La Mothe-Saint-Héray (en poitevin La Moute-Sént-Érae) est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Mothe-Saint-Héray | |
![]() L'Orangerie pavillon et canal. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Niort |
Intercommunalité | Communauté de communes Mellois en Poitou |
Maire Mandat |
Philippe Blanchet 2020-2026 |
Code postal | 79800 |
Code commune | 79184 |
Démographie | |
Gentilé | Mothais, Mothaises |
Population municipale |
1 674 hab. (2019 ![]() |
Densité | 112 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 21′ 21″ nord, 0° 06′ 32″ ouest |
Altitude | Min. 67 m Max. 178 m |
Superficie | 14,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Celles-sur-Belle |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Ville de La Mothe Saint Héray |
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La commune de La Mothe Saint Héray est située dans la partie Est des Deux-Sèvres. Elle traverse l'ancienne route nationale n° 737 qui reliait Nanteuil à Angoulême. Elle est également située à 11 km de l'autoroute A 10 (via Pamproux).
Saint-Maixent-l'École (11 km) Sainte-Éanne (7 km) |
Pamproux (6 km) Salles (3 km) Soudan (8 km) |
|
Souvigné (8 km) | ![]() |
- Bougon (4 km) Exoudun (3 km) Chenay (9 km) Lezay (12 km) |
La Couarde (8 km) Beaussais (10 km) Melle (20 km) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lezay », sur la commune de Lezay, mise en service en 1952[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 931,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
La Mothe-Saint-Héray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), prairies (15,4 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Mothe-Saint-Héray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999 et 2010[22],[20]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de La Mothe-Saint-Héray est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Le bourg de La Mothe-Saint-Héray est né de la fusion des villages de La Mothe et de Saint-Héray au début du XVe siècle.
Saint-Héray s'appelait auparavant Sesciac (Sisciacus 572[28]), nom de lieu gaulois basé sur l'anthroponyme gaulois Siscius ou Sissius (Sissus sur la marque de Lezoux)[28], suivi du suffixe de même origine -(i)acum.
Le cœur du village n'était pas l'actuelle église mais un autre édifice de la rue "de la vieille église". La Mothe est né après Sesciac, autour d'une motte médiévale érigée pour lutter contre les vikings. La seigneurie de La Mothe[29],[30] appartenait aux Lusignan, notamment à la branche des comtes d'Eu, sires d'Exoudun : Raoul Ier († 1219), père de Raoul II, père de Marie qui épouse Alphonse de Brienne († 1270), d'où Jean II († 1294), père de Marguerite de Brienne († 1310) qui maria Guy II, vicomte de Thouars († 1308). Puis vinrent leurs fils les vicomtes Hugues II et Jean de Thouars, ce dernier transmettant à son fils le vicomte Louis, père de Péronnelle de Thouars (vers 1330-1397) qui épousa sans postérité 1er Amaury IV de Craon (fils de Maurice VII et Marguerite de Mello ci-dessous) puis 2e Clément Tristan Rouault (grand-oncle du maréchal Joachim). Succéda alors son neveu Ingelger II d'Amboise († vers 1410 ; fils d'Ingelger Ier et d'Isabeau de Thouars, fille du vicomte Louis et sœur de Pernelle de Thouars), qui vendit le 19 novembre 1401 à Jean de Torsay († ap. 1426), sire de Lezay, maître des Arbalétriers, sénéchal du Poitou. La seigneurie de St-Héray relevait aussi des Lusignan : ainsi Geoffroi de Jarnac († avant mars 1274), fils d'Hugues X et de la comtesse-reine Isabelle, qui transmit à sa fille Eustachie de Lusignan († vers 1270/1271), femme vers 1255 de Dreux III ou V de Mello, seigneur de Saint-Bris et de Château-Chinon, et grand-mère de Marguerite de Mello qui épousa vers 1324 Maurice VII de Craon (d'où Amaury IV de Craon ci-dessus, Isabeau, et Jeanne/Aléonor de Craon femme de Renaud de Montbazon), avant de se remarier vers 1332 avec postérité à Jean II de Chalon d'Arlay. Isabeau de Craon apporta St-Héray à sa fille Marie de Sully et à ses gendres Guy VI de La Tremoïlle puis Charles Ier d'Albret, connétable de France, qui céda le fief à Jean de Torsay de Lezay le 9 août 1404 contre 4 000 écus d’or à la couronne : ainsi furent réunis La Mothe et St-Héray, formant la baronnie érigée par Charles VIII en janvier 1487.
