La Chaise-Dieu (La Chaa-Dieu en occitan[1]) est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir La Chaise (homonymie) et Chaise-Dieu.
La Chaise-Dieu | |
Le vieux bourg avec l'abbatiale Saint-Robert. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay |
Maire Mandat |
André Brivadis 2020-2026 |
Code postal | 43160 |
Code commune | 43048 |
Démographie | |
Gentilé | Casadéens |
Population municipale |
616 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 20″ nord, 3° 41′ 51″ est |
Altitude | Min. 916 m Max. 1 112 m |
Superficie | 13,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Plateau du Haut-Velay granitique |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lachaisedieu.fr |
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Ses habitants sont appelés les Casadéens.
Elle est célèbre pour l'architecture gothique de son abbaye. Un premier monastère est construit à partir de 1048, sous l'autorité de Robert de Turlande, en remplacement d'un ermitage datant de 1043. Le bâtiment est retravaillé de 1344 à 1350, pour aboutir à l'abbaye actuelle, à la demande de Pierre Roger de Beaufort (Clément VI), pape à Avignon, ancien moine dans les lieux[2].
À l'intérieur de l'abbatiale se trouvent une fresque sur le thème de la danse macabre, une suite de douze tapisseries dont celle de L'Apparition du Christ à Marie-Madeleine, un orgue du XVIIe siècle et un jubé séparant le chœur réservé aux moines de la nef réservée au peuple. Le chœur comporte 144 stalles. À l'extérieur, on peut voir le cloître, la chapelle des pénitents, les bâtiments conventuels autour de la place de l'Écho et de la place Lafayette, la Salle de l'écho et la ville médiévale.
Chaque année à la fin du mois d'août, se déroule le Festival de Musique de La Chaise-Dieu. Fondé en 1966 par Georges Cziffra, il s'agit d'un festival de musique classique essentiellement consacré à la musique sacrée.
La Chaise-Dieu est située sur un plateau granitique à 1 082 mètres d’altitude, entre les monts du Livradois et les monts du Velay. Elle se situe à la frontière du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire, nichée au cœur du parc naturel régional Livradois-Forez.
La commune de Chaise-Dieu se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 41 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[3], préfecture du département, à 34 km de Brioude[4], sous-préfecture, et à 19 km de Craponne-sur-Arzon[5], bureau centralisateur du canton du Plateau du Haut-Velay granitique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Malvières (3,3 km), Bonneval (3,7 km), La Chapelle-Geneste (3,9 km), Connangles (4,6 km), Sembadel (5,2 km), Cistrières (5,9 km), Saint-Victor-sur-Arlanc (6,2 km), Félines (6,6 km).
Les villes les plus proches sont Brioude (25 km à l'Ouest, de centre à centre, à vol d'oiseau), le village d'Auzon (26 km), Clermont-Ferrand (70 km au Nord-Ouest), Ambert (26 km au Nord), Le Puy-en-Velay (34 km au Sud-Est) et Saint-Etienne (81 km).
La Chapelle-Geneste | Malvières | |
![]() |
Bonneval | |
Connangles | Sembadel |
La Chaise-Dieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[7],[I 2],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,6 %), prairies (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), zones urbanisées (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 590, alors qu'il était de 644 en 2013 et de 642 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 47,8 % étaient des résidences principales, 30,7 % des résidences secondaires et 21,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,3 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chaise-Dieu en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (30,7 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | La Chaise-Dieu[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 47,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 30,7 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 21,5 | 12,4 | 8,2 |
Le nom de la localité est attesté sous l'appellation latine Casa Deo en 1052. La « maison de Dieu » se transformera en « Chaise de Dieu », sous la forme Ecclésia Chasae De en 1105. Le Chasa, prononcé Casa (maison).
La Chas-Dieu[10] en occitan moderne et La Chasadieu[11] en occitan ancien.
