Bouleternère Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.
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Bouleternère | |
![]() Vue générale de Bouleternère. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Pyrénées-Orientales |
Arrondissement | Prades |
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent |
Maire Mandat |
Pascal Trafi 2020-2026 |
Code postal | 66130 |
Code commune | 66023 |
Démographie | |
Gentilé | Bouleternerois(e) |
Population municipale |
949 hab. (2019 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 39′ 02″ nord, 2° 35′ 14″ est |
Altitude | Min. 160 m Max. 612 m |
Superficie | 10,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Canigou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Boulès. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bouleternère est une commune rurale qui compte 949 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bouleternérois ou Bouleternéroises.
La commune de Bouleternère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 14 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 21 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Rodès (2,2 km), Saint-Michel-de-Llotes (3,0 km), Ille-sur-Têt (3,6 km), Casefabre (4,4 km), Vinça (4,8 km), Rigarda (5,1 km), Montalba-le-Château (5,6 km), Corbère (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Bouleternère fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].
Rodès | Ille-sur-Têt | |
![]() |
Saint-Michel-de-Llotes | |
Boule-d'Amont | Casefabre |
La superficie de la commune est de 1 063 hectares. L'altitude varie entre 160 et 612 mètres[7].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
À Boulternère, le canal de Corbère[9] (une partie du canal royal de Thuir), dont l'origine remonte au XIVe siècle et qui achemine l'eau de la Têt jusqu'à Perpignan, passe par le lieu-dit Cantonada del Molí (Carrefour du Moulin). Sur cet emplacement ont existé un moulin à huile, qui fonctionna de 1794 à 1882, et un moulin à farine de 1856 à 1882. L'aménagement du carrefour actuel date de 1993.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eus », sur la commune d'Eus, mise en service en 1994[15]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 500,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[22] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[23].
Bouleternère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 2],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,5 %), cultures permanentes (28,5 %), forêts (21,1 %), zones urbanisées (2,9 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ligne 520 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Prades.
Le territoire de la commune de Bouleternère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[27],[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[33].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages des Bouillouses ou de Vinça sur la Têt[35].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bouleternère est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].
En catalan, le nom de la commune est Bulaternera[37].
Les anciennes mentions du nom donnent Bula en 1008, Bula Superana en 1020, Bula de Confluenti en 1145, Bula de Terrenera en 1303[38], Bula Terrenera au XVe siècle, Bulaternera en 1632, Boula Terranera en 1770. Le nom Bula d'Avall, par opposition à Boule-d'Amont, a aussi existé jusqu'au XIVe siècle[39].
Bula vient du nom de la rivière Boulès qui sépare Boule d'Amont et Bouleternère. L'origine du nom est sans doute dans la racine pré-latine Bul-Vol, employée pour les torrents ravinés, aux berges escarpées ou éboulées[39].
Ternera est une contraction de l'expression catalane terra negra (terre noire). La plaine située à l'est du Boulès est en effet constituée de riches terres noires, très fertiles, tandis que le secteur situé à l'ouest vers Boule-d'Amont est constitué de terres blanches aux sols argilo-silicieux et beaucoup plus pauvres. On y trouve d'ailleurs un lieu-dit Terra alba (terre blanche). Le col voisin s'appelle également col de Ternère[39].
Prosper Mérimée, dans sa nouvelle La Vénus d'Ille, invente une fausse étymologie mi-grecque, mi-phénicienne. C'est M. Peyrehorade, découvreur de la statue qui donne le nom de ce récit, qui, à partir d'une inscription incomplète en latin (VENERI TVRBVL...) trouvée sur la Vénus, reconstitue cette toponymie fantaisiste. Mérimée, dans cette nouvelle, utilise le personnage de M. Peyrehorade pour critiquer les érudits locaux du XIXe siècle, souvent prompts à s'enflammer pour leurs découvertes et qui, par ignorance et fatuité, propagent une pseudo-science remplie d'erreurs et d'approximations. La toponymie est un domaine dans lequel ce manque de rigueur a été particulièrement actif.[réf. souhaitée]
Le territoire de Bouleternère fait tout d'abord partie du comté de Roussillon, mais sa position stratégique lui vaut d'être rattaché au comté de Conflent vers l'an 878. Au Xe et XIe siècles, l'abbaye Saint-Michel de Cuxa possède de nombreux alleus à Bouleternère, mais la seigneurie elle-même est entre les mains des comtes de Cerdagne, puis dès 1117 des comtes de Barcelone. Elle revient au Roussillon lorsque Jacques II de Majorque l'inféode à Pierre de Fenouillet le . Lorsque ce dernier est fait vicomte d'Ille par le roi Sanche de Majorque le , la seigneurie de Bouleternère y est de fait intégrée[38].
