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Saint-Sever (prononcé [sɛ̃səve]; en gascon : Sent Sever) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Première ville du nouveau canton Chalosse-Tursan, la cité a eu un temps le statut de sous-préfecture (1790 - 1926). Saint Sever possède le siège de la Communauté de communes Chalosse Tursan, du CIAS et de l'Office de Tourisme communautaire.

Saint-Sever

Le chevet de l'abbatiale de Saint-Sever.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan (siège)
Maire
Mandat
Arnaud Tauzin
2020-2026
Code postal 40500
Code commune 40282
Démographie
Gentilé Saint-Severins, Saint-Severines
Population
municipale
4 890 hab. (2019 )
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 27″ nord, 0° 34′ 23″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 118 m
Superficie 46,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Sever
(ville isolée)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sever
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sever
Géolocalisation sur la carte : Landes
Saint-Sever
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Sever

    Il est d'usage de donner à la commune le nom de « Cap de Gascogne », perpétuant ainsi l'appellation de la localité depuis au moins le Bas Moyen Âge : « Caput Vasconiae » (tête de la Vasconie).

    Depuis 2019, Saint-Sever arbore un nouveau slogan : « La cité historique des Landes » (présent sous la modernisation de son blason), en référence à son ancrage historique et patrimonial[1].


    Géographie



    Localisation


    Saint-Sever se situe à 18 km au sud de Mont-de-Marsan[2], sur le bord de la première colline de la région agricole de la Chalosse. Le paysage contraste avec le reste des Landes. Les terres restent morcelées et vallonnées.


    Communes limitrophes


    Saint-Sever et ses communes environnantes.
    Saint-Sever et ses communes environnantes.

    Les douze communes limitrophes sont :

    Communes limitrophes de Saint-Sever[2]
    Cauna Aurice, Bas-Mauco Benquet,
    Saint-Maurice-sur-Adour
    Toulouzette Montgaillard
    Montaut,
    Banos
    Audignon, Eyres-Moncube Montsoué

    Hameaux et lieux-dits


    Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

    A

    B

    C

    E

    F

    G

    H

    J

    L

    M

    N

    P

    Q

    R

    S

    T

    U

    X


    Hydrographie


    Pêcheur sur les berges de l'Adour à Saint-Sever
    Pêcheur sur les berges de l'Adour à Saint-Sever

    Saint-Sever est bâtie sur une hauteur qui domine la vallée de l'Adour, en rive gauche (côté sud) du fleuve et face à Péré en rive droite (au nord). Le fleuve traverse la commune d'est en ouest sur environ 7,3 km.

    En rive gauche à l'entrée du fleuve sur la commune se trouve un ensemble de six plans d'eau totalisant presque 40 hectares, le plus grand portant le nom de Gravière avec 18,5 hectares de surface, les cinq autres étangs mesurant à peu près 8,4 ha, 3,5 ha, 3,3 ha, 3 ha proche du lieu-dit les Gravières et 2,5 ha dont 50 ares sur Montgaillard à l'est.

    Immédiatement en amont et en rive droite se trouve un autre ensemble similaire, essentiellement sur la commune voisine de Montgaillard mais dont l'un des étangs, de environ 18 hectares, est pour moitié sur Saint-Sever. Ces gravières caractéristiques de l'Adour, qui ici se prolongent sur km du lit majeur du fleuve, sont l'objet d'une zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dans le cadre de Natura 2000.

    Passé ces grandes gravières, l'Adour reçoit en rive gauche (côté sud) son affluent le Bahus, qui sur la commune arrose Chantegrit, Nauton, Bourdéou et Lesbarthètes avant de confluer près de Campagne.

    À l'endroit où il quitte la commune, il reçoit le ruisseau de Saint-Jean, dit aussi « ruisseau du Bos »[3], qui sert de limite de commune avec Aurice sur le dernier km avant sa confluence en rive droite près du Moulin du Bas (moulin situé sur la commune d'Aurice).

    Le ruisseau de Pichegarie sert de limite de commune avec Eyres-Moncube sur 2,6 km avant de confluer avec le Gabas sur la limite sud de commune, à 300 m à l'est de la D944.

    Le Gabas, affluent en rive gauche de l'Adour et qui coule lui aussi d'est en ouest, prend le relais comme marqueur de limite : d'abord avec Eyres-Moncube sur 650 m, puis avec Audignon sur 4,km jusqu'à la confluence du ruisseau d'Audignon, puis Banos sur 2,8 km jusqu'au moulin d'Arcet, enfin avec Montaut sur 1,3 km.

