Brandonnet est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Brandonnet | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Communauté de communes du Plateau de Montbazens |
Maire Mandat |
Hervé Marty 2020-2026 |
Code postal | 12350 |
Code commune | 12034 |
Démographie | |
Gentilé | Brandonnetois |
Population municipale |
303 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 23′ 19″ nord, 2° 08′ 10″ est |
Altitude | Min. 318 m Max. 546 m |
Superficie | 12,22 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Villefranche-de-Rouergue (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuvois et Villefranchois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brandonnet.fr |
modifier ![]() |
La commune de Brandonnet se trouve à l'ouest du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Ségala[1].
Elle se situe à 45 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 12 km de Villefranche-de-Rouergue[3], sous-préfecture, et à 17 km de Villeneuve[4], bureau centralisateur du canton de Villeneuvois et Villefranchois dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Villefranche-de-Rouergue[I 1].
Les communes les plus proches sont[5] : Maleville (2,9 km), Lanuéjouls (4,6 km), Compolibat (4,9 km), Privezac (5,0 km), La Bastide-l'Évêque (5,3 km), Saint-Igest (6,9 km), Prévinquières (7,7 km), Anglars-Saint-Félix (7,7 km), Saint-Rémy (7,8 km).
![]() |
Lanuéjouls | Privezac | ![]() | |
Maleville | N | Compolibat | ||
O Brandonnet E | ||||
S | ||||
Villefranche-de-Rouergue | Le Bas-Ségala | Rieupeyroux |
La commune est drainée par l'Aveyron, l'Alzou et par divers petits cours d'eau[6].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Lafrançaise, après avoir arrosé 60 communes[7].
L'Alzou, d'une longueur totale de 43,9 km, prend sa source dans la commune de Goutrens et se jette dans l'Aveyron à Villefranche-de-Rouergue, après avoir arrosé 11 communes[8].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[9],[10],[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau de la commune[15], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 10,7 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20]. Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Brandonnet comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[22], la « Rivière Aveyron » (3 500 ha)[23] , et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[22], la « Vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 42 dans l'Aveyron, 21 dans le Tarn-et-Garonne et 5 dans le Tarn[24].
Brandonnet est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66,9 %), forêts (23,3 %), prairies (7,9 %), terres arables (1,8 %)[27].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes du Plateau de Montbazens, dont la commune est membre[28].
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[29].
Le territoire de la commune de Brandonnet est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[30],[31].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34].
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[35].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Brandonnet est classée à risque moyen à élevé[36].
La commune de Brandonnet est membre de la communauté de communes du Plateau de Montbazens[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montbazens. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].
Le conseil municipal de Brandonnet, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[39] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[41] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 60,92 %[42]. Hervé Marty, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [43].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes du Plateau de Montbazens[45].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | mars 1983 | Gérard Bonnet | PS | Président du conseil général de la Corrèze (2012-2015) |
mars 1983 | mars 2001 | Jean Bedel | SE | |
mars 2001 | 2014 | Jean-Pierre Blondes | DVD | |
mars 2014 | En cours | Hervé Marty[46],[47] | Agriculteur sur moyenne exploitation | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].
En 2019, la commune comptait 303 habitants[Note 8], en diminution de 4,11 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
825 | 884 | 841 | 805 | 809 | 765 | 706 | 659 | 606 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
582 | 575 | 555 | 540 | 522 | 463 | 417 | 370 | 360 |
1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 316 | 312 | 312 | 309 | 321 | 303 | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 130 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 580 €[I 6] (20 640 € dans le département[I 7]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 5,3 % | 8,4 % | 5,7 % |
Département[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 167 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 11]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 118, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 12].
Sur ces 118 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
20 établissements[Note 11] sont implantés à Brandonnet au [I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 20 entreprises implantées à Brandonnet), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16].
La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 53 | 29 | 21 | 16 |
SAU[Note 13] (ha) | 899 | 785 | 646 | 611 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 29 en 2000 puis à 21 en 2010[54] et enfin à 16 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 899 ha en 1988 à 611 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 38 ha[54].
![]() |
Blason | De gueules, à deux rivières d'argent, ondées d’azur, la première en fasce, la seconde abaissée en pointe; à un plant de genêt de sinople, brochant sur le tout, se mouvant de la pointe, terminé par une Croix de Toulouse d’or, composé de six branches, celles du chef et de la fasce pointées vers le chef et fleuries d'or, celles de la pointe versées. |
---|---|---|
Détails | Le gueules et la croix occitane sont le symbole du Languedoc, région d'appartenance de Brandonnet. La reprise intégrale des armes de famille ou autre par les municipalités étant interdite par les règles héraldiques, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
Les rivières représentent les deux cours d'eau majeurs de Brandonnet que sont l'Aveyron qui limite le territoire au sud en passant de droite à gauche et l'Alzou qui le traverse également de droite à gauche au centre, juste en dessous du village chef-lieu. Le plan de genêt traduit le nom de la commune. Les ornements sont deux bottes de respounchou de sinople, mises en sautoir par la pointe et liées d'or afin de représenter d'une part la végétation sauvage qu'il a fallu travailler durement pour créer la commune d'aujourd'hui mais aussi la subsistance que l'on a pu en retirer. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.[56].Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :