Bâtie sur la rive droite de l'Ailette[1], la commune de Jumencourt est située à l'ouest de Laon (33 km), au nord de Soissons (17 km) et au sud de Chauny-Tergnier (20 km).
Elle est composée du hameau de Trébécourt, en direction de Coucy-le-Château-Auffrique[2] sur la D 1500.
Le village est traversé d'est en ouest par la RD 532. L'Oussant[3] est un petit ruisseau, affluent de l'Aillette qui traverse le territoire communal sur une distance de 2 100 mètres.
Sur le territoire de Jumencourt, existe deux ZNIEFF, zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique; la CORNICHE DE JUMENCOURT À QUINCY BASSE et le BOIS DU MONTHIZEL ET MARAIS DE NOGENT. Il existe également une ZICO, zone d'importance pour la conservation des oiseaux ou zones d’intérêt communautaire pour les oiseaux, située au nord de la commune sur les lieux-dits la Haute Borne et les Remises, nom: le massif de Saint-Gobain, référence: PE05, carte. Description du massif en 1956[4].
Jumencourt est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,4%), forêts (21,4%), zones agricoles hétérogènes (15,6%), zones urbanisées (4,5%), prairies (4,1%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Avant le Révolution, Jumencourt dépendait de Landricourt, registre des actes antérieurs à 1790[28].
En 1790 a été créée la commune de "Jumencourt, Trébécourt et Grand Champ", appartenant au canton de Coucy-le-Château[23]. Avant cette date le village était considéré comme un hameau détaché de la paroisse de Landricourt. La seigneurie de Jumencourt relevait de celle de Coucy, elle passa à la famille d'Orléans en même temps que celle de Coucy. "Au hameau de Jumencourt existait un fief[29] qui comprenait une maison seigneuriale avec chapelle…" des vignes, des terres, des bois, deux maisons soit un domaine de 620 hectares.
Il y avait deux autres fiefs démembrés, en 1792[30], de la seigneurie de Montheaumery (Moyembrie) dont le fief Treslecat, et un autre à Trébécourt[31].
1185. Gautier, châtelain de Péronne, seigneur de Bray-sur-Somme, Jumencourt, Fresne, Barizis, etc.; enfants: Jean, châtelain de Péronne; Lupart[33].
1378. Gautier de Gomiecourt, seigneur de Gonnelieu et de Jumencourt, qui épousa Alix de Croisilles, avec laquelle il fonda, à Arras, la Chapelle des 11000 Vierges[34].
1591. Antoine de Gonnelieu[40],[41], premier écuyer de la grande écurie du Roi, marié à Charlotte de Bossebec[42], assassine Pierre Duprat[43],[44],[45], puis fut assassiné par Guillaume Duprat, frère.
1679. Alexandre de Créqui, chevalier, comte de Bernioule, seigneur dudit. En 1887, la cloche de l'église de Bassoles-Aulers, datant de 1613, ayant pour inscription "Haute et puissante dame de Créquy, veuve de feu messire Josias de Bouchavanne, chevalier seigneur dudict lieu, Quincy, Courson, Le Faulx, baron de Ressons-sur-le-Matz et dame de Jumencourt et autres lieux"[54].
Vers 1700. François des Essarts de Lignières; abbé de Vermand. Il vendit Jumencourt à
1717. Guillaume Pinet, sieur des Fourneaux, qui le revendit à
1735. Pierre Alexis DUBOIS[55] ou Du Bois[56] (1690-1764)[57], chevalier, vicomte d’Anizy et de Courval, seigneur de Pinon, de la Cour d’Allemant, de Moyembrie, Landricourt, Jumencourt, Houssent, Craone, deTrosly en partie et du Plessier[31]. En 1751, Jean Tribalet procureur du roi en la police de Coucy[58]. Le 15 octobre 1795, naissance de son fils aîné[59].
Le 3 novembre 1834, le gendarme Dupire de Coucy-le-Château arrête le nommé Picard[61].
