La Bastide-l'Évêque, (on rencontre parfois La Bastide de l'Évêque; en occitan, La Bastida de l'Evesque) est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Bas-Ségala.
Pour les articles homonymes, voir Bastide et L'Évêque.
La commune est délimitée au Nord par la rivière Aveyron et au Sud par la route départementale 911. Terre de granite et de schiste principalement, la commune se trouve au tout début du Ségala aveyronnais lorsque l'on passe la faille de Villefranche-de-Rouergue en direction de Rodez.
Hameaux
Le Rieu, hameau de La Bastide-l'Évêque.
Cabanes, avec l'église Saint-Barthélémy reconstruite en 1836 sur une ancienne église dédiée à Saint-Symphorien.
Cadour.
Le Cayla, avec un pont gallo-romain sur la rivière Aveyron permettant la traversée de l'antique voie romaine utilisée pour le transport du minerai extrait des mines de la vallée.
Le Rieu,
Requista, avec un château construit à partir de 1630 par la famille de Patras dont le blason sur la porte d'accès.
Teulières, avec une église construite après 1843 et contenant deux retables anciens.
On compte quatre paroisses sur cette commune: La Bastide l'Évêque, Teulières, Cabanes et Cadour. Il s'agit là du nom des principaux villages auxquels se rajoutent de très nombreux hameaux plus ou moins gros.
Histoire
Héraldique
Les armes de la commune de La Bastide-l'Évêque se blasonnent ainsi: D’azur à la crosse épiscopale contournée d’or accostée en chef des chiffres 12 à dextre et 80 à senestre du même, au lion d’argent brochant sur le fût de la crosse.
Moyen Âge
Fondée en 1280 par l'évêque Raymond de Calmont, La Bastide l'Évêque est une des cinq bastides du Rouergue occidental, avec Najac, Sauveterre-de-Rouergue, Villeneuve d'Aveyron et Villefranche-de-Rouergue. Il s'agirait d'une fondation de l'Évêque de Rodez sur les dépouilles des Morlhon, faidits, pour contrer la bastide comtale de Vilafranca (Villefranche-de-Rouergue) afin de limiter son peuplement, son rayonnement et son essor. L'évêque lui octroya une charte en 1280. Ce fut cependant un échec politique et la bastide demeura un village.
Au XIVesiècle l'activité minière était très importante, 13 moulins appelés «martinets» étaient exploités dans la vallée du Lézert; ils étaient utilisés pour fondre le cuivre et ébaucher des chaudrons. L'activité continua jusqu'à la fin du XIXesiècle et s'éteignit faute de rentabilité.
Cabanes était un fief de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem tout comme celui de La Selve[1] . En 1250, l'évêque de Rodez procède à un échange avec les Hospitaliers et leur cède en contre-partie ceux de Hauteserre, Rulhe et Abirac[2].
Époque moderne
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Époque contemporaine
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995
2008
André Darres
DVD
2008
En cours
Jean-Eudes Le Meignen
SE
Retraité
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 820habitants, en augmentation de 0,37% par rapport à 2008 (Aveyron: 0,57%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
260
368
2 316
2 618
2 899
2 995
2 931
3 433
3 433
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 314
3 355
2 507
2 559
2 531
2 560
2 559
2 380
2 287
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 362
2 074
2 062
1 596
1 593
1 546
1 518
1 408
1 318
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2013
1 223
1 132
964
982
921
882
834
822
820
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
La commune est essentiellement rurale, on y trouve donc de nombreuses exploitations agricoles dont l'activité varie entre l'élevage bovin viande ou bovin lait mais également ovin. De nombreux artisans résident ou travaillent dans la commune de La Bastide. Un certain nombre d'habitants ont choisi simplement de s'y installer mais exercent leur activité professionnelle dans les agglomérations voisines comme Villefranche-de-Rouergue ou Rieupeyroux.
Lieux et monuments
La Bastide L'Évêque
L'église Saint-Jean-Baptiste.
L'église romane Saint-Jean-Baptiste des XIIIe et XIVesiècles avec un imposant clocher porche,
Le pont gallo-romain du Cayla,
La tour du Cayla.
Cabanes
Articles détaillés: Château de Réquista et Martinet de la Ramonde.
Le château de Réquista Inscrit MH(1978)[7] des XVIeetXVIIesiècles.
Le château de Villelongue, ancien fief qui appartenait à la famille Adhémar de Monteil, puis à la famille de Raffin.
L'église Saint-Barthélemy, ex église Saint-Symphorien, date de 1836.
Les Martinets du Lézert, dont le Martinet de la Ramonde.
Château de Réquista
Martinet de la Ramonde
Personnalités liées à la commune
Pierre Poujade (1920-2003), homme politique d'extrême-droite, mort et inhumé à La Bastide-l'Évêque.
Bibliographie
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf.Pierre Marty), Riu-Peirós: La Bastida-de-l'Evesque, La Capèla-Bleis, Previnquièiras, Sent-Sauvador, Vabre-Tisac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Riu-Peiros, Rodez, Mission départementale de la culture, coll.«Al canton», , 304p., ill., couv. ill.; 28 cm (ISBN2-907279-42-4, ISSN1151-8375, BNF37078683)
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Jean-Denis Bergasse, Hommage à Jacques Fabre de Morlhon, 1913-1976: mélanges historiques et généalogiques Rouergue - Bas-Languedoc, , 478p. (présentation en ligne), p.170
L'auteur met en évidence la confusion entre La Selve et Veuzac que l'on retrouve dans la plupart des publications.
Antoine du Bourg, Ordre de Malte: Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p.567, lire en ligne sur Gallica
Il s'agit en fait de Hauteserre, Rulhe et Saint-Jean d'Abirac échangés contre Cabanes et La Selve (Bergasse 1978, p.170, note 119)
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