Ambert (/ɑ̃.bɛʁ/, en occitan: Embèrt[1],[2],[3],[4]) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Issoire, Riom et Thiers.
Pour les articles homonymes, voir Ambert (homonymie).
Deuxième plus grande ville du parc naturel régional du Livradois-Forez derrière Thiers, Ambert est connue pour sa gastronomie locale notamment avec la fourme d'Ambert autrefois produite dans les jasseries du Forez en période d'estive. En son centre-ville constitué en partie de maison à colombages médiévales trône une mairie à l'architecture circulaire, la seule «mairie ronde» d'Europe.
Anciennement nommée Ambert-la-campagne, cette petite ville d'Auvergne attire également les visiteurs pour ses randonnées, ses musées thématiques et son cadre de vie verdoyant.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud-est du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle faisait partie de l'ancienne région administrative de l'Auvergne.
La ville d'Ambert s'étend au pied des monts du Livradois et du Forez.
Aubignat, la Barge, la Baratte, Beauvialle, la Bégonie, la Besseyre, Bioras, Boisseyre, les Bordes, la Borie, Bost, les Bracons, la Brugerette, les Bruyères, les Bruyères de Chanabert, Les Bruyères de Châtelet, Bunangues, les Caires, le Champ de la Jarrige, le Champ de Clure, Chanabert, la Chardie, Châtelet, Chaudabris, les Chaux, Cleurettes, la Collange, la Combe, Combrias, Combris, le Cros de Dore, le Cros de Montgolfier, Daragon, Étagnon, le Faveyrie, la Fougedoire, le Fournet, la Garde, la Gerle, Germanangues, Gonlaud, Goyes, le Grand Cheix, Grandsaigne, Gratarelles, Ladrye, Ligonne, Longechaud, les Loyes, Magnarot, Marcheval, le Mareynat, le Mas de la Farge, la Masse, Maufre, Meydat, le Monteix, le Montel, Montgolfier, Moulin de la Sagne, le Moulin du Lac, la Murette, Nouara, Paneton, Pellegrole, les Perriers de Valeyre, la Planche, Pomeyrolles, Pont de Chauttes, Pouteyre, le Poyet Marraud, le Poyet Valentin, Pradelles, Reveret, la Ribbe Basse, Richard de Bas, la Rodarie, la Roche, Rodde, la Sagne, Saint-Pardoux, Saint-Pierre, Saint-Roch, Chez le Soldat, Terre Rouge, la Tolle, Valeyre, la Vaure, les Vergnes sous Goye, la Vernadelle, Viallis, Villeneuve, le grand Vimal, le petit Vimal, les Virands, la Visseyre, Zol[Note 1].
La commune est traversée, en dehors de la zone urbanisée, par le cours de la Dore, affluent de l'Allier. Le ruisseau de Valeyre et le ruisseau du Cros traversent également la commune[6]. Ambert dispose aussi d'un plan d'eau à l'ouest du centre-ville.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1993 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records AMBERT (63) - alt: 555 m 45° 31′ 00″ N, 3° 44′ 30″ E Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1993 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
−2,2
−1,7
−0,2
2,4
6,4
9,3
11,1
10,7
7,2
5,2
1,2
−1,4
4
Température moyenne (°C)
2,1
3,3
5,9
8,6
12,9
16,5
18,4
18
13,9
10,9
5,5
2,5
9,9
Température maximale moyenne (°C)
6,4
8,2
12
14,8
19,5
23,6
25,7
25,3
20,6
16,6
9,9
6,4
15,8
Record de froid (°C) date du record
−17,4 20.01.17
−21 05.02.12
−22,1 01.03.05
−9 08.04.03
−3,8 06.05.02
−0,7 04.06.01
1,5 17.07.00
−0,2 30.08.1998
−2,5 14.09.1996
−10 31.10.1997
−13,2 22.11.1998
−19,8 30.12.05
−22,1 2005
Record de chaleur (°C) date du record
20,3 30.01.02
23,1 18.02.1998
27,2 17.03.04
27,9 30.04.05
31,1 23.05.09
39,6 27.06.19
38,5 07.07.15
38 13.08.03
33 14.09.20
28,5 12.10.01
25 08.11.15
17,7 05.12.06
39,6 2019
Ensoleillement (h)
91,2
115,6
162,5
167,2
196,7
250,8
259,6
215,6
182,3
139,9
83,4
73,5
1 938
Précipitations (mm)
57,8
50
46,6
69,9
91,5
73
86
88,8
87,5
83,8
83,1
55,3
873,3
Source: «Fiche 63003004» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
Ambert est située au carrefour des routes départementales 906 (à 72 km du Puy-en-Velay vers le sud, 55 km de Thiers et à 91 km de Vichy vers le nord) et 996 (à 60 km d'Issoire par les monts du Livradois; à 45 km de Montbrison et 75 km de Saint-Étienne par les monts du Forez). Ambert est la seule sous-préfecture du Puy-de-Dôme à ne pas être desservie par l'autoroute.