1838, vente des archives de M. le Baron de Joursanvault, un liasse de titre datant de 1499[62], vente d'une pièce de terre datant de 1489[63].
Le 24 février 1840, vente de document concernant la seigneurie de Jumencourt[64].
Le 6 mai 1854, décret déclarant d'utilité publique le dessèchement des marais de la Basse-Ailette, formant la troisième section des marais méridionaux de Laonnois.
Septembre 1857, secours aux communes pour maisons d'écoles, 1500 fr. pour Jumencourt[65]
En 1865, "Village de l'ancien Lannois, bâti sur la rive droite de l'Ailette[66], à 30 km à l'ouest de Laon, autrefois bailliage de Coucy, élection du diocèse de Soissons[23], aujourd'hui du canton de Coucy[67], arrondissement de Laon, même diocèse. - Population: 1760, 51 feux; 1800, 273 h[68]. 1836, 325 h.; 1856, 296 h.; 1861, 370 h. - Dépendances: Trébécourt[69], le fond de la Carrière[70] (hameau), Grandchamp[71], l'Argentelle[72] (fermes), le clos Saint-Martin[73], le Voyeu[74] (maisons isolées)"[32].
1866, session du conseil général du département de l'Aisne, chemins de fer d’intérêt local sur le chemin de Chauny à Anizy-le-Château, observations particulières[75],[76].
1867, session du conseil général du département de l'Aisne, direction plus économique, proposé par le service vicinal, de la ligne de Chauny à Anizy-le-Château, étudiée en 1863 par le service des ponts-et-chaussées. Cette étude, destinée à desservir l’importante verrerie de Folembray et les fabriques de sucre des Michettes, de la Feuillée et de Quincy[77]...
1869, session du conseil général du département de l'Aisne, exonération de toute participation aux dépenses du chemin no60 à Jumencourt, chemin de grande communication[78].
Janvier, rapport de M. Carrette sur le chemin de fer d’intérêt commun[79].
1871, session du conseil général du département de l'Aisne, rapport de l'ingénieur en chef sur le chemin de fer[80],[81].
Août 1873, session du conseil général du département de l'Aisne, répartition de la subvention aux bureau de bienfaisance, 55 fr. pour Jumencourt[82].
Le 26 octobre 1874, session du conseil général du département de l'Aisne, demande de bourse pour l'enseignement spécial, au collège de Laon au jeune Prinet, Gustave-Sosthène-Emile[84].
Le 24 décembre, la commission départementale attribue une bourse au jeune Pinet, dont le père est instituteur à Jumencourt[85],[86].
Le 25 août 1876, séance du conseil général du département de l'Aisne, bourse départementale de M. Prinet, instituteur à Jumencourt[87].
Le 30 août, séance du conseil général du département de l'Aisne, pour l'emplacement de la station de Landricourt[88].
Le 24 décembre 1877, session du conseil général du département de l'Aisne, demande de bourse du jeune Prinet[89].
Avril 1879, rapport de M. le préfet et délibération du conseil général, école de Jumencourt[90].
Avril 1880, déplacement de la gare de Landricourt[91],[92].
juillet, M. Frémeaux, instituteur à Jumencourt[93].
décembre, M. Frémeaux, instituteur à Jumencourt[94].
Janvier 1883, école mixte[95] de Jumencourt — directeur: M. Frémeaux[96]. Mention honorable[97].
le 29 août, arrêt de la Cour de cassation les avances, faites à la société de dessèchement de la Basse-Ailette par les propriétaires n'ont pas le caractère d'emprunts sociaux passibles de la taxe sur le revenu[98].
En 1887, on chantait jadis sur le ton de l'hymne de Saint Jean: Landricourt, Jumencourt, Quincy et Nogent Aubers, Bassolles, Leuilly Pont-Saint-Mard et Guny...
janvier, M. Frémeaux, instituteur à Jumencourt[99].
Le 29 mai, la commune de Jumencourt verse 15 francs pour la fondation d'un établissement pour le traitement de la rage[100].