La Chaise : Le terme se retrouve en toponymie sous les formes chaise, chaize du latin casa « hutte, maison puis exploitation rurale et probablement aussi domaine » [12].
« … rudes, âpres, les paysages du Livradois ont été autour de l'an mille le théâtre d'un éveil monastique massif, comparable à celui de Cluny…[2] »
La fondation de l'abbaye bénédictine débute en 1048, mais saint Robert et ses compagnons sont arrivés sur le site à la Noël 1043, afin d'y trouver la solitude dans une vie érémitique. Paradoxalement, l'ermitage devint monastère, puis abbaye. Le pape Urbain II consacra l'abbatiale en 1095.
Autour des bâtiments religieux se crée naturellement un village, plus ou moins rapidement.
Vers 1365, le capitaine des « routiers » Seguin de Badefol pille la région.
Au XIVe siècle, à l'initiative de Jean Chandorat, est bâtie une tour de défense pourvue de créneaux et de mâchicoulis, appelée aujourd'hui « tour Clémentine ». Elle servait à la fois de donjon, de grenier, de refuge pour les religieux, et à conserver le trésor des reliques.
Lorsque les huguenots commandés par Hector de La Forest, sieur de Blacons prennent sans difficulté la ville le , les moines se réfugient à l'abri dans la tour[13]. Le monastère est pillé, saccagé. Le sieur de Blacons et le gros de ses troupes quittent ensuite la ville pour tenter de s'emparer du Puy, mais laissent à La Chaise-Dieu une petite garnison qui continue à faire le siège des moines. Arrivent alors Gaspard de Montmorin-Saint-Herem, gouverneur de l'Auvergne, et Antoine de Saint Vidal, gouverneur du Velay, qui attaquent les réformés et les font capituler le [14].
En 1578, le seigneur de La Chaise, Gilbert de Riclènes, passe un accord avec Marie de Serviat, abbesse de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières pour recevoir ses deux filles Louise (13 ans) et Péronnelle (7 ans) comme novices bénédictines[15].
Au soir du , Louis Mandrin et une centaine de contrebandiers entrent dans la ville afin de vendre par la force leurs ballots de tabacs[16]. Le , une quarantaine de « mandrins » réapparaissent en ville vers 15 heures, rejoints par leur « capitaine » vers 19 heures, qui donne précipitamment l'ordre de départ devant l'arrivée des troupes de Fischer[17],[18].
L'abbaye est fermée à la révolution en 1790, son abbatiale devient église paroissiale, le reste est vendu.
Au XXe siècle, une nouvelle communauté religieuse s'installe dans ses murs[19].
La commune de Chaise-Dieu est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Plateau du Haut-Velay granitique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[22].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | ? | Michel Communal | DVD | |
2001 | 2008 | Robert Flauraud[23] | DVD | Conseiller général du canton de La Chaise-Dieu (2001-2015) |
2008 | 2014 | Pascal Perrin | ||
2014 | En cours (au 28 octobre 2022) |
André Brivadis[24] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 616 habitants[Note 4], en diminution de 6,95 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 464 | 1 322 | 1 578 | 1 759 | 1 835 | 1 860 | 1 923 | 1 998 | 1 977 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 644 | 1 722 | 1 755 | 1 736 | 1 652 | 1 742 | 1 782 | 1 634 | 1 608 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 774 | 1 586 | 1 537 | 1 207 | 1 216 | 1 130 | 1 102 | 1 011 | 983 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
923 | 900 | 907 | 789 | 778 | 772 | 814 | 801 | 730 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
630 | 616 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 311 hommes pour 307 femmes, soit un taux de 50,32 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,6 | 90 ou + | 6,9 |
15,5 | 75-89 ans | 13,1 |
22,9 | 60-74 ans | 25,5 |
19,3 | 45-59 ans | 19,6 |
15,5 | 30-44 ans | 10,8 |
16,1 | 15-29 ans | 12,4 |
9,0 | 0-14 ans | 11,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 288 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 566 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 300 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 6,8 % | 11,5 % | 8,8 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 342 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (62,5 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 419 emplois en 2018, contre 424 en 2013 et 444 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 222, soit un indicateur de concentration d'emploi de 189 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,5 %[I 19].