Il existe d'autres routes départementales traversant Ambert:
Ambert possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac qui n'est plus exploitée par la SNCF depuis le milieu des années 1980. Elle est toutefois empruntée par les trains de l’association AGRIVAP qui assurent des circulations touristiques entre Ambert et La Chaise-Dieu pendant la haute saison[8].
Le chemin de fer est arrivé sur la commune le avec la mise en service de la gare d'Ambert par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[9].
Transports en commun
Ambert est desservie par quatre lignes du réseau interurbain du Puy-de-Dôme[10] et deux lignes d'autocars du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes:
Carte montrant les principaux grabens du rift ouest-européen: LG=Graben de Limagne, BG=Bresse Graben, URG= Fossé rhénan, LRG=Lower Rhine Graben, HG=Hessian Grabens & EG=Eger Graben.
Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Ambert sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[18].
Urbanisme
Typologie
Ambert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[I 1],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambert, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 7 522 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,2%), prairies (36,5%), zones urbanisées (6,6%), zones agricoles hétérogènes (5,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
L'ouvrage collectif Ambert et son église: 1471-1971[22] avançait, en 1971, dans le premier article du recueil, signé M. Tartas et intitulé «Le Pays d'Ambert», l'origine celtique, voire gauloise, du nom «Ambert», dérivé selon l'auteur d'une variante «Ambertitus» dans laquelle importerait le suffixe «-rito» ou «-ritu», qui signifierait «le gué fréquenté».
Dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse[23], Annette Lauras-Pourrat (fille d'Henri Pourrat), reprenait cette hypothèse et rapportait que le nom d'Ambert dériverait d'Amberitus qui aurait signifié, à l'époque gallo-romaine, le gué sur la rivière (la Dore).
Cette hypothèse est à rapprocher des éléments indiqués par Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise[24]. Ce dictionnaire donne comme équivalent, pour le mot gaulois «ambe», le mot «rivière», et pour le mot gaulois «ritus», le mot «gué», ce qui validerait l'expression «gué de la rivière». Cette hypothèse était également avancée par l'anthroponymiste et toponymiste Marie-Thérèse Morlet, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille[25]. Jacques Lacroix confirme également l'idée d'un gué sur une rivière en langue gauloise[26].
Selon Ernest Nègre, Ambert proviendrait par contre du nom de personne germanique romanisée Ambertus: Ambert en 1095[27].
Histoire
Dolmen de Boisseyre.
Selon une thèse non attribuée citée par Annette Lauras-Pourrat[23], les Ambertois pourraient être «les Ambivareti dont César rapporte la dissidence d'avec les Arvernes et qui, même après Alésia, demeurèrent insoumis», ajoutant que ce nom pourrait être associé à «ceux qui sont défendus de toute part» (par les montagnes).
La ville fut une baronnie, chef-lieu du Livradois. Elle était du diocèse de Saint-Flour, de l'intendance de Riom, élection d'Issoire, et siège d'une maréchaussée. Elle jouissait d'une charte de privilèges datée de juillet 1239 et octroyée par Guillaume de Bassie, seigneur de Livradois[28].
Jusqu'au XVesiècle, le bourg d'Ambert était morcelé en trois quartiers spécifiques, correspondant à une division ternaire de la société: un quartier marchand, un quartier ecclésiastique et monastique, et un quartier «seigneurial». Ils sont réunis à la construction de l'enceinte fortifiée dite des 19 tours (aujourd'hui disparue).
Maison à colombages du XVesiècle, place des Minimes.
Au XVIesiècle, la ville fut éprouvée par les suites du massacre de la Saint-Barthélemy. Des Huguenots, commandés par le capitaine Merle, s'emparent de la ville en 1574, firent subir des pillages, des massacres et autres sévices à la population majoritairement catholique. La ville fut ensuite reprise par les catholiques.
Le brigand et contrebandier Mandrin fit un passage à Ambert le 12 octobre 1754[réf.nécessaire]; il existe dans la ville une tour Mandrin.