Le 29 décembre 1892, table alphabétique des noms de villes contenus dans les itinéraires, publié par Véloce-sport[101].
Le 23 novembre 1894, recours du sieur Couverchel contre un arrêté du cons. de préf. de l'Aisne, dégradations extraordinaires des chemins vicinaux par le transport de farine[102].
Le 21 janvier 1907, dépouillement des manuscrits de la collection Michel sur la Picardie[113],[114].
Le 12 août 1910, la commune de Jumencourt est sinistrée par les inondations de 1910[115].
Le 17 février 1911, M. d'Herbe promus officier du Mérite agricole[116],[117].
Le 3 août, le surplus des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Landricourt et actuellement sous séquestre est attribué à raison de 29% à Jumencourt[118].
Le 17 mars 1912, refus de toutes permission pour se rendre à Jumencourt[120], pour cause d'épidémies[121].
Le 19 avril 1913, B.G. - L.L. ont payé leur abonnement au "Journal des finances"[122].
Le 15 juillet 1914, M. Octave Geoifroy de Jumencourt, 23927 lauréat du concours des sept merveilles du monde gagne un stylographe de la maison "Mabie Todd and C°"[123].
La grande Guerre
À la fin de la Première Guerre mondiale, le village a été intégralement détruit. Il restait 113 habitants[31]
1914
Le premier septembre, l’odyssée d'un régiment d'infanterie, 148e RI et 45e RI[124].
Le 14 novembre, M. Guilin Marcel, prisonnier civil, interné en Allemagne[125].
MITRAILLEUSE A.E., Saint Étienne Modèle 1907, PLATEAU A PROXIMITÉ DE COUCY-LE-CHATEAU. JUMENCOURT[126].
1915
Le 18 juillet, La recherche des disparus, Blanchard, Jules Saint-Vital (Savoie)[127].
1917
Le 12 février, annexe no663, VIe Armée, la rivière constitue un sérieux obstacle naturel, 2km de quai de gare construit à Jumencourt[128].
En mars, le 57e bataillon de chasseurs à pieds occupe le secteur de Jumencourt[129],
Le 27 mars, un mouvement de repli se produit chez l'adversaire au nord de l'Ailette et permet à la gauche française d'occuper Jumencourt, Landricourt et Courson[132]; comptes rendus 630/3 du 28 mars et 646/3 du 29 mars du 37e corps d'armée.
le 9 avril, au sud de l'Oise: l'artillerie ennemie a plus tiré que les jours précédents notamment sur la région de l'orme de Barisis, Jumencourt et Béthancourt[133].
Le 16 avril, 4e batterie du 2e régiment d'artillerie coloniale est présent dans le bois de Jumencourt, M. Thibaudeau[134],[135],[136].
Le 21 avril, au matin, les reconnaissances de position commencent immédiatement, le groupe est en batterie dans la région Jumencourt Trébécourt,
Le 4 mai, cette batterie, placée dans la carrière de Jumencourt, subit un tir violent de destruction par obus de 150[137]
Le 12 mai, le premier groupe du 270e régiment d'artillerie de campagne (commandant Barberon) passe sur l'autre rive de l'ailette, dans la région de Jumencourt[138] avec la 62e division, qui forme avec la 81e division le 37e corps d'armée.
Le 4 juin, sur prescription du général Franchet d'Espèrey, rapprochement de la IIIe et de la VIe Armée au cimetière de Landricourt et vers la halte de Jumencourt[139].
le 14 juin, dans la zone de la IIIe armée Jumencourt, Coucy-le-Château, Folembray[140]...
Le 17 juin, M. Favelin André Robert[141], morts pour la France à Jumencourt.
Le 22 août, les batteries du 54e RAC occupent leurs positions situées sur les pentes sud du plateau de Jumencourt[142].
Le 28 septembre, annexe no1132, VIe Armée, plan d'action de l'artillerie lourde d'action, un canon de 155 G.P.F. et 8 pièces de 16[143].
