La ZNIEFF continentale de type 2 des «Saligues et gravières de l'Adour: tronçon de Saint-Sever à Mugron»[53], soit 846,77 hectares, concerne sept communes landaises[Note 9] dont Saint-Sever. Elle vise environ 18,6 km des eaux courantes de l'Adour, formant un ruban de 600 m de large en moyenne qui inclut aussi des bois, des prairies améliorées et des champs cultivés, riverains de l'Adour. Elle abrite une quantité impressionnante d'espèces protégées, animales et végétales (voir la fiche Natura 2000 indiquée en référence), parmi lesquelles on peut citer la tourterelle des bois (Streptopelia turtur), le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le cochevis huppé (Galerida cristata), le busard Saint-Martin (Circus cyaneus), le faucon hobereau (Falco subbuteo), le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), la buse variable (Buteo buteo), le chevalier guignette (Actitis hypoleucos), le chevalier gambette (Tringa totanus) et la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus), dix espèces en déclin ou stables mais aux populations très réduites. La sarcelle d'été (Anas querquedula) est une espèce vulnérable en France, et le cygne siffleur (Cygnus columbianus) est une espèce en danger en France.
Sur la commune, cette ZNIEFF suit tout le cours de l'Adour en amont du pont de Péré, soit environ 2,8 km2 le long de la rivière.
La ZNIEFF continentale de type 2 des «Saligues et gravières de l'Adour: tronçon de Mauregard à Saint-Sever»[54], soit 332,3 hectares, concerne les deux communes de Saint-Sever (environ 242ha) et de Mongaillard (environ 90 hectares). Elle prolonge la ZNIEFF précédente sur environ 3 km du cours de l'Adour en aval du pont de la D933S.
À son passage sur la commune, l'Adour est couvert par la Zone spéciale de conservation (ZSC) de «L'Adour»[55], un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat. Cette ZSC commence à l'entrée du fleuve sur la commune d'Aire-sur-l'Adour et continue jusqu'à l'embouchure (la partie précédente en amont est couverte par un autre zone de protection), s'étendant sur les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques et totalisant 2 100 hectares. Elle est strictement limitée aux lits mineur et moyen de l'Adour qui, sur Saint-Sever comme en de nombreux autres endroits du cours d'eau, comportent des îlots de galets, des étendues d'eau stagnantes, des vasières et des mégaphorbiaies. Elle vise avant tout à préserver le fleuve en tant que chenal pour les poissons migrateurs. Le cours d'eau est également important pour le vison (Mustela lutreola, espèce en danger critique d'extinction[56]), la toxostome (Parachondrostoma toxostoma, espèce vulnérable), trois espèces de lamproie dont l'état de conservation de l'espèce est défavorable (lamproie marine (Petromyzon marinus)[57], lamproie de Planer (Lampetra planeri)[58] et lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis)[59]); la grande alose (Alosa alosa)[60], l'Alose feinte (Alosa fallax)[61] et le saumon atlantique (Salmo salar)[62], espèces maritimes classées vulnérables, remontent le fleuve pour leur reproduction. Côté végétaux, l'angélique à fruits variés (Angelica heterocarpa) est une espèce menacée en France.
Saumon atlantique (Salmo salar).
Grande alose (Alosa alosa).
Lamproie de Planer (Lampetra planeri).
Vison d'Europe (Mustela lutreola).
Tourisme
Événements
Les festivités de la Saint-Jean sont le dernier week-end de juin. Elles débutent avec l'«Immortèla», le chant de la tradition chanté par la chorale, et plusieurs autres moments symboliques dont la remise des clés à la "classe" (jeunes de la ville faisant dix-huit ans dans l'année). Elles se terminent avec l'«l'Encantada», autre pièce de musique exécutée par la banda locale, puis une mascleta (feu d'artifice de jour comme dans les fallas de Valence). Entre-temps se déroulent feria, novillada, course landaise (l'un des cinq concours officiels), course des cuisinières (spectacle composé de divers jeux avec une vache landaise au cours desquels la "classe" de l'année affronte celle de l'année passée)[63].
Un spectacle historique appelé Vasconniales est organisé début août; il présente l'histoire médièvale de Saint-Sever, avec la participation d'acteurs professionnels et bénévoles.
Une exposition artisanale la semaine du 15 août se déroule aux Jacobins depuis 1975.
Une exposition botanique appelée Varietas Florum en avril dans le cloître des Jacobins depuis 1990[64].
La fête de Péré, autour du 20 août, offre une novillada.
Le festival taurin autour du 11 novembre est une semaine taurino-culturelle.