Ambert fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Les Hospitaliers
La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l'origine composée, en plus de la maison du commandeur, d'une chapelle et d'un vaste domaine terrien. Le commandeur de Ligonnes percevait le cens[29]. Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol[29],[30],[31].
Les papetiers d'Ambert
Les origines de la papeterie livradoise datent de la deuxième moitié du XVesiècle selon les historiens[32]; une étude complète a été réalisée dans un ouvrage de Michel Boy et Jean-Louis Boithias.
Pendant trois siècles, cette industrie du papier a prospéré, les maîtres-papetiers d'Ambert fabriquaient du papier d'excellente qualité qu'ils vendaient aux imprimeurs de Lyon puis à Paris. Les premiers tirages de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, furent imprimés en 1751 sur du papier d'Ambert[33]. On y produisait aussi des cartes à jouer[28].
Plusieurs familles de papetiers faisaient tourner les moulins qui ont gardé leurs noms dans les trois vallées de La Forie, Valeyre et Chadernolles.
Une légende[33], créée au XIXesiècle par la famille Montgolfier, voudrait donner aux papeteries d'Ambert une origine remontant aux Croisades. «Jean Montgolfier croise en 1147. Il est capturé et fait prisonnier par les Turcs. Il besogne trois ans à Damas dans un Khaghidkaneh (moulin à papier) sur les rives du Nahrbarada. Il s'enfuit avec deux compagnons. Ils emportent dans leurs bagages quelques échantillons de la Charta Damascena (feuille du papier de Damas) et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. De retour à Ambert, près de la Forie, au bord du Batifol, ils achètent un vieux moulin à farine qu'ils convertissent en moulin à papier[34].» Pourtant comme d'autre familles de papetiers d'Ambert, les Montgolfier ne sont connus comme fabricants de papier qu'avec le dernier quart du XVIesiècle[33].
Au début du XIXesiècle la concurrence est l'une des causes du déclin de la papeterie livradoise.
Ambert avait aussi pour spécialité, dès le XVIIesiècle, les métiers du tissage, comme la passementerie, rubans, tresse et lacet, la broderie, les épingles, et la fabrication de petits objets en bois: dés à jouer au XVIIIesiècle et chapelets à partir de la seconde moitié du XIXesiècle.
Blasonnement:
D'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre trèfles d'or.
Commentaires: On rencontre cependant D’azur au gammadion d’argent, écartelé de trèfles de sinople.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Puy-de-Dôme.
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Gorgonzola(Italie)depuis 2002, jumelage «fromager». À noter que les comités de jumelage ne l'ont sans doute pas fait exprès[pertinence contestée]: les latitudes des deux villes sont quasiment identiques, Gorgonzola se trouve seulement 2 minutes d'arc plus au sud.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 6 655 habitants[Note 4], en diminution de 2,62% par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme: +3,3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 540
5 926
6 136
6 922
7 650
8 016
7 884
8 017
8 133
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
7 703
7 661
7 446
7 625
7 789
7 727
8 211
7 907
7 709
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
7 648
7 581
7 863
7 091
7 116
6 862
6 877
7 004
6 849
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
7 160
7 328
7 603
7 722
7 420
7 309
7 057
6 975
6 834
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 634
6 655
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Ambert dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Les Copains puis à l'école élémentaire Henri-Pourrat. Ils la poursuivent au collège Jules-Romains, situé dans la commune[41] et géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme.
Il existe un lycée polyvalent (Blaise-Pascal), assurant les filières générales et professionnelles (dont des CAP sous statut scolaire ou par voie d'apprentissage)[42].
Les élèves choisissant l'enseignement privé commencent à l'école primaire Saint-Joseph, puis au collège du même nom[41],[43].
Animations
Médiathèque Alexandre-Vialatte.
Chaque année, la cyclosportive Les Copains a lieu à Ambert et dans sa région; le départ se déroule au «coin» de sa mairie (ronde).
Chaque année également, le Festival de danses et musiques du Monde La ronde des copains du Monde anime pendant une semaine la petite ville auvergnate.
Les Fourmofolies rassemblent les amoureux de la Fourme d'Ambert et des fromages AOP d'Auvergne. Biennal de 1997 à 2015, l'événement était programmé le week-end du 1er au 2 août 2020 mais a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19 elles ont été remplacées par des animations hebdomadaires du 25 juillet au 22 août: Les Petites Fourmos[44].