Par Jeanne de Torsay, fille héritière de Jean, et son 2e mari André de Beaumont-Bressuire, La Mothe-St-Héray passa aux Beaumont-Bressuire ; le fils d'André et Jeanne de Torsay, le sénéchal du Poitou et chambellan Jacques de Beaumont-Bressuire († 1492), transmit successivement à deux de ses filles : Louise dame de Bressuire († av. 1502 ; femme sans postérité d'André de Vivonne de La Châtaigneraie), puis Philippe de Beaumont (prénom alors épicène ; † 1525), aussi dame de Bressuire, Lezay et La Haye, épouse de Pierre de Laval-Loué († 1528). Les Laval-Lezay continuèrent avec leur fils aîné Gilles Ier, père de René de Bressuire et de Gilles II, ce dernier étant le père de Jean († 1578) et de René de Maillé.
Puis à l'époque des Guerres de religion, La Mothe-St-Héray fut échangée le 23 février 1576 avec Louis de St-Gelais de Lansac (1513-1589) et sa 2e femme Gabrielle, fille de François de Rochechouart-Mortemart. Parmi leurs enfants, Claude de St-Gelais dame de Préci, prit pour époux Charles de Luxe, et leur fille Charlotte de Luxe maria en 1593 Louis de Montmorency-Bouteville (1560-1615) ; mais un neveu de Gabrielle, Gaspard de Mortemart prince de Tonnay-Charente, contesta la succession, d'où un long procès réglé seulement en juin 1603.
Le 5 février 1604, La Mothe-St-Héray fut alors cédée à Jean de Baudéan-Parabère († âgé vers 1631 ; époux en 1591 de Louise Gillier de Salles, veuve en 1588 de François Ier de Ste-Maure de Montausier)[31], lieutenant-général du Poitou, gouverneur de Niort, qui abjura la religion réformée pour le catholicisme dans les années 1620 ; son fils aîné, Henri comte de Parabère (1593-† en janvier 1653), hérita à son décès, aussi seigneur de Pardaillan par sa femme Catherine de Pardaillan († 1660), gouverneur de Cognac puis du Poitou, lieutenant-général en Angoumois, Aunis et Saintonge, capitaine de St-Maixent, fait 1er marquis de La Mothe-St-Héray en juin 1633 par Louis XIII. Son fils aîné Jean, comte de Parabère et marquis de La Mothe-St-Héray (1615-1695 ; oncle paternel de César-Alexandre de Baudéan marquis de Parabère, le mari de la fameuse Madame de Parabère), lui succéda en 1653, aussi capitaine de St-Maixent et gouverneur du Haut-Poitou, Châtelleraudais et Loudunais.
Mais le 4 octobre 1683, Jean de Parabère dut vendre pour 550 000 livres le marquisat de La Mothe-St-Héray et les terres de Pardaillan en Armagnac et de Parabère en Bigorre, à la nièce maternelle de sa femme Henriette de Voisins (de Gramont) de Montault, Marie-Félice de Gourdon de Genouillac de Vaillac, et au mari de cette dernière, Gaspard Le Secq de Montaut, transcendé en 1er baron d'Armagnac et nouveau marquis de La Mothe-St-Héray[32]. Gaspard Le Secq vendit à son tour le 16 novembre 1719 à Jean-Baptiste d'Artaguiette d'Iron baron d'Aguerre, syndic général des Etats de Navarre, père de Bernard, de Pierre et de Jean-Baptiste-Martin († 1748), l'aîné et héritier, qui obtint en décembre 1723 la nouvelle érection de La Mothe-St-Héray en marquisat. Après Jean-Baptiste-Martin d'Artaguiette, on trouve ses deux filles cohéritières : Renée-Jeanne-Charlotte († 1763 ; x 1749 Charles-Louis de Carvoisin, † brûlé dans un accident domestique à Paris en mars 1783), et Marie-Jeanne-Victoire d'Artaguiette (x 1750 Louis-Nicolas de Pérusse des Cars, 1724-1795) ; à l'été 1752, la fille aînée et son mari le comte de Carvoisin furent reconnus seuls héritiers, et succédèrent alors en 1783 leur fils aîné Amédée-Charles-Victor de Carvoisin († peu après son père dès juin 1783, à 33 ans), puis son frère puîné Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin († 1837 à Paris) ; le 15 décembre 1801, ce dernier vendit la terre de La Mothe-St-Héray à un général prometteur, Murat (les trois sœurs d'Amédée-Charles-Victor et d'Antoine-Charles-Vincent de Carvoisin étaient : Charlotte-Marie-Dominique, x 1773 Marie-Mesmin du Bouex de Villemort ; Adélaïde-Jeanne-Charlotte, x 1777 Antoine Lignaud de Lussac des Roches de La Boulaye ; et Angadresme de Carvoisin dame du Plessis-Sénéchal/Circé, x 1784 Armand-Louis-François Ysoré d'Hervault de Pleumartin, de la famille de l'évêque Mathieu ; cf. Noblesse française-articles connexes).
