La commune est le siège de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 38 158 habitants en 2018. Ce fut une ville de l'ancienne province d'Artois.
Géographie
Localisation
Située dans la région Hauts-de-France, plus précisément dans le département du Pas-de-Calais (arrondissement d'Arras), la commune est le centre d'impulsion du pays du Ternois.
La superficie de la commune est de 824 hectares; son altitude varie entre 82 et 149 mètres[1].
Le sous-sol de la commune est essentiellement crayeux. Le sol est constitué en grande partie par le limon des plateaux.
Le relief de la commune est peu accidenté. Cependant, la vallée de la Ternoise naissante constitue le cœur du site dominé par le Mont sur lequel fut construit le château féodal. La végétation est commune à celle de tout le Nord de la France. Le paysage est caractérisé par la présence de prairies dans la vallée surtout et de terres cultivées sur le plateau.
Hydrographie
Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est du bassin de la Canche.
Le territoire de la commune est traversée par la Ternoise, rivière de 43 kilomètres affluent de la Canche qui elle-même se jette ensuite dans la Manche. La Ternoise prend sa source dans la commune d'Ostreville[2].
Climat
Article connexe: Climat du Nord-Pas-de-Calais.
Le climat de Saint-Pol-sur-Ternoise est tempéré océanique.
Urbanisme
Typologie
Saint-Pol-sur-Ternoise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pol-sur-Ternoise, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[6] et 8 546 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (51,2%), zones urbanisées (22,9%), forêts (8,8%), zones agricoles hétérogènes (8,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Morphologie urbaine
La ville de Saint-Pol s'est construite sur les deux rives de la Ternoise. Elle s'est développée à partir du carrefour des axes nord-sud et est-ouest en débordant sur les rebords du plateau du Ternois. La ville de Saint-Pol forme avec Saint-Michel-sur-Ternoise, Gauchin-Verloingt et Ramecourt un seul et même ensemble urbain, le bâti étant continu entre ces trois communes.
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 505, alors qu'il était de 2 350 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 90,7% étaient des résidences principales, 1,2% des résidences secondaires et 8,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,5% d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,8% des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 43,1%, en baisse par rapport à 1999 (45,9%). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 14,2% contre 16,1% en 1999, leur nombre ayant diminué de 349 à 323[Insee 3].
Projets d'aménagements
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Le Ternois, un territoire polarisé
Au milieu d'une région rurale distante d'une trentaine de kilomètres des centres urbains plus importants comme Arras ou Béthune, la commune concentre un nombre important d'activités économiques et de services: commerce, artisanat, banque, santé, établissements scolaires, etc.
Pour cette raison, la commune, malgré sa taille réduite, polarise fortement le territoire qui l'entoure.
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Paulus (1051); Sanctus Paullus (1239); Sanctus Paulus in Ternesio (1291); Sainct-Paoul (1550); Tervana seu Paulopolis (XVIIe siècle); Pol (1793)[13].
Des auteurs ont confondu, à cause de la ressemblance des noms, Tervana-Saint-Pol, avec Tervanna-Thérouanne, capitale des Morins. C'est à cause de l'U qui remplaça longtemps le V: Tervana, qu'on écrivit d'abord Terüana et non Terüanna, Thérouanne avec deux N. Marianus Scottus, qui écrivit vers le milieu du XIesiècle, dit que Clodion le chevelu, chef des Francs saliens, un des peuples germaniques qui constituaient la ligue des Francs, vainquit les Romains vers l'an 438, et s'empara des Tervaniens et des Morins. Il distingue bien ainsi les deux peuples.
Saint-Pol est hagiotoponyme.
Ce nom de Tervana fut changé en celui de Saint-Pol de la façon suivante:
Les Danois étant venus faire une incursion chez les circonvoisins, mirent tout à feu et à sang, nulle forteresse, nulle chaumière ne fut épargnée. Après l'orage, quand le flot dévastateur se fut retiré, on vit au milieu de cette contrée ruinée, la petite ville sourire paisible et toute rayonnante de tranquillité. Cela se passa en 881, au temps de Louis III et Carloman II, un an après l'incendie d'Arras par les Normands. Un nuage miraculeux sans doute l'avait enveloppée, grâce à la Vierge dit-on! Et l'ennemi l'avait croisée sans la voir. Nos bons aïeux ne se contentèrent pas de reconnaître par des neuvaines la protection du saint apôtre, sous le patronage duquel ils avaient déjà placé leur ville; ils voulurent la nommer du nom de leur saint.
