L'Hospitalet-près-l'Andorre est une commune française située dans le sud-est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.
Pour les articles homonymes, voir L'Hospitalet (homonymie).
L'Hospitalet-près-l'Andorre | |
Le pic au premier plan dominant la sortie sud du village de L'Hospitalet-près-l'Andorre est le roc de Carroux (2 025 m). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Ariège |
Maire Mandat |
Arnaud Diaz 2020-2026 |
Code postal | 09390 |
Code commune | 09139 |
Démographie | |
Gentilé | Hospitalois |
Population municipale |
102 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 35′ 30″ nord, 1° 48′ 14″ est |
Altitude | Min. 1 279 m Max. 2 816 m |
Superficie | 26,12 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute-Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau des Bésines, le ruisseau du Siscar et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Hospitalet-près-l'Andorre est une commune rurale qui compte 102 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Espitalois ou Espitaloises.
La commune de l'Hospitalet-près-l'Andorre se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Andorre[I 1].
Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 15 km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Porté-Puymorens (5,3 km), Porta (7,4 km), Mérens-les-Vals (7,9 km), Orgeix (14,1 km), Orlu (14,2 km), 5.2
Sur le plan historique et culturel, L'Hospitalet-près-l'Andorre fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4].
Mérens-les-Vals | ||
Canillo (Andorre) |
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Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales) |
Commune située dans les Pyrénées sur l'Ariège près de la Principauté d'Andorre ; accès au Pas de la Case par la route nationale 22 et la route nationale 20 ou route nationale 320 (col et tunnel de Puymorens). L'altitude de L'Hospitalet-près-l'Andorre est de 1 440 mètres environ. Sa superficie est de 26,12 km².
Le climat y est particulièrement froid l'hiver et la neige tient au sol de fin octobre à la fin mars.
L'été est plutôt ensoleillé et sans excès de chaleur.
La commune est traversée également par la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1093 - Fontargente » et « n°1094 - Mont-Louis » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 26,12 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,81 km2[9]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 537 mètres. L'altitude du territoire varie entre 1 279 m et 2 816 m[15].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau des Bésines, le ruisseau du Siscar, Rec de l'Eixerca, le ruisseau Coume Vieille, le ruisseau d'Espousouillette, le ruisseau de Val d'Arques et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[17],[18].
L'Ariège, d'une longueur totale de 162,91 km, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 56 communes[19].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de comme 6 autres communes, selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. 2En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[21]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[20].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25],[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Porte Puymorens », sur la commune de Porté-Puymorens, mise en service en 1985[27] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[28],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 6,8 °C et la hauteur de précipitations de 820,7 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 73 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 12,3 °C pour 1981-2010[32], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[33].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[34] : le « massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège » (0 ha), couvrant 24 communes dont 22 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[38].
L'Hospitalet-près-l'Andorre est une commune rurale[Note 8],[39]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[40]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (41,2 %), forêts (14,9 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 115, alors qu'il était de 114 en 2013 et de 108 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 38,3 % étaient des résidences principales, 33,9 % des résidences secondaires et 27,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,6 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à l'L'Hospitalet-près-l'Andorre en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,9 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (27,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | L'Hospitalet-près-l'Andorre[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 38,3 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,9 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 27,8 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de l'Hospitalet-près-l'Andorre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[42],[43].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de l'Hospitalet-près-l'Andorre[45]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46].
La commune est exposée au risque d'avalanche lié à l’exposition d’habitations[47].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 29 mars 2013[48].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de l'Hospitalet-près-l'Andorre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[50].
L’Hospitalet, que l’on prononce en occitan l’Espitalet, variante de l’Houspitale, est un diminutif du celtique Hospitaly, maison de refuge (comme l’Hospitalet), aujourd’hui Hospice de France à Luchon, au pied du Port de Vénasque, et diverses autres localités pyrénéennes de même nom.
C’était d’abord une maison de refuge où venaient s’abriter et se réconforter les gens qui traversaient les ports et les cols de la chaîne pyrénéenne en temps de neige ou d’orage.