Gare d'Ambert de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par Agrivap les trains de la découverte, en saison[8].
Depuis 2008, la manifestation «Ambert côté jardin» se déroule en avril. Elle propose de faire découvrir le patrimoine jardiné de la ville avec un regard sur le développement durable.
Le Centre Culturel Le Bief - Programmation culturelle.
Randonnée sur la commune
Chemin des Papetiers.
Économie
Ambert était le siège d'une chambre de commerce et d'industrie.
Filière bois, fromage (fourme d'Ambert), tourisme, fabrication de tresses et câbles.
Indissociable du bassin d'Ambert, le groupe familial Omerin, a été créé il y a plus d'un siècle (entreprise artisanale de lacets). Il est aujourd'hui un important acteur économique de la région Auvergne ainsi que le premier fabricant français de fils et câbles de sécurité incendie, le premier fabricant mondial de fils et câbles isolés silicone[45] et de fils et câbles pour conditions extrêmes (hautes et basses températures[46]).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Clocher de l'église Saint-Jean.La tour de l'église Saint-Jean depuis le plan d'eau.
Église paroissiale Saint-Jean, de facture gothique, construite de 1471 à 1550. L'église possède un orgue construit par Joseph Merklin à Lyon (1879).
La paroisse Saint-Jean-François Régis s'étend sur quarante communes. Elle est dirigée par le Père Alain Croze, accompagné par le Père Bernard N'Dour prêtre coopérateur puis par le Père Philippe Nahan prêtre intervenant et aumônier des dominicaines. Il existe un couvent des Sœurs dominicaines situé sur la commune d'Ambert.
Patrimoine civil
Dolmen de Boisseyre, dolmen classé au titre des monuments historiques en 1927[47].
Mairie ronde, à l'origine Halle aux grains, construite en 1816 pour libérer la nef de l'église où se faisait le commerce des céréales depuis la Révolution. En 1823 est décidée une extension verticale de l'édifice, pour héberger certains services (salle du Conseil, Contributions indirectes). Dans le film éponyme, les Copains se donnent rendez-vous au milieu de la façade de la mairie qui, ronde, n'en possède pas, ce qui donne lieu à quelques gags.
Gare d'Ambert (bâtiment voyageurs type PLM de 1885).
Photographie représentant le théâtre d'Ambert au 19e-20e siècleCaisse d'épargne et deux autres bâtiments du début du XXesiècle, construits dans un style inspiré de l'architecture des villes d'eaux, avec coupoles, etc.
Musées
Place Saint-Jean.
Mus'énergie, «le musée de la force motrice et de l’énergie au service de l’homme», anciennement «Musée de la machine agricole et à vapeur» (créé par l'association AGRIVAP).
Maison de la fourme d'Ambert[48] et des fromages, gérée par l'association Fromage et patrimoine.
Manufacture d'images, regroupant, juste à côté de la Maison de la fourme d'Ambert, les bureaux de Centre culturel Le Bief, des ateliers de typographie, de sérigraphie, de gravure et de lithographie, une arthothèque, une salle d'exposition et un atelier de façonnage, et des locaux mutualisés avec la Maison de la fourme.
Proche de la ville se trouve l'École 1900 qui présente une rétrospective de l'école de la Troisième République[49]. Elle illustre aussi l'histoire d'une époque et d'une région avec ses coutumes.
Industrie
Moulin à papier et musée Richard de Bas.
Le moulin à papier de Richard-de-Bas situé dans le vallon de Laga dont le ruisseau alimente la roue du moulin, témoigne d'une industrie présente dans la région depuis le XIVesiècle; toujours en activité, il produit des feuilles de papier selon les techniques ancestrales[50].
Patrimoine culturel
Gastronomie
Le fromage appelé la fourme d'Ambert, AOC depuis 1972 (fourme d'Ambert et de Montbrison) et 2002 (fourme d'Ambert).
Ambert dans la littérature et au cinéma
Ambert est, avec Issoire, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film du même nom (Les Copains), dont la musique fut le célèbre titre de Georges Brassens, Les Copains d'abord. Les copains décident de s'y donner rendez-vous devant la façade de la mairie, chose difficile puisque la mairie est… ronde.
Le réalisateur français Claude Berri réalisa en 1990 une partie du tournage du film Uranus dans la ville d'Ambert.
Patrimoine naturel
La commune d'Ambert est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez[51].
Une partie de la commune est classée et protégée par le réseau européen de protection de la faune et de la flore, le réseau Natura 2000[52].