En octobre, bataille de la Malmaison, 9e batterie mobile de la 6e armée occupe des positions près de Jumencourt[144],[145].
Le 20 novembre, le 32e RAC prend position près de Jumencourt[146].
1918
Le 1er avril, Les guetteurs remarquent des allées et venues inaccoutumés d'Allemands vers le saillant Fox, la ferme d'Argentel et Jumencourt[147].
Le 8 avril, action d'artillerie au sud de Jumencourt[148].
Le 30 mai, annexe no803, VIe armée, 241e D. au sud de Jumencourt[149].
Le 24 août, limite entre 7e et 30e C. A. —...pont sur l'Ailette de la grande route de Chauny, puis Jumencourt, Quincy-Basse (ces points au 30e C. A.)[150].
Le 2 septembre, le 4e escadron du 24e régiment de dragon se trouve dans le secteur d'attaque de Jumencourt[151].
Le 4 septembre, l'armée Mangin atteint les abords de Jumencourt[152],[153],[154],[155],[156],[157], les Français sont à Coucy[158]. M. Tarit René Eugène, M. Tessier Gabriel Lucien[159], morts pour la France à Jumencourt. M. Loncan Gabriel Aristide René, grièvement blessé à Jumencourt[160].
Le 6 septembre, progression à l'est vers le village de Jumencourt[182].
Le 7 septembre, M. Delville Alphonse Joseph Ernest, mort pour la France à Jumencourt[183]. Présence du 2e escadron du premier régiment de hussard[184].
Le 14 septembre, M. Auzolle Jules Hippolyte Victor[185], M.Langlet Joseph Edgard Jacques[183], M. Bellanger Léon Auguste[186], morts pour la France à Jumencourt.
Le 15 septembre, M. Lahitte Joseph[187], morts pour la France à Jumencourt.
Le 16 septembre, M. Perrissin Rémy, mort au combat[188].
Le 11 avril 1919, Jumencourt fait partie de la liste des communes où l'indemnité sera provisoirement attribuée au taux le plus faible[189].
Le 4 août, avis aux entrepreneurs pour soumissions de travaux, 5e marché consistant en l'érection de maison provisoires[190].
Le 13 avril 1920, application de la loi du 30 mars 1919, 2e échelon pour Jumencourt[191].
Le 27 juillet, application de la loi du 30 mars 1919, 2e échelon pour Jumencourt[192].
Le 20 octobre, Jumencourt citée à l'ordre de l'armée[193],[194].
Le 30 juillet, application de la loi du 30 mars 1919, qui a ouvert aux différents départements ministériels des crédits en vue de l'attribution d'indemnités spéciales aux fonctionnaires des régions dévastées, et des décrets des 29 mars, 5 juin et 20 novembre 1920, qui fixent les taux et conditions d'attribution desdites indemnités: Jumencourt 20%[200].
Le 1er septembre, description de l'itinéraire routier Paris-Laon, passant par Jumencourt[201].
Septembre, demande de bourse Lucien Vaillant[202].
Le 12 juin 1922, Mme Maillard Angèle reçoit la médaille des victimes de l'invasion, contrainte au travail[203].
Le 5 août, BUREAU DE L’ÉTAT CIVIL MILITAIRE DE CHAUNY (AISNE) Jumencourt carrière du point du jour, Alliance gravée N. H. M. L. C. 6 mars 1913[204]
Le 19 juillet 1923, par arrêté en date du 12 juin, Jumencourt dépend de la 1re commission[205],[206].
Le 22 juillet, application de la loi du 30 mars 1919: Jumencourt 15%[207].
Le 2 février 1924, application de la loi du 30 mars 1919: Jumencourt 15%[208].
Le 19 avril, avis de convocation au siège des commissions cantonales pour voir statuer sur leur demande d'indemnité de dommage de guerre, succession de Regard-Iliverlet[209].
Le 22 juillet 1925, application de la loi du 30 mars 1919: Jumencourt 10%[210].
Le 13 août, Mme Laborde Mathilde chute place d'Italie[211].