Les habitants ont encore le même saint pour patron. Pol est en français la forme normale de Paulus, dont une variante à visée étymologique est Paul (comparer latin vulgaire auricula et français oreille, non *aureille).
La Ternoise est une rivière de la région Hauts-de-France, dans le département du Pas-de-Calais.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pol[14]. Les sans-culottes voulaient, quant à eux, changer radicalement le nom de la commune en l'appelant, Ternois libre.[réf.nécessaire]
St-Pauwels-a/d-Ternas est la graphie en flamand[15].
Histoire
Préhistoire
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Paléolithique
Des fouilles archéologiques ont mis au jour des bifaces abbevilliens et acheuléens dans la vallée de la Ternoise.
Néolithique
L'archéologie a révélé la présence d'agriculteurs dans la vallée de la Ternoise et la présence d'une hache de parade de ~ 2 300 av. J.C., venant selon toute vraisemblance de Bretagne, laisse supposer l'existence d'une activité commerciale.
Age du fer
Certains pensent que les Gaulois créèrent une agglomération sur le site de Saint-Pol, à cause d'une galerie qui se trouvait le long du château, du côté de la ville, et que cette architecture en galeries se retrouve à l'époque gauloise.
Quoi qu'il en soit, il est possible que les Morins et les Atrébates, comme le reste des peuples de la Gaule, ayant besoin de se préparer un refuge en cas d'alerte, plaçaient des forts sur les hauteurs et dans le voisinage des rivières.
Antiquité
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Les Romains auraient pu construire sur le site une agglomération secondaire (vicus), parce que pendant les guerres en Morinie, ou pendant les 500 ans à peu près qu'ils restèrent en Gaule soumise à leur domination, ils auraient pu fonder une forteresse, ce qu'on serait porté à croire, à cause des chemins qui y aboutissent (à savoir, le chemin de Thérouanne, celui des sept voies en Boulonnais, qui pouvait arriver en face de la Sénéchaussée et celui d'Arras qui pouvait, lui, entrer par la porte du vieux château, à l'est).
On a retrouvé des statères en or et en bronze à Saint-Pol.
Le château surgit donc au-dessus de la petite rivière de Lhena ou Terna, plus tard Thernois, Ternois et enfin Ternoise. Les maisons ne durent pas tarder à arriver.
Quand César vint attaquer les Morins, qu'il eut bien de la peine à soumettre, nous étions donc des braves, alors, que nous ayons eu un beau château ou de pauvres cabanes. Les Romains envoyaient la cavalerie de leurs armées des Gaules se refaire dans ce pays; et des écrivains trouvèrent de là l'étymologie de Tervane ou Terrane, nom qu'il porta longtemps ainsi que la ville. Ce nom disent-ils, fut formé de celui que les Romains donnèrent à tout ce pays Terra avenae, Terre d'avoine. Il suffit d'une petite syncope pour en faire celui de Tervana. Nous verrons d'ailleurs un comte de Tervane Saint-Pol ajouter à son nom de Hugues celui de Campdavaine ou champ d'avoine, et prendre pour armoiries une gerbe d'or en champ d'azur. Comme on disait le pays Tervanois, il n'est pas étonnant que bientôt, par la vitesse de la prononciation, on ait dit Ternois en parlant du pays et de la rivière, ce nom resta longtemps, on disait: le comté de ternois.
Il est possible que la voie romaine reliant Samarobriva (Amiens) passa par Saint-Pol. On a retrouvé des traces de villa gallo-romaine à Herlin-le-Sec.
À la fin du IIesiècle eurent lieu les premières invasions germaniques avec les incursions des Alamans. On en retrouve la trace dans la toponymie des villages et lieux-dits du Ternois.
Moyen Âge
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Haut Moyen Âge
Période mérovingienne
Tervane ou Saint-Pol et le pays de Tervane, pays Ternavien, et enfin pays de Ternois, furent érigés en comté vers 543. Un comte de Boulogne nommé Roulphe ou Rodolphe, fils d'Aimeric, lui-même fils de Leger ou Leodgard (premier comte de Boulogne en 511) donna alors en dot cette contrée à sa fille. Ce Roulphe, outre sa fille mariée à Leodegond, avait un fils nommé Robert ou Robrès, qui s'empara de la Flandre, du pays des Normands, et donna à sa fille, épouse d'un comte de Vermandois, ce qu'il appela le comté d'Hesdin.