    Le ruisseau du Pesqué, qui prend naissance à 2,5 km au sud-est de Benqué, sert de limite de commune avec Saint-Maurice-sur-Adour sur 1,7 km, puis entre Montgaillard et Saint-Maurice-sur-Adour sur 300 m avant de confluer en rive droite de l'Adour et à cheval entre ces deux communes, en amont de la commune de Saint-Sever.


    Voies de communication et transports


    Routes

    La D933s reliant Mont-de-Marsan (18 km au nord) à Orthez (39 km S-S-O) traverse la commune du nord au sud, contournant le centre-ville de Saint-Sever par l'Est. Elle est en mode "voie rapide", à 2x2 voies sans autre accès que par les trois ronds-points sur toute sa traversée de la commune sauf les derniers 770 m avant de passer sur Audignon au sud. Il y a une bretelle de sortie « Saint-Sever - sud » au début de la voie rapide mais seulement en direction de Mont-de-Marsan (direction sud-nord), et sans entrée.

    Trois routes départementales traversent la commune et trois autres commencent à Saint-Sever :

    la D944 va de Saint-Sever à Pau (70 km au sud-est). Passant par le centre ville, elle passe le pont de Péré et est prolongée au nord du rond-point de Péré par la D933.
    la D924 reliant Tartas (20 km à l'ouest) à Aire-sur-l'Adour (30 km à l'est) passe à Péré au nord de l'Adour.
    la D352, la « route de l'Adour », suit la rive gauche du fleuve vers l'ouest jusqu'à Mugron à 16 km et vers l'est jusqu'à Aire-sur-l'Adour.
    la D32 relie Saint-Sever à Dax (46 km E-S-E, mais de nos jours il est plus rapide de passer par Tartas puis par la D 824 jusqu'à Dax).
    la D25 va de Saint-Sever vers Bahus-Soubiran (22 km au sud-est, les 3 derniers km par la D 11 et la D 62).
    la D21 va de Saint-Sever à Amou (28 km au sud-ouest mais le trajet est plus rapide par Hagetmau et Nassiet).
    Train

    La gare de Saint-Sever a été construite entre 1883 et 1890[4]. La ligne de Saint-Sever à Hagetmau a été fermée aux marchandises en 2009 et aux passagers en 2018. L'accès aux trains le plus proche est la gare de Mont-de-Marsan.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 080 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Benquet », sur la commune de Benquet, mise en service en 1972[11] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 005,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 16 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,5 °C pour 1981-2010[16], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[17].


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Sever est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Sever, une unité urbaine monocommunale[21] de 4 966 habitants en 2018, constituant une ville isolée[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), forêts (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), zones urbanisées (6,4 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %), eaux continentales[Note 7] (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), prairies (0,7 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Saint-Sever est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Bahus, le ruisseau du Bos et le Gabas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1999, 2009, 2018 et 2020[29],[27].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sever.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sever.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 145 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[27].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].


    Histoire



    Époque gallo-romaine


    Un camp militaire romain est édifié sur la butte de Morlanne vers 56 av. J.-C. Il est fait état dans plusieurs documents anciens de la présence dans ce « Castra romanum » du « Palestrion », une résidence du gouverneur romain.

    Au IVe siècle, il existe une villa gallo-romaine au lieu-dit Gleyzia, quartier d'Augreilh qui fut fouillée en 1870 et entre 1969 et 1984. C'est une grande villa avec 2 péristyles. Elle fut reconstruite en partie entre 1985 et 2015 par le Docteur Paul Dubédat.


    Haut Moyen Âge


    En 407, Severus est envoyé par le pape pour évangéliser la région de Novempopulanie. Il est martyrisé par les Vandales et, au VIIIe siècle, les bénédictins édifient une chapelle pour recueillir la dépouille du saint.

    Le monastère actuel est fondé par Guillaume Sanche, comte de Gascogne, le 11 septembre 988. Selon le récit des moines, cette donation comtale serait la concrétisation d'une promesse faite par Guillaume Sanche lors de la bataille de Taller. Les liens entre le comte de Gascogne et le monastère de Saint-Sever sont étroits, Il réunit plusieurs fois à Saint-Sever sa "curia" (conseil comtal à visées politiques et judiciaires).

    Article détaillé : Abbaye de Saint-Sever.