Personnalités liées à la commune
Adrien Farjon.
Michel Rolle (1652-1719), mathématicien et géomètre, né à Ambert.
Jean-Joseph Vimal-Flouvat (1737-1810), député du Puy-de-Dôme et maire d'Ambert.
Benoit Sauvade (14 juillet 1743 - 27 août 1792), prêtre, chapelain de la maison royale des Tuileries, mort exécuté à Paris.
Étienne-Christophe Maignet (1758-1834) personnage de la Révolution française enterré à Ambert.
Pierre Pourrat (1758-1835), sous-préfet (1800-1814 et 1830-1834), maire (1818-1826), conseiller général (1818-1830) et député (1821-1824) d'Ambert, à l'origine de la mairie ronde pour rappeler la forme de la fourme d'Ambert.
Joseph Michel Jean-Baptiste Micolon de Guérines (1760-1838), évêque de Nantes, né à Ambert.
Emmanuel Chabrier (1841-1894), compositeur, né à Ambert.
Régis Michalias (1844-1916), écrivain et poète en occitan auvergnat, né à Ambert.
André-Joseph Salis dit Bibi-la-Purée (1848-1903), figure de la bohème montmartroise de la Belle Époque, né à Ambert.
Adrien-Vital Farjon (1850 Ambert +1907), conseiller général de Viverols, député, participa à la création de la buvette de l'Assemblée nationale.
Pierre de Nolhac (1859-1936), écrivain et académicien, né à Ambert.
Georges Courtial (1866-1932), député du Puy-de-Dôme, né et mort à Ambert.
Jules Romains (1885-1972) a choisi Ambert comme cadre pour Les Copains, en 1922. La première mention d'Ambert, dans le roman, est faite dans le chapitre initial, «Le Repas», dans les termes suivants: «Mais la vue était soudain envahie par une carte de France. Le papier en semblait résistant. Deux barres de bois noir, une en haut, une en bas, lui donnaient de la rigidité. Une simple ficelle la suspendait à un clou. Bénin n’avait rien avancé que de vrai. Cette carte figurait quatre-vingt-six départements, et on ne sait combien de villes qui faisaient de l’œil. Les copains trouvèrent ça admirable. — Des yeux! cria Bénin, il y en a plus que dans le bouillon du pauvre, plus que sur la queue du paon. Il tendit le bras. — Issoire! Ambert! Tous, au fond d’eux-mêmes, furent d’avis qu’effectivement Issoire et Ambert avaient un drôle d’air. — Qu’allons-nous répondre, messieurs, à ce défi? Issoire et Ambert narguent notre assemblée. La chose n’en restera pas là.»
Henri Pourrat (1887-1959), écrivain, né à Ambert où il passa presque toute sa vie.
Les frères Angeli: Jean Angeli, dit Jean l'Olagne (1886-1915), ami de Henri Pourrat avec lequel il écrit en 1912 La Colline Ronde, dont son frère François Angeli (13 février 1890 - 30 mai 1974) réalisa les illustrations.
Jeanne Lichnerowicz, dite Claude Dravaine, (1888-1957), écrivain-romancière originaire d'Ambert. C'est sous son nom de plume qu'elle écrivit l'histoire de ses ancêtres papetiers, dans son ouvrage Nouara, Chroniques d'un antique village papetier (1927). Situé au-dessus du village de Valeyre, Nouara fut l'une des plus grosses fabriques de papier des trois vallées papetières autour d'Ambert au XVIIIesiècle. Le moulin[53] est encore en grande partie visible de nos jours; il est situé sur le Sentier des papetiers.
Antoine Sylvère (1888-1963), auteur de Toinou et de Le légionnaire Flutsch. Il a pris une part active dans un réseau de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale; il a participé à la libération de Montauban. Son fils est mort en . Sa belle-fille a été déportée et est morte à Ravensbrück.
Alexandre Vialatte (1901-1971), chroniqueur et écrivain, Ambertois d'adoption, mais issu de familles ancrées dans le terroir du Livradois.
Marius Péraudeau (1906-1992), papetier, créateur et conservateur de musées, écrivain, peintre, éditeur, Juste parmi les Nations, propriétaire en 1940 du moulin à papier de Richard-de-Bas et de son musée.
Paul Aulagnier (1943-2021), ancien membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, supérieur de son district de France de 1976 à 1994.
Jean-Claude Mourlevat (né à Ambert en 1952), écrivain.