Sur ces 222 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 63,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
Au XXe siècle, à l’initiative du pianiste Georges Cziffra, un festival de musique s'y développa (créé en 1966). La renommée de ce festival est aujourd'hui de dimension internationale (en août chaque année) et des musiciens célèbres comme G. Cziffra, M. Rostropovitch, I. Gitlis, A. Dumay, J.-P. Collard, K. et M. Labèque, J.-C. Malgoire, M. Corboz, W. Christie, M. André, M.-C. Alain, K. Penderecki, etc. s'y sont produits.
Grâce à l'impulsion de Cziffra, les orgues furent restaurées. En 1995, le facteur Michel Garnier restitua un orgue français classique avec une tuyauterie neuve selon les tailles du XVIIIe siècle. L'orgue comporte 4 claviers, un pédalier à la française, 4 soufflets cunéiformes. L'association Marin Carouge, du nom du facteur qui construisit l'orgue au XVIIIe siècle, organise chaque année, avant le , les « journées d'orgue » en invitant des organistes de renom : Michel Chapuis, Olivier Latry, Michel Bouvard, Julian Gembalski, Henri Delorme, Olivier Vernet, Georges Lartigau, Thilo Muster, François Clément, Jean-Luc Perrot, Yves Lafargue, Viviane Loriaut, Jean-Paul Lécot…
Depuis 2009, le site de La Chaise-Dieu fait l'objet de travaux de mise en valeur avec l'ambition de favoriser le développement culturel et touristique du territoire en équilibrant cinq fonctions : administrative, religieuse et culturelle, culturelle et patrimoniale, touristique et enfin environnementale. La maîtrise d'ouvrage est assurée par le Syndicat mixte des travaux de La Chaise-Dieu (conseil général, communauté de communes du plateau de La Chaise-Dieu et commune de La Chaise-Dieu)[29].
Le montant total de l'opération est estimé à 18 millions d'euros, financés par l’État (6), les fonds européens (1,6), la région Auvergne (1,7) et le syndicat mixte (la commune et la communauté de communes supportant chacune 2,5 % du montant des travaux et le conseil général le solde). Ont été achevés à l'été 2013, la chapelle des Pénitents, les toitures de l'aile de l'Écho, le chevet de l'abbatiale, le cloître, la tour Clémentine, la porte du For. Sont en cours de travaux, la maison du Cardinal et l'aile Ouest. Sont programmés les travaux de l'aile de l’Écho, de l'abbatiale, de la cour Lafayette, du jardin de l’Écho. Les tapisseries restaurées devraient trouver place dans une chapelle retrouvée du XVIIe siècle située dans l'aile de l’Écho[29].
Depuis 2001, le Réseau européen des sites casadéens s'essaie à renouer les liens entre les centaines de dépendances de l'abbaye de La Chaise-Dieu, en développant les échanges culturels et la coopération entre ces sites, à l'échelle de l'Europe. Cette association loi de 1901 souhaite faire connaître et valoriser ce patrimoine casadéen, et contribuer au développement culturel et touristique des sites. Ainsi, l'association poursuit la construction de l'Europe initiée par les moines de La Chaise-Dieu, dès le XIe siècle, et ce par le voyage dans le temps et dans l'espace[31].
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« L’auteur, Christian de Seauve, s’intéresse de longue date au patrimoine et au passé du Velay. L’Abbaye de la Chaise-Dieu est située au nord de ce pays du Massif central au particularisme marqué. Durant des siècles, l’Abbaye eut une puissance et une influence considérables et, à la fin de l’Ancien Régime, elle “possédait” un patrimoine forestier de près de 1 000 ha, divisé en une quinzaine de massifs.(…) ».