    À la suite d'un incendie et sous l'impulsion de l'abbé Grégoire de Montaner, l'abbatiale est reconstruite à partir de 1060 sur le modèle de la 2e abbatiale de Cluny. C'est également sous l'abbatiat de Grégoire que les copistes travaillent sur le Beatus, manuscrit transcrivant l'apocalypse de saint Jean et enluminé au XIe siècle (conservé aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale[33]). C'est la seule enluminure française de l'apocalypse.

    Source d'une intense vie spirituelle et religieuse, l'abbaye développe ses possessions jusqu'à Soulac en Médoc et Pampelune, au point de devenir l'une des plus importantes d'Aquitaine. Elle contrôle un important tronçon de la via Lemovicensis, et les pèlerins partis de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle prennent l'habitude de s'y arrêter en grand nombre pour y vénérer les reliques du saint.

    En 1100, l'abbé Suavius accorde une charte qui constitue les prémices d'un statut urbain, tout en conservant pour l'abbé la haute main sur la ville.

    Par le second mariage d'Aliénor d'Aquitaine en 1152, la ville passe sous suzeraineté de la famille Plantagenêt, donc du roi d'Angleterre.

    Au XIIIe siècle, les habitants cherchent à s'affranchir de la tutelle de l'abbaye. Après une première révolte « communale » en 1208 et l'établissement de liens privilégiés entre les bourgeois et le suzerain anglais allant jusqu'à la création éphémère d'un poste de maire en 1254, l'autorité des moines s'en trouve fort affaiblie. L'abbé Garcia Arnaud finit par appeler en paréage le roi d'Angleterre, qui impose la création d'un conseil de jurats. Le paréage fut signé le 31 juillet 1270. Cette lente construction politique s'accompagne de la mise en place d'une « coutume de Saint-Sever », qui trouvera sa concrétisation par une approbation royale en 1380. Une copie de 1480 en gascon est conservée aux archives des Landes (manuscrit E57). Une copie de chancellerie en latin est disponible dans les rôles gascons du public office records de Londres. Ce document juridique présente une compilation de dispositions de droit pénal, de droit privé et d'administration de la cité médiévale de Saint-Sever. Il présente aussi les principes d'un mécanisme de solidarité collective contre multiples risques, le « droit du voisin ».


    Bas Moyen Âge


    Au cours de l'affrontement entre les dynasties Plantagenêt et Capétienne, Saint-Sever est conquise en juillet 1295 par Charles de Valois pour le compte de son frère Philippe le Bel après un siège de 3 mois ; mais le mariage de la fille de Philippe le Bel avec Édouard II d'Angleterre rend la ville aux Anglais. Les Français font des incursions en 1360 et 1380. Puis en 1442,le roi de France Charles VII ramène définitivement la ville dans les possessions françaises. À la fin d'année 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma sa protection pour l'abbaye de Saint-Sever par les lettres patentes[34].

    Le 11 septembre 1569, les troupes protestantes de Montgomery détruisent partiellement la ville.


    Les temps modernes


    Elle fut chef-lieu de l'un des quatre districts du département des Landes de 1790 à 1795.

    Lors de la création des arrondissements en 1800, Saint-Sever est promu en chef-lieu. Mais l'arrondissement de Saint-Sever est supprimé le 10 septembre 1926.

    Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Mont-Adour[35].


    Héraldique


    Blason
    Mi-parti, au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au second de gueules aux huit mouchetures d'hermine d'argent ordonnées en orle
    Détails
    Officiel, présenté sur le site internet de la commune

    Politique et administration



    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[36],[37].


    Rattachements administratifs et électoraux


    Commune faisant partie de la communauté de communes Chalosse Tursan et du canton de Chalosse Tursan (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Sever était le chef-lieu de l'ex-canton de Saint-Sever) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du Cap de Gascogne.

    Saint-Sever est le siège de la nouvelle Communauté Chalosse-Tursan comprenant les anciens cantons de Geaune, Hagetmau et Saint Sever.


    Tendances politiques et résultats


    Article détaillé : Élections municipales de 2014 dans les Landes.

