Ille-sur-Têt[ij syʁ tɛt]Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Pour les articles homonymes, voir Ille (homonymie).
Ille-sur-Têt
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Pyrénées-Orientales
Arrondissement
Prades
Intercommunalité
Communauté de communes Roussillon Conflent (siège)
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Boulès, la Riberette, le Gimeneill, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ille-sur-Têt est une commune rurale qui compte 5 513 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Illois ou Illoises.
Toponymie
En catalan, le nom de la commune est Illa ['iʎə] ou (improprement) Illa de Tet[1].
Au IXesiècle, le nom est attesté sous la forme Yla[2]. En 1793, le nom de la commune est Ille et devient officiellement Ille-sur-Têt le [3],[4].
L'origine du nom pourrait être le latin insula «île», avec un sens dérivé de «terres destinées à l'arrosage, situées près de la rivière»[5]. Il peut aussi s'agir d'un composé il-ia, sur la base du mot aquitainili «ville»[2] ou de la racine du mot ibère apparenté ilti, iltiŕ «ville»[6].
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune d'Ille-sur-Têt se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 23 km à vol d'oiseau de Perpignan[7], préfecture du département, à 17 km de Prades[8], sous-préfecture, et à 14 km du Le Soler[9], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Ille-sur-Têt fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[11].
La superficie de la commune est de 3 167 hectares. L'altitude varie entre 110 et 446 mètres[3].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13].
Vue, en direction du sud-est, sur la commune d'Ille-sur-Têt. La ville d'Ille-sur-Têt (au centre et un peu à droite) se trouve près de la rivière Têt. Au nord-ouest de cette rivière se trouve un plateau granitique (de date hercynienne, environ 300 millions d'années), que l'on voit ici avec des panneaux solaires.[14],[15]. Au sud-est de la Têt, autour de et au-delà de la ville, se trouve une série de terrasses fluviales récentes du Quaternaire. Au-delà (et au-delà de la commune) s'élèvent les collines des Aspres, où certaines formations ont plus de 500 millions d'années. La plaine du Roussillon (Néogène et Quaternaire) s'étend à l'est (à gauche).
Orgues d’Ille-sur-Têt
Le village est également géologiquement caractérisé par l'existence sur son territoire de cheminées de fées qui ont été nommées Orgues d'Ille-sur-Têt et qui ont été taillés dans des sédiments du Pliocène[16]. L'affleurement du Pilocène sur la commune se situe entre le pied du plateau granitique et la Têt, environ un kilomètre au nord de la ville.
Hydrographie
La commune est traversée par la Têt (au nord), ainsi que par son affluent le Boulès (au sud).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Thuir», sur la commune de Thuir, mise en service en 1993[22] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[23],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15°C et la hauteur de précipitations de 576,3 mm pour la période 1981-2010[24].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 23 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[26], à 15,7°C pour 1981-2010[27], puis à 16,1°C pour 1991-2020[28].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29]:
le «plateau de Rodès et de Montalba» (2 677ha), couvrant 5 communes du département[30] et
la «vallée de la Têt de Vinça à Perpignan» (554ha), couvrant 10 communes du département[31]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[29]:
le «massif des Aspres» (28 819ha), couvrant 37 communes du département[32];
le «massif du Fenouillèdes» (34 157ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[33].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Ille-sur-Têt.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Ille-sur-Têt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[34],[I 2],[35].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 7 597 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9%), cultures permanentes (38,5%), zones agricoles hétérogènes (7,4%), forêts (4,9%), zones urbanisées (4,8%), prairies (0,5%)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La route nationale 116 traverse la commune d'est en ouest. Celle-ci est aussi un des points d’accès à la région des Fenouillèdes (vers Montalba-le-Château ou Bélesta).
De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune: la 511 (Rabouillet - Ille-sur-Têt), 512 (Corbère - Perpignan), 513 (Rodès - Ille-sur-Têt), 520 (Prades - Perpignan).
