VinçaÉcouter ou Vinçà (catalan) est une commune située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, la Lentillà, la rivière de Tarérach et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vinça est une commune rurale qui compte 2 131 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Vinça et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Vinçannais ou Vinçannaises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Vinça se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 9 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 22 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4]:
Rigarda (2,3 km), Rodès (3,0 km), Joch (3,1 km), Finestret (3,5 km), Marquixanes (3,5 km), Espira-de-Conflent (4,0 km), Arboussols (4,1 km), Bouleternère (4,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Vinça fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
Formations du Pliocène inférieur, Lac des Escoumes, Vinça[7],[8]. Il y a environ 5 Ma, le niveau de la mer Méditerranée s'est élevé rapidement (la "transgression zancléenne"). La mer est montée presque jusqu'à Vinça. Elle a laissé des couches marines (deltaïques) de sable et de gravier, représentées par la couche inférieure (de couleur plus claire) des deux couches visibles sur cette image. La couche supérieure, de couleur rouille, est d'origine continentale ("fluviotorrentiel")[9]. Elle contient une variété de gros galets apportés par le "paléo-Têt" depuis les collines et les montagnes de l'intérieur - granit, gneiss, marbre, schiste, quartzite, etc[10].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[11].
Hydrographie
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales»[13], d'une superficie de 2 437ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[15]:
les «coteaux du Fenouillèdes et Roc del Maure» (1 147ha), couvrant 5 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15]:
le «massif du Fenouillèdes» (34 157ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[17].
Urbanisme
Typologie
Vinça est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[I 2],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vinça, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 3 157 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (29,3%), eaux continentales[Note 7] (21,1%), zones agricoles hétérogènes (19,3%), zones urbanisées (14,3%), forêts (8,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vinça est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[21],[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[24]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[25].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[27].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1355
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
1767
118 f
124 f
67 f
102 f
98 f
98 f
259 f
304 f
1 613 H
Évolution de la population, suite (1)
1774
1789
-
-
-
-
-
-
-
1 577 H
393 f
-
-
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 2 131 habitants[Note 8], en augmentation de 9% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 334
1 657
1 794
1 891
2 004
2 066
2 040
2 021
2 131
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 054
1 943
1 983
2 144
2 111
1 910
1 792
1 711
1 574
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 732
1 644
1 708
1 664
1 593
1 517
1 524
1 532
1 609
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 610
1 622
1 587
1 589
1 655
1 666
1 833
1 880
1 955
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 111
2 131
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Note: À partir de 1790, la population de Sahorle est recensée avec celle de Vinça.
En 2018, la commune compte 1 025 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 095 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 120 €[I 8] (19 350 € dans le département[I 9]). 37% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (42,1% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 114 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3% d'actifs (57,8% ayant un emploi et 13,5% de chômeurs) et 28,7% d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 324 emplois en 2018, contre 345 en 2013 et 346 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 648, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,7%[I 14].
Sur ces 648 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 189 travaillent dans la commune, soit 29% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6% les transports en commun, 10,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
160 établissements[Note 12] sont implantés à Vinça au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
160
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
12
7,5%
(8,7%)
Construction
21
13,1%
(14,3%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
40
25%
(30,5%)
Information et communication
4
2,5%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
4
2,5%
(3%)
Activités immobilières
12
7,5%
(6,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
19
11,9%
(13%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
35
21,9%
(13,9%)
Autres activités de services
13
8,1%
(8,5%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 160 entreprises implantées à Vinça), contre 30,5% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46]:
Macyva, commerce d'alimentation générale (625 k€)
Deixonne Michel Bio, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (173 k€)
Presse Vincanaise, commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé (127 k€)
Financiere Du Cpa, activités des marchands de biens immobiliers (5 k€)
Agriculture
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 102 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 45 en 2000 puis à 22 en 2010[49] et enfin à 13 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 87% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73% de ses exploitations[50],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 349 ha en 1988 à 159 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 12 ha[49].
La diversité de cépages présents permet de produire des vins de type A.O.P « Côtes-du-Roussillon » et I.G.P « Côtes-catalanes » en blanc, rosé et rouge. Les vins produits localement sont commercialisés par la cave coopérative ainsi que par deux caves particulières[51].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Croix de cimetière du XVesiècle (Classé MH(1910));
Croix Noell de la première moitié du XVesiècle (Classé MH(1989));
Église Saint-Julien-et-Sainte-Baselisse de Vinça, église paroissiale (Classé MH(1987));
Église Saint-Pierre de Belloch: ancien prieuré qui dépendait de l’abbaye d'Aurillac (Inscrit MH(1974));
Façade de l'église Saint-Julien-et-Sainte-Baselisse
Église Saint-Pierre
Personnalités liées à la commune
Joseph Fabre (1741-1819): homme politique né et mort à Vinça;
Louis Ribes (1756-vers 1830): homme politique né et sans doute aussi mort à Vinça;
Sébastien Escanyé (1759-1832): homme politique mort à Vinça;
Ferdinand Escanyé (1795-1874): homme politique né à Vinça;
Bernard Alart (1824-1880): archiviste et historien né et mort à Vinça;
Jules Alart (1876-1965): banquier né à Vinça.
Héraldique
Blason
D'azur, à trois fleurs de lys d'or mal ordonnées, la première surmontée d'une couronne du même et accompagnée à dextre d'une lettre capitale V et à senestre d'une lettre capitale I, les deux de la pointe accompagnées entre elles de deux lettres capitales N et C soutenues d'une lettre capitale A, toutes d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.194-195.
Carte IGN sous Géoportail
Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
Cette combinaison particulière de dépôts marins et continentaux est expliquée plus en détail, avec des illustrations, dans: Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans: BRGM Éditions, 2018, (ISBN978-2-7159-2660-8), site 7, pages 68-9. "Site 7" concerne la carrière de "Bente Farine", Néfiach, où l'on trouve des formations similaires.
Ces formations du Pliocène sont très sensibles à l'érosion par ravinement, comme le montre l'image ci-dessus. Ce type d'érosion atteint sa forme la plus spectaculaire dans les Orgues d'Ille-sur-Têt, à 8 kilomètres au nord-est de Vinça. Voir aussi Le Goff et al, site 8, pages 70-71.
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Étienne Frénay, «Escanyé (Sébastien)», dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol.1 Pouvoirs et société, t.1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699p. (ISBN9782908866414).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
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