Héricourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le site de la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[1].
Urbanisme
Typologie
Héricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (85,4%), prairies (9,7%), zones urbanisées (4,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Village attesté comme Herikortis (1072), Lehericort (1213)[réf.nécessaire].
D'un nom de personne germanique Heiric + cortem (court)[9].
Histoire
Héricourt était avant la Révolution française le siège d'une seigneurie dont les titulaires figurent parmi les personnalités liées à la commune[10].
Héricourt a également donné son nom à une famille de la noblesse[11].
Politique et administration
Héricourt dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Elle fait partie du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Héricourt.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [13] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[14]. À l'initiative des intercommunalités concernées[15], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de: - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[16]; - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants; - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [17],[18].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [19].
Liste des maires
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
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Circonscriptions administratives
Articles connexes: Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
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Circonscriptions électorales
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
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Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Agriculteur[23] Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 87 habitants[Note 3], en diminution de 16,35% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
162
163
153
150
183
170
183
173
178
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
179
217
223
209
221
201
182
163
143
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
150
156
146
153
141
140
135
131
126
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
105
100
85
102
100
98
105
103
106
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
98
87
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,3% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 46 hommes pour 45 femmes, soit un taux de 50,55% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,4
90 ou +
0,0
11,9
75-89 ans
9,8
16,7
60-74 ans
22,0
23,8
45-59 ans
26,8
21,4
30-44 ans
17,1
16,7
15-29 ans
9,8
7,1
0-14 ans
14,6
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Équipements communaux
La mairie a été déplacée dans un ancien garage en 2015/2016, ainsi qu'un city stade[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Léger, édifiée au centre du village, est mentionnée dans un cartulaire de l’abbaye d'Auchy-les-Hesdin en . L'édifice actuel date des XVIeetXVIIesiècles. La chapelle latérale et le chœur datent sans doute du XVIIIesiècle[32]
Le monument aux morts.
L'église.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Famille de Héricourt
Baudouin de Héricourt a épousé Frémine de Créqui (Famille de Créquy).
Adam de Héricourt est le fils de Baudouin.
Henri de Héricourt, fils d'Adam, est écuyer, seigneur de Canlers. Il a épousé Isabeau de la Rozière, fille de Charles, seigneur de Ribaucourt, (Ribeaucourt?).
Nicolas de Héricourt, fils d'Henri, écuyer, seigneur d'Héricourt et de Canlers. Il s'est marié avec Claude de Septfontaine, fille de Jean.
Antoine de Héricourt, frère de Nicolas, était chevalier de Malte[33].
Charles Ier de Héricourt, fils de Nicolas, écuyer, seigneur d'Héricourt, de Canlers, Warvillers et de Senescauville, gentilhomme de la chambre de feu Charles II de Bourbon, (maison de Bourbon), légat du pape à Avignon, oncle d'Henri IV. Il a épousé Marie d'Ocoche.
Charles II de Héricourt, second fils de Nicolas, a épousé Marguerite d'Anglarre, nièce du comte de Grandpré. Antoine de Héricourt, frère de Nicolas,
Antoine de Héricourt, fils de Charles, écuyer, seigneur d'Héricourt, et de Canlers, natif d'Arras, reçoit le , des lettres de chevalerie, données à Bruxelles[11].
Seigneurs d'Héricourt
Alexis Charles de Fiennes, seigneur d'Héricourt et de Condolle, mayeur (maire) de Saint-Omer, où il a rendu de grands services au souverain depuis que cette ville est retournée à la France, reçoit en , des lettres de chevalerie données à Chambord[10].
François de Salperwick, seigneur d'Héricourt, reçoit en octobre 1705, des lettres données à Fontainebleau, lui permettant de relever le titre de marquis de Grigny. François de Salperwick et sa femme Marie Charlotte de Harchies déclarent consentir à ce qu'Antoinette Philippe de Bassecourt jouisse sa vie durant de la terre de Grigny. François de Salperwick est seigneur du Fresnoy, Crehem, Hestruval, Plumoison, Quiesy, Ristade, Marconnelle, Héricourt et Leuzeux, mousquetaire de la seconde compagnie de la garde du roi, commandée par le sieur de Jouvelle, a assisté aux prises de Valenciennes, Cambrai, Saint-Omer, à la bataille de Cassel. Il est fils de feu Louis de Salperwick et d'Antoinette Philippe de Bassecourt et neveu de Jean Baptiste de Bassecourt, marquis de Grigny. Il peut relever ce titre de marquis en y ajoutant et y incorporant les terres de Fresnoy, Quisy et Marconnelle qui relèvent aussi du château d'Hesdin, pour en jouir après le décès de sa mère qui suivant les intentions de son frère, lui avait fait don de la terre de Grigny par acte du 17 janvier 1703[34].
Louis François Joseph de Servins, seigneur d'Héricourt, est un ancien capitaine de grenadiers du régiment Dauphin. Fait chevalier en juin 1760 par lettres données à Versailles, il était déjà à cette date chevalier de Saint Louis[35]. En août 1779, des lettres données à Versailles accordent à Louis François Joseph Servins d'Héricourt, membre de la noblesse des États d'Artois, le titre de marquis avec permission de l'affecter à celle de ses terres que bon lui semble. Il sert depuis trente-trois ans sous les armes, a fait les guerres d'Italie, de France, d'Allemagne, a été blessé à la bataille de Parme, et descend d'une ancienne famille qui a pris de bonnes alliances et dont plusieurs membres sont morts les armes à la main[36].
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi: deux écus accolés: D’argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles du champ, D’azur au croissant d’or, accompagné de cinq étoiles d’argent, trois en chef 2.1 et 2 en pointe.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 55, lire en ligne
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p.29.
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
«Héricourt - L’ancien maire Jacques Dupas conserve son amertume», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
S. B., «Sévère mise au point de Jacques Dupas», L'Abeille de la Ternoise, no8462, , p.20.
Alexis Degroote, «Héricourt – «Démontrer que le village a toujours sa place sur le territoire»: Les projets des maires: Amener du lien entre les habitants, jouer la carte de la transparence… Tels sont les leitmotivs du nouveau maire Mickaël Poillion et de son équipe. Un conseil qui a déjà entamé plusieurs chantiers depuis le début du mandat.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Anne-Sophie Hache, «À Héricourt, l’exemple d’une ferme où «on fait autrement»: C’est un parfum. Pas la puanteur des bouses, ni l’odeur aigre qu’exhale le cuir chaud des vaches couchées sur la paille, mais le doux, l’enveloppant parfum du foin séché. Il éclate dans la vapeur que les bêtes crachent de leurs naseaux en fins nuages, dans l’étable traversée de courants d’air, dans l’humidité froide de ce matin de février, comme au beau milieu de l’été», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Anthony Hoyer, «L'Abeille se pose à … Héricourt «Nous œuvrons afin que les habitants aient des infrastructures pour se réunir»», L'Abeille de la Ternoise, nos8573-1622, , p.24.
Anthony Hoyer, «Église Saint-Léger: Des ‘‘menus’’ travaux sont prévus», L'Abeille de la Ternoise, nos8573-1622, , p.24.
Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, Paris, 1891, Alp. Desaide, col. 119
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 378, lire en ligne.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 93, lire en ligne.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 114, lire en ligne.
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