Aboubacar Sidiki Camara dit «Titi Camara», né en 1972, ancien footballeur international guinéen, a évolué au Ambert FCUS de 1987 à 1989.
Simon Dufour (né à Ambert en 1979), nageur plusieurs fois champion de France
Archives
Registres paroissiaux et d'état civil depuis:
Délibérations municipales depuis:
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Michel Boy et Jean-Louis Boithias, Moulins, papiers et papeterie d'Auvergne, Champetières, Éditions des Monts d'Auvergne, , 607p. (ISBN978-2-36654-019-2)
Pierre-Claude Reynard, Histoires de papier: la papeterie auvergnate et ses historiens, Presses universitaires Blaise Pascal, , 410p. (ISBN978-2-84516-178-8, OCLC422147617, lire en ligne)
Jean-Pierre Chambon, «Quelques étymologies ambertoises», Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol.48, 1984, p.73-98(lire en ligne)
Jean-Pierre Chambon, «Quelques noms de lieux de la région d'Ambert», Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC253186595).
Jean-Pierre Chambon, «Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal: notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du XVIIesiècle», Revue de linguistique romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol.54, (SUDOC253186439).
Chez le soldat est appelé ainsi car un garçon de cette maison se faisait payer pour d'autres garçons durant leurs temps d'appelés militaires; Zol était anciennement appelé Dapzol ou Apzol; Beauvialle était anciennement appelé Bostvial = le vieil bois.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Quelques noms de lieux de la région d'Ambert», Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC253186595).
«Quelques étymologies ambertoises», Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol.48, 1984, p.73-98(lire en ligne)
«Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal: notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du XVIIesiècle», Revue de linguistique romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol.54, (SUDOC253186439).
Pierre Rimbaud (trad.de l'occitan), Histoires du pays d'Ambert: racontées en auvergnat de chez nous et traduites en français, Olliergues, Éditions de la Montmarie, , 191p., 24 cm (ISBN2-915841-00-4, BNF39293184).
La couverture de l'ouvrage comporte en outre les titre et sous-titre en auvergnat: Istoéà do paï d'Embar: contada en euvarnhàt de per atï virada en fransez, non repris sur la page de titre proprement dite.
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Distances terrestres selon Open Source Routing Machine.
Olivier Merle, Laurent Michon, Guy Camus, Alain de Goer, «L'extension oligocène sur la transversale septentrionale du rift du Massif central», Bulletin de la Société Géologique de France, vol.169, no5, , p.617.
Collectif et François Angeli (gravures sur bois), Ambert et son église: 1471-1971, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, , 233p., 19 cm (lire en ligne), p.10.
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise: une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, coll.«Collection des Hespérides», , 2eéd. (1reéd. 2001), 440p., 24 cm (ISBN2-87772-237-6, BNF38972112), p.41.
Seconde édition, revue et augmentée.
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Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Éditions Perrin, , 983p., 25 cm (ISBN978-2-262-00812-3, BNF35481705), p.38.
Nouvelle édition revue et augmentée. Dans son entrée «Ambert», Marie-Thérèse Morlet donne deux acceptions: la première est un renvoi (page 37) vers le nom de personne d'origine germanique «Amabert», avec ses variantes «Ambert» (en Artois) et «Amber» (dans le Nord) et en mentionnant une troisième variante «Amaubert». La seconde associe à ce nom de famille une localité d'origine (Ambert, dans le Puy-de-Dôme) en faisant dériver ce nom de localité de l'association entre les deux mots gaulois ambe et -ritus, auxquels elle assigne la même signification que celle avancée antérieurement par Annette Lauras-Pourrat et ultérieurement par Xavier Delamarre.
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Jacques Lacroix, «L’héritage toponymique gaulois dans le français (image et réalité)», Actes des colloques de la Société française d'onomastique, Paris, Société française d'onomastique, vol.12 «Onomastique et patrimoine. Actes du Colloque d’onomastique du Teich (septembre 2003)», , p.123-143 (lire en ligne)
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.2: Formations non-romanes; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no194), , 676p. (ISBN978-2-600-00133-5, lire en ligne), p.826..
Expilly, Dict. des Gaules et de la France (1762), to 1 p 135-136
Léopold Niepce, Le grand-prieuré d'Auvergne, Ordre de Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Henri Georg, 1883, p. 299
Archives nationales K. 49. 6. no 4. 16e peau, Lettre de M. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883.
Département du Rhône, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, série H.1. XVIIIesiècle in-foliot, papier, 3 et 429 feuillets, p. 1
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