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Ille-sur-Têt est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[37],[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[39],[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[41]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[42].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[43].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[44].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[45].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ille-sur-Têt est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].
Histoire
Dans le cadre de la guerre des faucheurs, 5 000 soldats espagnols dirigés par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre pièces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaqué la cité du 23 au . Ils ont été repoussés par les 600 Français de George Stuart, 9e Seigneur d'Aubigny. La résistance de la population et la menace de l'arrivée des renforts français ont découragé les espagnols qui ont levé le siège.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune d'Ille est choisie pour être le chef-lieu du canton d'Ille. Celui-ci est supprimé en 1801 et Ille est alors rattachée au canton de Vinça qu'elle ne quitte plus par la suite[3],[4].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de la Têt.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[47],[48].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Orientales.
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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[54].
Ville fleurie: deux fleurs attribuées par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[55].
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1358
1365
1378
1424
1470
1515
1553
1643
1693
25 f
241 f
160 f
3 f
211 f
256 f
238 f
338 f
394 f
Évolution de la population, suite (1)
1709
1720
1730
1765
1767
1774
1789
-
-
394 f
443 f
499 f
1 100 H
2 049 H
1 998 H
478 f
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Notes:
1358: pour Reglella;
1365: dont 16 f pour Cases Noves et 22 f pour Reglella;
1378: dont 8 f pour Cases Noves et 9 f pour Reglella;
1424: pour Cases Noves;
1774: pour Isle-Retglelle et Saint-Michel-des-Lhottes.
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[57].
En 2019, la commune comptait 5 513 habitants[Note 9], en augmentation de 2% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 904
2 076
2 356
2 666
3 102
3 216
3 171
3 291
3 262
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 260
3 258
3 332
3 415
3 538
3 386
3 397
3 341
3 298
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 245
3 183
3 254
3 024
3 209
3 652
3 765
4 250
4 537
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
5 074
5 262
5 258
5 249
5 095
4 993
5 211
5 278
5 405
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 436
5 513
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Ille-sur-Têt dispose de deux écoles maternelles publiques (98 et 99 élèves en 2013)[64],[65], de deux écoles primaires publiques (238 et 142 élèves en 2013)[66],[67] et d'un collège public[68],[69].
Foires: mardi de la Passion, dernier dimanche de juin, , [70];
Marché: tous les mercredis et vendredis matin[71];
Événement(s): Désertival
Santé
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Sports
Ille-sur-Têt compte un club de rugby à XIII: Ille XIII.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 2 476 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 5 327 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 790 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 33% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,1% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 007 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6% d'actifs (55,9% ayant un emploi et 14,7% de chômeurs) et 29,4% d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 1 609 emplois en 2018, contre 1 626 en 2013 et 1 551 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 773, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8%[I 14].
Sur ces 1 773 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 715 travaillent dans la commune, soit 40% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 78,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8% les transports en commun, 14,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
398 établissements[Note 13] sont implantés à Ille-sur-Têt au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
398
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
30
7,5%
(8,7%)
Construction
50
12,6%
(14,3%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
123
30,9%
(30,5%)
Information et communication
4
1%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
17
4,3%
(3%)
Activités immobilières
21
5,3%
(6,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
38
9,5%
(13%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
77
19,3%
(13,9%)
Autres activités de services
38
9,5%
(8,5%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9% du nombre total d'établissements de la commune (123 sur les 398 entreprises implantées à Ille-sur-Têt), contre 30,5% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[72]:
Groupe Saveur des Clos - GSC, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (36 142 k€)
Discountille, supermarchés (3 749 k€)
Clos des Costières, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (3 730 k€)
Agridepot, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (1 747 k€)
SARL du Realet, culture de fruits à pépins et à noyau (776 k€)
Les cycles Caminade est une entreprise siègeant sur la commune.
Agriculture
La commune est dans la «plaine du Roussilon», une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[73]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 283 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 175 en 2000 puis à 86 en 2010[75] et enfin à 52 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 82% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73% de ses exploitations[76],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1494 ha en 1988 à 1195 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 23 ha[75].