Le 13 juillet 1927, Mme Vigny Marcelle de Jumencourt, lauréate du concours des jeux de patience[212].
1928, requête présentée par le sieur Ricci, pour réduction de la contribution foncière[213],[214].
Le 22 janvier 1931, M. Carbonneaux Henri poignarde M. Lombard Étienne[215].
Le 19 avril, Circuit des cantons du Soissonnais, 160km à vélo[216].
Le 24 décembre, déclaration de faillite: Vigny (veuve), boissons[217].
Mars-avril 1932, les lavabos-vestiaires de l'école de Jumencourt[218].
Le 9 juin 1934, caisse fraternelle de capitalisation, Mme Flavigny, titre de 5 000 fr[219],[220].
Le 17 février 1935, vente aux enchères de parcelle de peupleraie le 13 mars[221].
Le 12 mai 1936, session du conseil général du département de l'Aisne, cheminement de l'autobus Chauny-Laon[222] et maintien des trains de voyageurs sur la voie ferrée Anizy-Chauny, par automotrice légère.
Le 26 mai, incendie d'une pépinière le long de la voie ferrée[223].
1937, livret-guide officiel, Chemin de fer du Nord[224]
Le 26 octobre 1937, session du conseil général du département de l'Aisne, largeur et limites du chemin d’intérêt commun no3[225].
Seconde Guerre mondiale
La drôle de guerre 1939-1940
Le 3 février 1939, 57e liste pour la grande souscription pour le développement du "Populaire"[226].
1940-1945
le 5 mai 1942, dissolution du conseil municipal[227],[228].
le 22 juin 1942, modification des délégations spéciales[229].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Jumencourt est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le , issue de la fusion de la communauté de communes des Vallons d'Anizy et de la communauté de communes du Val de l'Ailette. Son siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[230].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[231]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[231], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[232].
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1917
1924
Alfred Potet
1945
1952
M. D'herbe
1952
1966
André Martin
1966
1969
Albert Réné
1969
1971
Jacques Martin
1971
1973
Maurice Réné
1973
1980
M. Le Fol
1980
1987
Madame Georgelin
1987
mars 2001
Albert Freitas
mars 2001
mai 2020
Jacques Martin
DVD
mai 2020
En cours (au 23 mai 2020)
Rodrigue Marouzé
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[233]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[234].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en diminution de 9,03% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
223
261
236
274
348
325
313
322
291
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
296
307
285
238
251
258
194
200
172
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
182
169
167
113
150
125
112
101
118
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
108
109
98
94
111
119
149
153
154
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
146
141
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[235] puis Insee à partir de 2006[236].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Jumencourt n'a pas d'église[237],[238]; l'église de Landricourt est à 1km.
Monument aux morts.
Croix de chemin.
Monument aux morts.
Croix de chemin.
Mairie-école 2015.
Personnalités liées à la commune
Michel Arrighi, cascadeur. Incroyable mais vrai - Émission du 18 octobre 1981[239] à la 23e minute.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Aisne.
Blason
Parti: au 1er d'argent à deux fasces ondées d'azur, celle en pointe plus petite, au 2d de sinople à un bouquet de trois épis de blé tigés et feuillés d'or et liés de gueules; le tout sommé d'un chef d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre potencées d'or[240].
Détails
Le chef vient du blason du département de l'Aisne. Le champ de sinople et le blé évoquent l'agriculture et les ondes l'Ailette et l’Oussent, son affluent, qui arrosent la commune. Création de Jean-François Binon adoptée en .
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes., Imprimerie Nationale, , 364p., p.208
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«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Didier Merle, Stratotype du Lutétien, Paris, Muséum national d'Histoire naturelle, BRGM, , 288p., p.83
Nouvelles archives du Muséum d'histoire naturelle, tome premier, Paris, Masson et Cie, , 33p. (lire en ligne), p.15, 16
Samuel Henry Berthoud, Les petites chroniques de la science, Paris, Garnier, , 488p. (lire en ligne), p.295
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