Festivolailles (fin novembre ou début décembre): exposition de volailles festives par les éleveurs landais, marché médiéval et de produits du terroir, dégustation gratuite de produits du terroir, menus à thème dans les restaurants de la ville.
Autres activités touristiques et de loisirs
Saint-Sever se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle.
Depuis 2014, il est possible de faire la visite virtuelle de la ville sur tablette numérique[65].
L'office de tourisme a une boutique ouverte toute l'année[66].
Il est également possible de visiter le Musée d'art et d'histoire du Cap de Gascogne, situé dans le couvent des Jacobins[67].
Personnalités liées à la commune
Statue du général Lamarque.
Saint Sever, mort en martyr vers 407;
Guy VIII de Laval, mortellement blessé en 1295 lors d'un siège de 3 mois de la ville;
Paul Cadroy, avocat, député et maire de la commune, mort le ;
Le Général Jean Maximilien Lamarque, né à Saint Sever (1770) et mort à Paris (1832), proche collaborateur de Napoléon Bonaparte;
Le général Antoine Simon Durrieu (1775-1862), général, pair de France, député;
Jean-Marie Léon Dufour (1780-1865), médecin et entomologiste;
Jean-Marie Commenay (1924-1998), avocat, député des Landes de 1958 à 1978, maire de Saint-Sever de 1965 à 1989;
Albert Larrède, maire de Saint-Sever du 19 mai 1929 au 5 février 1941, président du Comité Municipal provisoire du 21 août 1944 au 19 mai 1945;
Henri Capdeville (1933-2010), notaire, Conseiller régional d'Aquitaine, Aficionado aussi savant et sensible[non neutre] qu'intègre et exigeant[non neutre], président de la Fédération des Sociétes Taurines de France (FSTF), en tête de la défense de la corrida, président de la Commission Taurine ainsi que du Cercle Taurin locaux, Grand-Maître et fondateur de la Confrérie gastronomique des Jabotiers[68] et administrateur et animateur de la transpyrénéenne FECOGA, Henri Capdeville («Mitou») était également un chaleureux «ambassadeur» de l'Andalousie en France et réciproquement, instillant et partageant d'un ton affable, convivial, un parfum très sévillan de féria: romarin et jasmin, fino et exigeante aficion a los toros. Depuis 2011, les arènes sises à Morlanne portent désormais le nom de cet émérite et authentique promoteur de toutes les traditions et valeurs gasconnes;
Jean Arnaud Cabannes de Cauna, ancien maire.
Sportifs
René Crabos (1899-1964), joueur de rugby à XV et capitaine du XV de France, né et mort à Saint-Sever;
Robert Carrère (1921-2008), joueur de rugby à XV, né à Saint-Sever;
Roger Brethes, (1936-2018), né et mort à Saint-Sever, joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et SA Saint-Sever au poste d'arrière;
Frédéric Fauthoux (1972-), joueur et capitaine de l'Élan Béarnais Pau-Orthez, né à Saint-Sever;
Amaury Delerue (1977-), arbitre de football en ligue 1;
Lucas Tauzin (1998-), joueur international français de rugby à XV (champion du monde des moins de 20 ans et des moins de 18 ans) et à VII, évoluant au Stade Toulousain.
Littérature
Dans son roman Pantagruel (Le Tiers Livre, chapitre XLII), François Rabelais évoque les aventures de Gratianauld, soldat gascon natif de Saint-Sever participant au siège de Stockholm en 1518.
Voir aussi
Bibliographie
Saint-Sever Cap de Gascogne. Dominique Page, éditions Ouest-France (1982)
La coutume de Saint-Sever. Édité par Michel Maréchal et Jacques Poumarède. éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques (1987)
Texte de la reconstitution historique de Saint-Sever. Henri Dulas, Francis Rousseau, Jacques Balié.
Saint-Sever, ville de haute tradition tauromachique de 1457 à nos jours. Publication de la mairie de Saint-Sever (1986)
Les Princes de Gascogne (768-1070). Renée Mussot-Goulard, CTR éditeur(1982)
Saint-Sever Cap de Gascogne. Marie Ferey, éditions confluences (2017)
La maison aux tesselles, de l'Italie à Saint-sever. Denis Demouge, éditions Gascogne (2021)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les sept communes de la ZNIEFF des «Saligues et gravières de l'Adour: tronçon de Saint-Sever à Mugron» sont:
Aurice, Cauna, Mugron, Nerbis, Saint-Sever, Souprosse et Toulouzette.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Saint-Sever, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques» et «Hydrographie» activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil «Mesurer une distance» dans l'onglet «Outils cartographiques» à droite (symbole de petite clé plate).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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