    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1929 1941 Albert Larrède PRRRS Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1925-1936)
    1941 1944 Louis Fournier SFIO Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1937-1940)
    1944 1945 Albert Larrède PRRRS Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1925-1936)
    1945 1965 Louis Fournier SFIO Chirurgien
    Sénateur (1959-1965)
    Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1945-1968)
    mars 1965 1989 Jean-Marie Commenay CDP-UDF Avocat
    Député (1958-1978)
    mars 1989 2001 Jean-Claude Brèthes PS Chef d'entreprise

    Conseiller général du Canton de Saint-Sever (1982-2001)

    mars 2001 2014 Jean-Pierre Dalm PS Médecin
    Conseiller général du Canton de Saint-Sever (2001-2015)
    mars 2014 En cours Arnaud Tauzin UMP-LR Chef d'entreprise
    Conseiller régional
    Les données manquantes sont à compléter.éléments biographiques des maires de Saint-Sever de 1789 à 1929

    Liste des maires de Saint Sever du 14 juillet 1789 au 31 décembre 2000 http://ypf-dico.blogspot.fr/2008/10/m-maires-de-saint-sever-du-14-juillet.html


    Politique environnementale


    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[38].


    Jumelages


     Puente la Reina (Espagne) depuis le [39], en raison des liens du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.


    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41]. En 2019, la commune comptait 4 890 habitants[Note 8], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 0005 8445 2445 4005 4945 8635 2385 0104 282
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8084 8184 9804 7344 9174 8644 8694 8054 677
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 7694 6444 5273 9674 0223 6613 8553 7273 822
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 9834 3604 7164 7164 5364 4554 6254 7584 958
    2019 - - - - - - - -
    4 890--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    Principales entreprises en 2014 :

    Un marché animé et diversifié se déroule tous les samedis matin de la place du Tour du Sol à la place du Tribunal, ainsi qu'un marché fermier dans les halles[43].


    Traditions locales



    La tradition tauromachique


    Article détaillé : Arènes de Morlanne.
    Les arènes de Morlanne à Saint-Sever
    Les arènes de Morlanne à Saint-Sever

    Un document juridique de 1457, conservé aux Archives nationales (JJ189,n°VII xx X fol. 69 verso), mis au jour par Charles Samaran, directeur honoraire des Archives de France, fait mention à Saint-Sever d'une tradition taurine pour les fêtes de la Saint-Jean-Baptiste, où l'on fait courir des taureaux dans chaque rue. Ces jeux taurins ancestraux sont une des origines de la course landaise.

    Au XIXe siècle, les spectacles taurins se fixent aux arènes de Morlanne. À partir de 1861 Saint-Sever découvre la tauromachie espagnole ou provençale avec des spectacles mixtes hispano-landais ou bien provenço-landais.

    En 1932 les actuelles arènes de Morlanne sont inaugurées, sur le plateau de Morlanne. Elles sont à la fois adaptées aux courses landaises et aux corridas, ce qui permet depuis lors d'alterner ces spectacles.

    Le 25 juin 1972, les "toreros français", dont Nimeño I, Nimeño II et Simon Casas, manifestent en piste pour réclamer le droit de toréer au même titre que leurs collègues espagnols. Ils font passer un des taureaux sous un drapeau français. Depuis 2004 la ville organise des encierros. En 2011, les arènes de Morlanne sont baptisées du nom d'Henri Capdeville, grand aficionado saint-severin, président du Cercle Taurin du Cap de Gascogne, également président de la Fédération des Sociétés Taurines de France (1979-1999)[44].

    La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.


    La tradition gasconne



    La tradition agricole et culinaire


    L'activité agricole assure l'essentiel de la vie économique :

    Côté cultures, le maïs reste prépondérant mais les cultures maraichères se diversifient. Pour l'élevage, plusieurs produits font le renom de la région de Saint-Sever :

    Deux grandes manifestations se déroulent à Saint-Sever, centrées sur le cloître des Jacobins :

    les Festivolailles le dernier week-end de novembre ou le premier de décembre (voir la section « Événements » plus bas), et
    la Fête du foie gras le 14 juillet.

    Un éleveur s'est démarqué dans son choix d'animaux : en plus des oies traditionnelles il élève, façon bio mais sans les « déviances commerciales et industrielles » y rattachées, des porcs de Gascogne et des chèvres des Pyrénées, races locales mieux adaptées à l'environnement, dans une recherche promouvant « la rusticité et l'adaptation des bêtes au milieu naturel »[46].


    La tradition du rugby



    Lieux et monuments



    Patrimoine religieux



    Patrimoine civil


    9 ha des « Vieux quartiers » de Saint-Sever forment un site naturel inscrit par l'arrêté ministériel du 3 novembre 1971[52].


    Patrimoine naturel


    Cygne siffleur(Cygnus columbianus).
    Cygne siffleur
    (Cygnus columbianus).
    Cochevis huppé(Galerida cristata).
    Cochevis huppé
    (Galerida cristata).
    L'Adour à Saint-Sever.
    L'Adour à Saint-Sever.

