Croisette est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Croisette.
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Croisette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72,3%), prairies (22,3%), zones urbanisées (5,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Crucicolæ juxta Sti Pauli oppidum (1066); Crusetes (1113); Cruceolæ (1153); Crosietes (xiie siècle); Croisettes (1209); Crosetes (1239); Croisetes (1293); Croissettes (1298); Croissetes et Les Croysetes (xiiie siècle); Croisètes en Ternois (1338); Croizette (1469)[8].
Croisette: croisement de deux routes.
Histoire
La principauté de Croisette était une possession de l'abbesse de Messines, de la province de Flandre-Occidentale (Belgique).
Celle-ci fut donnée à l'abbaye en 1080, par Robert le Frison, comte de Flandre. L'abbesse de Messines était alors comtesse de Messines, princesse de Croisette et dame de Noorschote et de Deulemont.
L'abbaye possédait deux fermes, l'Abbaye et l'Abiette. Celles-ci furent vendues en 1890 par l' Institution royale de Messines, héritière de l'abbaye.
Un Inventaire analytique et chronologique des chartes et documents appartenant aux archives de l'ancienne abbaye de Messines (1876) est accessible et très facilement téléchargeable[9].
Robert de Wignacourt, seigneur sur l'actuelle commune de Croisette, meurt à la bataille d'Azincourt en 1415[10].
Pendant la Première guerre mondiale, après la bataille de l'Artois (mai-juin 1915), par exemple en fin juin 1915-juillet 1915, plusieurs communes proches de Saint-Pol-sur-Ternoise, en arrière du front, (Croisette, Wignacourt (dépend de Croisette), Guinecourt, Siracourt, Linzeux, ont servi de lieux de cantonnement pour les troupes (récupération, marches, exercices divers, tirs , lancers de grenade[11],...
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du St Polois créée en 2013.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de:
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15];
- la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].
Circonscriptions administratives
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Croisette.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais.
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Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2019, la commune comptait 266 habitants[Note 4], en diminution de 16,09% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
335
466
557
530
528
547
539
503
507
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
517
559
580
505
519
476
485
438
450
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
441
438
401
348
313
311
295
272
301
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
293
287
297
325
302
308
308
308
317
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
278
266
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,7% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 129 hommes pour 147 femmes, soit un taux de 53,26% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,4
6,4
75-89 ans
13,6
24,8
60-74 ans
24,5
18,6
45-59 ans
15,5
20,4
30-44 ans
16,3
14,3
15-29 ans
12,6
15,4
0-14 ans
16,1
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[26]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Notre-Dame de Messines ou chapelle des Vierges de Messines.
Le jardin de Marie-Ange, jardin d'un hectare, créé en 1983[27].
L'église Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune
Princesses de Croisette et abbesses de Messines:
de 1065 à 1075 Faisillis
de 1075 à 1101 Nathalie
de 1101 à 1141 Ogine
de 1141 à 1164 Adélaide ou Alix de France
de 1164 à 1176 Béatrix I de Warneton
de 1176 à 1185 Agnès I de France
de 1185 à 1187 Gertrude
de 1187 à 1214 Isabelle I
de 1214 à 1223 Béatrix II
de 1223 à 1248 Agnès II de Saint-Omer
de 1248 à 1291 Marguerite I de Créquy
de 1291 à 1306 Marie I de Torchi
de 1306 à 1321 Jeanne de Créqui
de 1321 à 1328 Aélis d'Aussij
de 1328 à 1357 Marguerite II de Morbecque
de 1357 à 1379 Béatrix III de Danebruc
de 1379 à 1396 Marguerite III d'Oultre
de 1396 à 1417 Guillemine de Louvigny
de 1417 à 1440 Isabelle II de Steelandt
de 1440 à 1466 Agnès III de Craon
de 1466 à 1478 Jacqueline I d'Hazebrouck
de 1478 à 1510 Agnès IV d'Averoudt d'Helfault
de 1510 à 1514 Isabelle III de Morbecque
de 1515 à 1560 Jeanne I de Ghistelles
de 1561 à 1594 Jacqueline II de Haynin
de 1595 à 1609 Antoinette de Morbecque
de 1610 à 1618 Jeanne II de Baillencourt
de 1618 à 1642 Anne I d'Anthin
de 1643 à 1679 Isabelle IV du Chastel de la Howarderie
de 1679 à 1706 Marie II Louise-Victoire de Créqui
de 1707 à 1731 Suzanne-Françoise de Ghistelles
de 1731 à 1750 Charlotte-Pétronille de la Tour de St-Quentin
de 1750 à 1770 Anne II Madeleine-Reine-Isabelle-Josèphe comtesse de Haudion avec devise: "L'Esperance me soutient". Elle est la dernière princesse de Croisette, l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche refusant de nommer une nouvelle abbesse de Messines-Princesse de Croisette.
Héraldique
Blason
Taillé: au 1er de gueules à la Vierge d'argent, tenant un livre, au 2e d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules rangées en barre.
relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Louis Poillon a également été maire de la commune de Pozières
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
I. L. A Diegerick, Inventaire analytique & chronologique des chartes et documents appartenant aux archives de l'ancienne Abbaye de Messines, Bruges, Aimé de Zuttere, , 682p. (lire en ligne).
Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, , 9ebrigade,: J.M.O. 16 mars 1915-27 août 1915, p. 47-48, lire en ligne.
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
«Décès d’Alain Faye, maire honoraire de Croisette», La Voix du Nord,«Agriculteur, Alain Faye avait été élu pour la première fois au conseil en 1959. Il devient maire en 1961, le premier magistrat alors en place étant souffrant. Alain Faye sera maire jusqu’en 1965. Par la suite, il redeviendra conseiller puis adjoint à partir de 1975. En 1983, il retrouvera le fauteuil de maire qu’il occupera jusqu’en 1995».
«Croisette: cinquième mandat de maire pour Claude Bachelet», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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