L'Hospici d'Illa ou hospice Saint-Jacques (Classé MH(1987));
Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt.
Le monastère Saint-Clément de Reglella (Inscrit MH(1993, Chapelle et vestiges de l'ancien monastère)): monastère en ruines de style roman située au lieu-dit Reglella;
L'église Saint-Sauveur de Casesnoves (Inscrit MH(1955));
L'hôtel d'Ardena (Inscrit MH(1984)), hôtel particulier du XVIIesiècle;
Une croix de cimetière du XVIesiècle (Classé MH(1892));
Le site des Orgues d'Ille-sur-Têt.
L'ermitage Saint-Maurice de Greulera Inscrit MH(1927).
Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt.
Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt.
Chapelle d'Ille-sur-Têt.
Chapelle Notre-Dame de Greolera.
Église Saint-Sauveur de Casesnoves
L'église Saint-Sauveur
Église Saint-Clément de Reglella
Église Sainte-Marie-la-Rodona
Église Saint-Étienne d'Ille-sur-Têt
L'église des Carmes
Ermitage Saint-Maurice de Greulera
Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt
Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt
Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt. L'église a été transformée en maison
Les Orgues
Personnalités liées à la commune
Joseph d'Albert (1722-1790): conseiller au Parlement de Paris, né et mort à Ille-sur-Têt;
François-Étienne Montégut (1758-1827): homme politique né à Ille-sur-Têt;
Amédée Artus (1815-1892): chef d'orchestre et compositeur mort à Ille-sur-Têt;
Jean Bardou (1799-1852): industriel né à Ille-sur-Têt;
Charles Dupuy (1851-1923): homme politique, fait citoyen d'honneur de la ville en 1893[77] et mort à Ille-sur-Têt;
Renée Vidal (1861-1911): chanteuse d'opéra ayant vécu et morte à Ille-sur-Têt;
Étienne Alart (1883-?): militant anarchiste et antimilitariste né à Ille-sur-Têt;
Simona Gay (1898-1969): poétesse, aquarelliste, sœur de Joseph-Sébastien Pons, née et morte à Ille-sur-Têt;
Xavier de Gaulle (1887-1955): résistant, ayant travaillé à Ille-sur-Têt;
Pierre Fouché (1891-1967): linguiste, né et mort à Ille-sur-Têt;
René Barande (1892-1976): graveur sur bois, spécialisé dans l'ex-libris, né à Ille-sur-Têt;
Jean Galia (1905-1949): joueur de rugby à XV et de rugby à XIII né à Ille-sur-Têt;
Louis Amade (1915-1992): parolier et préfet, né à Ille-sur-Têt;
Vincent Mestres (1932-): joueur de rugby à XIII et de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne aile, né à Ille-sur-Têt;
Gérard LLaury (1935-): joueur de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne centre, né à Ille-sur-Têt;
Paul Blanc (1937-): homme politique, né à Ille-sur-Têt;
Paul Loridant (1948-2020): homme politique, né à Ille-sur-Têt.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
D'azur à la bannière carrée d'argent.
Culture populaire
La nouvelle de Prosper Mérimée, La Vénus d'Ille, se déroule à Ille-sur-Têt.
Voir aussi
Bibliographie
Émile Delonca et Léon Delonca, Un village en Roussillon: Illa, terra de Rosselló, Perpignan, Impr. du Midi, , 436p. (BNF32012190)
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[74].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans: BRGM Éditions, 2018, (ISBN978-2-7159-2660-8), site 8, pages 70-71.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article87878, notice JUSTAFRÉ Lucie, Marie, Marguerite, dite Lucette [plus connue depuis les années 1950 sous le nom de PLA-JUSTAFRÉ Lucette]. par André Balent, version mise en ligne le 5 juillet 2010, dernière modification le 29 décembre 2017.
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
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