Le bourg s'est développé grâce aux activités artisanales de traitement des peaux animales le long de la Sèvre niortaise, et grâce aux moulins. Au début du XVIIe siècle, 17 moulins à eau étaient recensés : moulins à blé, moulins à tan ou moulins à foulonnage pour la finition des draps.
Le duc de Joyeuse fait massacrer 800 huguenots, le (dit massacre de Saint-Éloi).
La commune, comme certaines autres du département, a la particularité de posséder, en conformité avec les dispositions d'une loi impériale, deux cimetières, l'un catholique, l'autre protestant (jouxtant un nouveau cimetière "multicultes") en plus bien sûr des nombreux cimetières privés familiaux créés dans leurs propriétés, aux XVIIIe et surtout au XIXe siècle, par les descendants de huguenots, initialement écartés, au temps des persécutions religieuses et des "dragonnades" du temps de Louis XIV, des cimetières catholiques.
En 1582, Henri de Navarre et Catherine de Médicis conviennent d'une rencontre pour tenter de mettre aux fins aux conflits entre les communautés catholique et huguenote. Cette rencontre a lieu au château moyenâgeux de La Mothe.
La commune a adopté les armes de la famille de Baudéan de Parabère, aujourd'hui éteinte. Henri de Baudéan de Parabère, gouverneur du Poitou, chevalier des ordres du roi, fut créé marquis de La Mothe-Saint-Héray en 1633[33].
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Blasonnement :
Écartelé : au 1) et au 4) d’or à l’arbre de sinople (Baudéan), au 2) et 3) d’argent aux deux ours en pied de sable (Parabère). |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | réélu en 2008[34] | Alain Delage | PS |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[35].
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour La Mothe-Saint-Héray, cela correspond à 2005, 2010, 2015[36], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 180 | 2 515 | 2 522 | 2 416 | 2 673 | 2 713 | 2 653 | 2 630 | 2 594 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 619 | 2 528 | 2 554 | 2 550 | 2 439 | 2 470 | 2 346 | 2 343 | 2 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 268 | 2 227 | 2 197 | 1 935 | 1 956 | 1 989 | 1 977 | 2 052 | 2 009 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 039 | 2 004 | 1 939 | 1 849 | 1 857 | 1 802 | 1 792 | 1 810 | 1 801 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 702 | 1 674 | - | - | - | - | - | - | - |
Ce long bâtiment à deux niveaux en pierre et brique de style Louis XIII, ancienne dépendance de l'ancien château des Baudéan-Parabère - une dame de Parabère fut maîtresse de Philippe d'Orléans, régent de France - puis des Carvoisin, fut construite de 1632 à 1634 par Nicolas Tillon, maître-maçon de Richelieu (37).
Un jardin à la française avec grand canal au sud devant les deux pavillons y fut créé[40].
S'ensuivit en 1842 la démolition quasi totale du château médiéval que les vues du XIXe siècle montrent cerné de douves en eau, dont subsistent quelques bâtiments, le plus important étant l'ancienne orangerie et ses deux pavillons symétriques qui, vendus à d'autres personnes, échappèrent à ce sort ; mais en 1925 l'orangerie fut partiellement démontée pour être transportée outre-Atlantique, chose qui fut interrompue par l’État.
Vestiges visibles du mobilier de la demeure, le tableau d'Abel Grimou Le Marquis d'Artaguiette en buveur (début XVIIIe siècle) ainsi qu'un ensemble de lambris peints du XVIIe siècle sont conservés au musée d'Agesci à Niort.