    Saint-Sever est concerné par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) :

    La ZNIEFF continentale de type 2 des « Saligues et gravières de l'Adour : tronçon de Saint-Sever à Mugron »[53], soit 846,77 hectares, concerne sept communes landaises[Note 9] dont Saint-Sever. Elle vise environ 18,6 km des eaux courantes de l'Adour, formant un ruban de 600 m de large en moyenne qui inclut aussi des bois, des prairies améliorées et des champs cultivés, riverains de l'Adour. Elle abrite une quantité impressionnante d'espèces protégées, animales et végétales (voir la fiche Natura 2000 indiquée en référence), parmi lesquelles on peut citer la tourterelle des bois (Streptopelia turtur), le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le cochevis huppé (Galerida cristata), le busard Saint-Martin (Circus cyaneus), le faucon hobereau (Falco subbuteo), le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), la buse variable (Buteo buteo), le chevalier guignette (Actitis hypoleucos), le chevalier gambette (Tringa totanus) et la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus), dix espèces en déclin ou stables mais aux populations très réduites. La sarcelle d'été (Anas querquedula) est une espèce vulnérable en France, et le cygne siffleur (Cygnus columbianus) est une espèce en danger en France.
    Sur la commune, cette ZNIEFF suit tout le cours de l'Adour en amont du pont de Péré, soit environ 2,8 km2 le long de la rivière.
    La ZNIEFF continentale de type 2 des « Saligues et gravières de l'Adour : tronçon de Mauregard à Saint-Sever »[54], soit 332,3 hectares, concerne les deux communes de Saint-Sever (environ 242 ha) et de Mongaillard (environ 90 hectares). Elle prolonge la ZNIEFF précédente sur environ km du cours de l'Adour en aval du pont de la D933S.

    À son passage sur la commune, l'Adour est couvert par la Zone spéciale de conservation (ZSC) de « L'Adour »[55], un site d'intérêt communautaire (SIC) selon la directive Habitat. Cette ZSC commence à l'entrée du fleuve sur la commune d'Aire-sur-l'Adour et continue jusqu'à l'embouchure (la partie précédente en amont est couverte par un autre zone de protection), s'étendant sur les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques et totalisant 2 100 hectares. Elle est strictement limitée aux lits mineur et moyen de l'Adour qui, sur Saint-Sever comme en de nombreux autres endroits du cours d'eau, comportent des îlots de galets, des étendues d'eau stagnantes, des vasières et des mégaphorbiaies. Elle vise avant tout à préserver le fleuve en tant que chenal pour les poissons migrateurs. Le cours d'eau est également important pour le vison (Mustela lutreola, espèce en danger critique d'extinction[56]), la toxostome (Parachondrostoma toxostoma, espèce vulnérable), trois espèces de lamproie dont l'état de conservation de l'espèce est défavorable (lamproie marine (Petromyzon marinus)[57], lamproie de Planer (Lampetra planeri)[58] et lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis)[59]) ; la grande alose (Alosa alosa)[60], l'Alose feinte (Alosa fallax)[61] et le saumon atlantique (Salmo salar)[62], espèces maritimes classées vulnérables, remontent le fleuve pour leur reproduction. Côté végétaux, l'angélique à fruits variés (Angelica heterocarpa) est une espèce menacée en France.


    Tourisme



    Événements



    Autres activités touristiques et de loisirs


    Saint-Sever se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle.

    Depuis 2014, il est possible de faire la visite virtuelle de la ville sur tablette numérique[65]. L'office de tourisme a une boutique ouverte toute l'année[66].

    Il est également possible de visiter le Musée d'art et d'histoire du Cap de Gascogne, situé dans le couvent des Jacobins[67].


    Personnalités liées à la commune


    Statue du général Lamarque.
    Statue du général Lamarque.
    Sportifs

    Littérature


    Dans son roman Pantagruel (Le Tiers Livre, chapitre XLII), François Rabelais évoque les aventures de Gratianauld, soldat gascon natif de Saint-Sever participant au siège de Stockholm en 1518.