À la fin du XVe siècle, Bouleternère obtient le titre de vila et siège au cort à Perpignan. En 1542, le dauphin de France, le futur Henri II assiège Bouleternère, saccage la ville et tue les 3 consuls.[réf. nécessaire]
En 1790, la commune de Bouleternère est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[40],[7].
À compter des élections départementales de 2015, la commune de Bouleternère rejoint le nouveau canton du Canigou.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Isidore Pontich | ||
1792 | 1793 | Athanase Guiry | ||
1793 | 1795 | François Guimbert | ||
1795 | 1799 | Sulpice Taix | ||
1799 | juin 1815 | Athanase Guiry[42] | ||
juin 1815 | ? | Jean Marmer[42] | ||
? | 1821 | Athanase Guiry | ||
1821 | 1830 | Hyacinthe de Pallarès | ||
1830 | 1831 | Jacques Sicart-Blanc | ||
1831 | 1834 | Laurent Gaspard | ||
1834 | 1840 | Joseph Rebardy | ||
1840 | 1848 | Isidore Riubanys | ||
1848 | 1852 | Jean Bernadach | ||
1852 | 1868 | Joseph Guiry | ||
1868 | 1874 | Jean Trie | ||
1874 | 1876 | Joseph Noë | ||
1876 | 1886 | Jean Trie | ||
1886 | 1908 | Joseph Bernadach | ||
1908 | 1912 | Raymond Sabardeil | ||
1912 | 1919 | André Mary | ||
1919 | 1924 | Achille Forgues | ||
1924 | 1924 | Joseph Mercure | ||
1924 | 1927 | André Paysa | ||
1927 | 1941 | François Sabardeil | ||
1941 | 1944 | François Baux | ||
1944 | 1952 | François Garrigue | ||
1952 | 1983 | Jules Gaspard[43] | UP puis PSA puis PSU puis SFIO puis PS |
Agriculteur |
1983 | En cours | Jean Payrou[44],[45] | DVG | Agriculteur retraité |
L'eau du forage privé au lieu-dit Grabas à Bouleternère est classée en 2011[46] :
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
1365 | 1378 | 1515 | 1553 | 1643 | 1709 | 1720 | 1730 | 1767 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
47 f | 36 f | 57 f | 45 f | 150 f | 174 f | 170 f | 154 f | 604 H |
1774 | 1789 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
154 f | 171 f | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2019, la commune comptait 949 habitants[Note 8], en augmentation de 4,75 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
817 | 651 | 730 | 848 | 840 | 943 | 922 | 934 | 925 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
918 | 862 | 857 | 960 | 868 | 738 | 749 | 729 | 722 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
759 | 741 | 732 | 660 | 632 | 661 | 683 | 665 | 699 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
818 | 885 | 739 | 728 | 625 | 643 | 760 | 777 | 880 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
935 | 949 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[50] | 1975[50] | 1982[50] | 1990[50] | 1999[50] | 2006[51] | 2009[52] | 2013[53] |
Rang de la commune dans le département | 59 | 73 | 78 | 86 | 86 | 87 | 87 | 88 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Le secteur du collège est Ille-sur-Têt[54].
Bouleternère est un passage prévu lors de la 15e étape du Tour de France 2021 (Céret-Andorre-la-Vieille) à 35,3 km après le départ de Céret[56].
En 2018, la commune compte 422 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 981 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 410 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 8,9 % | 12,5 % | 12,9 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 125 emplois en 2018, contre 134 en 2013 et 134 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 385, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,5 %[I 11].
Sur ces 385 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 685 €[I 14].
Ressources principales : agriculture fruitière.
Il a été installé un système de puisage des eaux potables en profondeur qui permet de desservir les villages environnants de même un système d'arrosage a été développé permettant de restreindre au maximum les réserves en eaux pour un arrosage en toute maîtrise.
Tous les bâtiments sont construits sur un massif de schistes, dont l'exploitation a été florissante au siècle dernier.
Blasonnement de la commune :
D'azur au lion d'argent tenant de sa dextre une fleur de lys d'or.
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