Restaurée à partir de 1997 et agrémentée d'un jardin à la française créé sur ce qui était devenu une cour, et d'un canal, l'ancienne orangerie est le théâtre de nombreuses manifestations culturelles et peut être aussi louée pour des évènements familiaux. L'exposition Nouvelles métamorphoses a présenté des œuvres de l'artiste contemporain Bernard Bourgeois en 2017[41].
"Dame de Chambrille", vallée de la Sèvre, forêt de l'Hermitain à découvrir à pied ou en VTT. Topos-circuits au syndicat d’initiative au Moulin du Pont l'Abbé. En particulier le sentier remarquable qui permet de parcourir à pied La Mothe-Saint-Héray, du Moulin du pont l'Abbé à l'Orangerie.
Ce moulin dont on trouve trace dès le XIIe siècle, est un des nombreux moulins à eau qui étaient installés sur la haute Sèvre Niortaise. En 1809, lors des recensements des moulins, on comptait 13 moulins sur la commune de La Mothe-Saint-Héray, 7 sur la commune d'Exoudun. Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ces moulins produisaient, à partir des blés de grande qualité cultivés à proximité, une farine renommée (les minots). La farine regroupée à Bagnault et mise en sacs était transportée à dos d'âne au port de Niort. De là, elle était acheminée par bateau à Marans et à La Rochelle. Jusqu'au XVIIIe siècle, le moulin l'Abbé réduisait en poudre des écorces de chênes ou de châtaigniers. Ce tan était utilisé pour le tannage des peaux. Il fut transformé en moulin à blé au début du XVIIIe siècle. Agrandi au XIXe siècle, il suivit les progrès techniques de la meunerie et fut rénové par le meunier Ludovic Gelin entre 1911 et 1936.
Il était une fois près de la source du ruisseau de Chambrille un château, le castel de Fonquerré. Y vivait le châtelain Amaury qui ayant perdu sa femme ne vivait plus que pour sa fille Berthe. Dans le voisinage le château de Trémont était habité par Guy. Les deux jeunes gens tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre et tout serait allé pour le mieux, si le père de Berthe, Amaury n'avait décidé de la marier à un baron âgé, Tutebert de Chambrille, qui était un de ses amis.
Berthe en fille soumise à son père épousa donc Tutebert.
Cependant l'amour veillait et Berthe et Guy continuèrent de se voir en cachette sous les grands arbres et se séparaient "Quand l'aube blanchissait l'horizon au premier chant du coq du Payré".
Ayant quelques soupçons, Tutebert se leva un matin avant le chant du coq et surprit les amants près du ruisseau. Tirant son épée il les poignarda.
Berthe, morte sur place, se transforma en rocher baptisé "Dame de Chambrille", tandis que Guy mortellement blessé s'enfuit au fond de la vallée en perdant son sang goutte à goutte. Chaque goutte, dès qu'elle touchait le sol, se transformait en grenat. Son corps repose sous une dalle de pierre visible le long du ruisseau.
Le Mothais est un fromage de chèvre des environs de La Mothe-Saint-Héray. Sa fabrication est devenue confidentielle. Il est de forme ronde (10 à 12 cm de diamètre), peu épais (3 à 4 cm ) et généralement «sur feuille», c’est-à-dire enveloppé d’une feuille de châtaignier (ou de platane), ce qui contribue à lui donner plus d’onctuosité que le chabichou.
Grâce à cette donation perpétuelle, cette tradition s'est maintenue à La Mothe-Saint-Héray et encore de nos jours, chaque premier week-end de septembre, a lieu la Fête de la Rosière, qui dure trois jours ; ce serait désormais la dernière en France à comprendre dans les festivités populaires un véritable mariage.
La ville de la Mothe possède un club de foot appelé HVS94 (Haut Val de Sèvre) et un club de handball comprenant plus de 180 licenciés (Handball Mothais [HBM])[44]. 13 équipes lors de la saison, 2016-2017[Quand ?] : Babyhand dès 3 ans, moins de 9 (3 équipes), moins de 11 (2 équipes), moins de 13, moins de 15, moins de 17, une équipe loisir, une équipe seniors féminines et 3 équipes seniors masculines dont l'équipe fanion au niveau d'excellence régionale.
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