D’après la chronique de Vich, L’Hospitalet devrait sa fondation au chevalier Bertrand d’Enveight, neveu de Suzanne d’Enveight, douairière de Cerdagne, dont les limites du territoire arrivaient jusqu’à Saillens (commune de Mérens-les-Vals). Surpris en l’an 1003 avec son cheval, par une tourmente de neige sur le versant occidental du col de Puymorens, le Chevalier d’Enveight fit le vœu, s’il avait la vie sauve, de fonder un hôpital ou une maison refuge avec oratoire dédié à sainte Suzanne, patronne de sa tante. En même temps, il ouvrit de son épée le ventre de sa monture, en arracha les entrailles et se mit à leur place. Par ce moyen ingénieux, il se réchauffa, put attendre une éclaircie et retrouver son chemin.
Il tint promesse et l’on voit encore aujourd’hui l’oratoire qu’il fit construire près du pont appelé Sainte Suzanne. Cette sainte est devenue la patronne de l’Hospitalet. Sa fête est célébrée le . Le refuge de Sainte Suzanne fut tenu par les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. À cette époque, la population de l’Hospitalet se composait de 7 à 8 religieux attachés au service de l’hôpital, assistés de quelques travailleurs volontaires (Donats) qui les aidaient à soigner les voyageurs et les pèlerins, à garder les troupeaux et à cultiver les terres. Tous vivaient très sobrement.
En 1791, époque de la formation du territoire des communes, l’Hospitalet fut un hameau de Mérens-les-Vals. Son premier maire fut Pierre Astrie. Jusque vers le milieu du XVIIe siècle, l’Hospitalet fut désigné sous le nom d’Hospital de Sainte Suzanne, en souvenir de sa fondation. Après la peste de 1631 et d’après les registres de l’état civil de Mérens-les-Vals, il apparaît que le village possède une église, sous le vocable de Sainte Suzanne, et un cimetière distinct de celui de Mérens. La cloche de l’église, qui datait du XVIIe siècle, fut refondue en 1843. Son poids est de 164 kg et sa note mi-bémol.
Village proche de la frontière, L’Hospitalet connut les invasions des Espagnols en (où ils sont repoussés par les Gardes nationaux et les troupes du général Marbot), en 1811 et 1812 où ils « descendirent » dans la région d’Ax et même jusqu’aux portes de Tarascon.
Les mines de fer du Puymorens servant aux forges de la vallée de l’Ariège en font, aussi, un passage obligé et un relais conforme à sa vocation. En 1865, la RN 20 s’arrêtait à Mérens. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les diligences ont franchi le col du Puymorens.
Des avalanches sont restées dans les mémoires : celle du , celles des 16 et … Sa position transfrontalière et sa topographie feront de l’Hospitalet un carrefour : un bureau de Postes est ouvert le . L’arrivée du chemin de fer avec son prolongement jusqu’à Ripoll permet l’inauguration du percement du tunnel du chemin de fer, le , en présence de Théophile Delcassé, ancien ministre. Une usine hydroélectrique y est installée ainsi qu’un poste de douanes.
En 1896, L’Hospitalet comporte 28 maisons pour 34 ménages et 139 habitants.
La route d’Andorre par le Pas de la Case à partir de la route du col de Puymorens date de 1933[51].
Le tunnel du Puymorens, ouvert en 1994, est situé à la limite des départements de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales, et met en communication la vallée de l’Ariège d’une part et la Cerdagne et le Capcir d’autre part. Cet ouvrage permet d’éviter le franchissement du col du Puymorens qui pose un problème en période hivernale.
Le dénivelé entre la tête du tunnel la plus haute et le col est de 345 m et la longueur de l’ouvrage de 4,8 km sur deux voies de 6,50 m de largeur. Il suit sensiblement le tracé du tunnel ferroviaire. Il démarre du lieu-dit Pont de Cerda et aboutit en dessous du village de Porté-Puymorens, situé dans les Pyrénées-Orientales.
La commune de l'Hospitalet-près-l'Andorre est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[53].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Roger Barthez | ||
mars 2008 | En cours | Arnaud Diaz | proche de LREM | Cadre supérieur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].
En 2019, la commune comptait 102 habitants[Note 9], en augmentation de 13,33 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 10] | 3,2 % | 8,6 % | 21,1 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (52,6 % ayant un emploi et 21,1 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 42 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 30, soit un indicateur de concentration d'emploi de 141,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %[I 14].
Sur ces 30 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 63 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 53,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 33,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
24 établissements[Note 11] sont implantés à l'Hospitalet-près-l'Andorre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 54,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 24 entreprises implantées à l'L'Hospitalet-près-l'Andorre), contre 27,5 % au niveau départemental[I 18]. Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole[Note 13]</ref> de 2010 (aucune en 1988)[59].
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