Siracourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Siracourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86,9%), zones agricoles hétérogènes (13,1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Énergie
Deux éoliennes, implantées entre Beauvois et Siracourt, ont été mises en service en 2016 par Enertrag avec le soutien de l'ancienne communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois. Elle complètent un parc éolien qui comprend 21 aérogénérateurs dans le Pays du Ternois[8].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Siliacurt (1161); Siliacourt, Ciriacourt (1205); Ciriacurt, Seriacourt (1212); Siriaucourt (1296); Siraucourt (1430); Chiracourt (1528); Ciraucourt (1530); Cyraucourt (1546)[9].
Histoire
Pendant la Première guerre mondiale, après la bataille de l'Artois (mai-juin 1915), entre le et le , plusieurs communes proches de Saint-Pol-sur-Ternoise, en arrière du front, (Croisette, Wignacourt (dépend de Croisette), Guinecourt, Siracourt, ont servi de lieux de cantonnement pour les troupes (récupération, marches, exercices divers, tirs , lancers de grenade[10]...
Une partie de l'abri des V1.Sur le toit de l'abri.
En ,les Allemands décidèrent de créer des bases fortes de lancement d’armes du type V (V1, V2, V3). Les travaux de construction d’une base V1 commencèrent en , la main-d’œuvre étant composée de prisonniers russes. Le bâtiment devait avoir une longueur d’environ 200 m et une largeur de 45 m et devait abriter environ 150 engins V1 amenés par voie ferrée. Une rampe, dirigée vers Londres, devait être aménagée au milieu de l'abri. La technique de construction, développée à l'époque, consistait à creuser des tranchées de 4 m de large, à les remplir de béton, puis la voûte, qui s'appuyait sur ces murs et sur le sol, était coulée. Ensuite, la terre était enlevée entre les murs[réf.souhaitée].
Les travaux furent découverts par la reconnaissance aérienne alliée en . Les premiers bombardements eurent lieu le , mais au total ce sont 27 attaques qui eurent lieu sur le village qui reçut environ 5 000 tonnes de bombes[réf.souhaitée]. Le site fut abandonné par les Allemands en .
Après le conflit, il a fallu reconstruire le village. Après avoir déminé et nettoyé le territoire, les sinistrés firent appel à des architectes: Jean-Fréderic Battut, Robert Warnesson, René Hosxe. Afin de rester dans les montants des dommages de guerre, ils utilisèrent des éléments de préfabrication pour bâtir les fermes et bâtiments publics. Les fermes sont composées de travées dont le nombre varie selon l’importance de l’exploitation, la partie habitation étant incorporée dans le bâtiment. Le village fut reconstruit entre 1949 et 1951[11].
Ferme reconstruite après la guerre.
Ferme reconstruite après la guerre.
Église Saint-Germain.
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de:
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15];
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
La commune fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Siracourt.
Circonscriptions électorales
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en augmentation de 4,21% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
150
126
158
165
165
182
183
191
184
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
186
198
207
208
208
204
180
172
151
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
167
158
143
134
140
145
133
115
143
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
143
158
163
140
223
228
239
242
261
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
266
272
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 140 hommes pour 126 femmes, soit un taux de 52,63% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,6
4,3
75-89 ans
5,6
14,3
60-74 ans
15,9
22,1
45-59 ans
19,8
24,3
30-44 ans
26,2
10,0
15-29 ans
7,9
24,3
0-14 ans
23,0
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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L'église Saint-Germain, reconstruite en 1951 avec une nef unique en béton armé et une couverture en ardoises fibrociment, sur les plans des architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson[30].
Personnalités liées à la commune
Séraphin Pruvost (1849-1955), dernier vétéran français[réf.nécessaire] de la guerre franco-allemande de 1870 est né et mort à Siracourt.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: échiqueté d’argent et d’azur de six tires, au lambel de sable brochant en chef sur le tout.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Julien Leveque, «Les éoliennes ont été inaugurées, en grande pompe, mercredi dernier», L'Abeille de la Ternoise, nos8587-1636, , p.21«Épilogue après plus de dix ans de procédure - 2003: le Saint-Polois prend la compétence «vente et production d’énergies». Après validation du schéma éolien et l’étude faite par le Pays du Ternois, une enquête publique est menée en 2010. Un an plus tard, le permis de construire de Croisette est validé, mais pas celui de Beauvois-Siracourt. Passage par le tribunal administratif avant une obtention définitive en 2013, avant une mise en service effective en 2015. «La persévérance a gagné», soulignait Vincent Masureel, directeur général d’Enertrag France. Le conseiller départemental Claude Bachelet renchérit «Aujourd’hui, on peut se réjouir du résultat, se féliciter de la politique énergétique de l’intercommunalité, avec un produit fiscal qui profite à tous».
Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p.360.
Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 9ebrigade,: J.M.O. 16 mars 1915-27 août 1915, p. 47, lire en ligne.
«Le village», notice noIA62000821, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
Claude Vasseur (Clp), «Après plus de 30 ans au secrétariat de la mairie, la retraite pour Marie-France Lune: Dimanche dernier, Freddy Bloquet a présenté ses vœux à la population. Il a naturellement mis en avant les travaux de 2016 terminés, un gros chantier qui arrive et salué sa secrétaire de mairie, partie à la retraite», La Voix du Nord, (lire en ligne)«Entrée aux côtés de mon prédécesseur Gaston Montigny le , Marie-France s’est occupée de tous les dossiers qui ont rythmé la vie de la municipalité».
Alexis Degroote, «Siracourt: de gros chantiers à l’église et rue D’En-Bas pour une commune reconstruite après-guerre: Il a été question de travaux de voirie et d’aménagement à l’église, durant ce mandat. Mais aussi de nouvelles constructions, dans la commune. La présence d’un site inscrit aux Monuments historiques – le blockhaus – ne semble pas être un frein au développement de Siracourt où il reste encore des terrains viabilisés qui attendent d’autres familles…», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Siracourt - Freddy Bloquet et son équipe s’inscrivent dans la continuité», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Alexis Degroote, «Siracourt – «C’est l’investissement qui va primer durant ce mandat»: Le mandat a débuté sur les chapeaux de roues pour Freddy Bloquet et son conseil, avec des travaux au niveau du carrefour de la rue de la Chapelle. Et va se poursuivre sur un rythme soutenu avec notamment la mise aux normes de la défense incendie ou encore l’aménagement de la rue de Croix.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Siracourt: André Genelle est le nouveau maire du village», La Voix du Nord,«Lundi soir, le nouveau conseil municipal a été installé, à la salle des fêtes, à huis clos. Une séance qui s’est ouverte par l’annonce de la démission de l’ancien maire, Freddy Bloquet, et de l’ancien premier adjoint, Yannick Troquenet. Seuls élus de leur liste qui a été battue lors du scrutin du 15 mars, ils n’ont pas participé à cette séance et ne siégeront pas lors du mandat».
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