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les sept communes de la ZNIEFF des « Saligues et gravières de l'Adour : tronçon de Saint-Sever à Mugron » sont : Aurice, Cauna, Mugron, Nerbis, Saint-Sever, Souprosse et Toulouzette.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. « Le concours landais clôturera la Saint-Jean », sur sudouest.fr (consulté en ).
    2. « Saint-Sever, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Bos ou ruisseau de Saint-Jean (Q1250500) ».
    4. « Gare de Saint-Sever », sur inventaire.nouvelle-aquitaine.fr (consulté en ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d'outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Benquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Saint-Sever et Benquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Benquet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Saint-Sever et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 de Saint-Sever », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    22. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sever », sur Géorisques (consulté le )
    28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    30. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    33. Référence du Beatus à la BNF : Ms Lat 8878.
    34. Ordonnances des roys de France de la troisième race: Ordonnances rendues .... p. 278 et p. 283.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    37. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    38. Site des villes et villages fleuris, consulté le 15 janvier 2021.
    39. « Puente la Reina/Gares », sur saint-sever.fr (consulté le ).
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    43. Marché traditionnel et fermier de Saint-Sever. Sur tourisme.fr.
    44. Les arènes rebaptisées. 27/06/2011. Sur sudouest.fr.
    45. Les 50 ans du Label rouge. 02/12/2010. Sur alimentation.gouv.fr.
    46. Salon de l'agriculture : il crée un label poétique pour élever ses chèvres. 25 février 2015. Sur actualité.20minutes.fr.
    47. « Ancienne abbaye de Saint-Sever », notice no PA00132533, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Église abbatiale », notice no PA00084013, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « Ancien couvent des Jacobins », notice no PA00084012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. « Maison du Docteur Sentex », notice no PA40000054, base Mérimée, ministère français de la Culture, 9 place de Verdun.
    51. « Maison du 18e siècle (ancienne sous-préfecture) », notice no PA00084014, base Mérimée, ministère français de la Culture, 8 place du Tour-du-Sol.
    52. « Vieux quartiers de Saint-Sever », fiche sur le site de la DREAL Aquitaine. Sur donnees.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr.
    53. « Saligues et gravières de l'Adour : tronçon de Saint-Sever à Mugron » - 720007919. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
    54. « Saligues et gravières de l'Adour : tronçon de Mauregard à Saint-Sever » - 720007920. Fiche et cartographie ZNIEFF Natura 2000.
    55. « L'Adour » - FR7200724. Fiche et cartographie ZSC Natura 2000.
    56. Le vison - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    57. La lamproie marine - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    58. La lamproie de Planer - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    59. La lamproie de rivière - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    60. La grande alose - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    61. L'alose feinte - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    62. Le saumon atlantique - statut. Sur inpn.mnhn.fr.
    63. Festivités de la Saint-Jean à Saint-Sever. Sur le site du comité des fêtes (fetessaintsever.free.fr). Voir aussi les moments importants des fêtes et le programme 2014 pour plus de détails sur les nombreuses autres activités de ces journées.
    64. « Saint-Sever (40) : la 30e édition de Varietas Florum ce week-end », sur SudOuest.fr (consulté le ).
    65. Visite virtuelle de la ville sur tablette numérique : « Le Voyage de Guilhem ». Sur https://www.landes-chalosse.com/toute-loffre/office-de-tourisme-chalosse-tursan-saint-sever-siege-1160432
    66. Boutique de l'office de tourisme. Sur https://www.landes-chalosse.com/toute-loffre/office-de-tourisme-chalosse-tursan-saint-sever-siege-1160432
    67. « Le musée d'Art et d'histoire en avant-première », sur SudOuest.fr (consulté le ).
    68. ville de Saint-Sever, « Confrérie des Jabotiers / Amicales - Cercles - Confréries / Annuaire des associations / Associations / Saint-Sever - Ville de Saint Sever », sur www.saint-sever.fr (consulté le ).

    На других языках


    [de] Saint-Sever

    Saint-Sever (okzitanisch: Sent Sever) ist eine französische Gemeinde mit 4890 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Landes in der Region Nouvelle-Aquitaine. Saint-Sever gehört zum Arrondissement Mont-de-Marsan und zum Kanton Chalosse Tursan.

    [en] Saint-Sever

    Saint-Sever (French pronunciation: ​[sɛ̃səve], Gascon Sent Sever [sensebe][2]) is a commune in the Landes department in Nouvelle-Aquitaine in southwestern France.[3]

    [es] Saint-Sever

    Saint-Sever (en gascón, Sent Sever) es una comuna francesa, situada en el departamento de las Landas, en la región de Aquitania, en el suroeste de Francia.
    - [fr] Saint-Sever

    [ru] Сен-Север

    Сен-Север (фр. Saint-Sever) — коммуна на юго-западе Франции в департаменте Ланды (регион Новая Аквитания). Город является административным центром кантона и одно время был супрефектурой департамента.



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