La présence du christianisme est attestée dans la région de Saint-Pol au VIIesiècle par l'archéologie. Un monastère fut créé à Blangy en 682.
Période carolingienne
La conservation d'une ville seule, restée debout au milieu du sac de toutes les autres et de la dévastation de toute la contrée qui l'entoure, a été remarquée par les chroniqueurs.
«Il y a, dit Lambert d'Ardres, un bourg et son château appelé Tervana, situé près de la rivière Téna ou Terna, commandant à tout le territoire qui s'étendait même au-delà de la Canche… Ce bourg avait le nom de Tervana, avant de 900 de J-C… Ce nom fut changé en celui de St-Paul, parce que, lors d'une incursion des Danois en 881, ce bourg et son château éprouvèrent la protection de Saint Paul. Pauli Fanum (le temple de saint Paul) seul, n'est pas compté parmi les endroits qui furent réédifiés; c'est qu'il n'avait pas été détruit. Le nom de Tervaniens fut changé en celui de Saint-Polois.»[réf.nécessaire] Après tout, libre à nous de croire que les habitants, attaqués comme les autres, joignirent le courage aux prières, et que dévotement persuadés que leurs prières seules les avaient sauvés, ils en témoignèrent, comme ils le pouvaient, leur reconnaissance au saint.
La paroisse de Saint-Pol aurait été fondée vers 900-910.
Moyen Âge classique
Article détaillé: Comté de Saint-Pol.
En 1030, pour la première fois, il est fait mention du château de Saint-Pol. Roger, comte de Saint-Pol, fonda le chapitre Saint-Sauveur qui desservit l'église du château. Il fit restaurer l'Abbaye Sainte-Berthe de Blangy-sur-Ternoise qui lui servit de nécropole.
Au XIIesiècle, la maison de Campdavaine détint le comté de Saint-Pol. En 1202, Hugues IV de Campdavaine, dernier comte de la famille de Candavène octroie aux bourgeois de Saint-Pol une charte communale.
Au XIIIesiècle, le comté et la ville de Saint-Pol passèrent à la maison de Châtillon. En 1354, le comté de Saint-Pol passa par mariage à la maison de Luxembourg.
Bas Moyen Âge
En 1381, le comté d'Artois échut au duc de Bourgogne Philippe le Bon. Louis de Luxembourg-Saint-Pol, connu dans l'histoire comme le connétable de Saint-Pol joua double-jeu entre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France Louis XI. Découvert, il fut fait prisonnier, jugé et décapité en place de Grève, à Paris en 1475. Le comté de Saint-Pol passa alors à la maison de Bourbon-Vendôme en 1482.
Époque moderne
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Saint-Pol et le Ternois vécurent aux XVIeetXVIIesiècles une période de guerre quasi permanente.
L'année 1537 fut pour la ville de Saint-Pol une véritable catastrophe. Elle fut assiégée prise, incendiée et pillée par les troupes de Maximilien d'Egmont, comte de Buren, au service de Charles Quint, ainsi que le magnifique château - fierté des habitants - dont il ne reste que quelques ruines. Plus de 4 000 personnes auraient ainsi été massacrées. François Ier n'y avait laissé qu'une petite garnison d'un millier d'hommes. La ville se releva très difficilement de ce désastre.
En 1556, le roi de France Henri II donna le comté de Saint-Pol à François de Clèves.
En 1582, les Français incendièrent la ville mais épargnèrent les édifices religieux.
En 1593, ce fut au tour des Espagnols d'incendier une nouvelle fois Saint-Pol.
En 1635, un incendie accidentel détruisit en partie la ville.
En 1649, Turenne prit Saint-Pol pour le compte du roi Louis XIV.
En 1659, la Paix des Pyrénées entre la France et l'Espagne attachait définitivement Saint-Pol et le Ternois au royaume de France.
En 1705, le comté de Saint-Pol échut à Louis II de Melun.
En 1710, au cours de la Guerre de succession d'Espagne, les troupes du Prince Eugène de Savoie arrivèrent jusqu'aux abords de Saint-Pol.
En 1723, la ville fut victime d'une épidémie de suette.
En 1765, Charles de Rohan-Soubise, maréchal de France et comte de Saint-Pol gagna son procès contre les bourgeois de Saint-Pol au sujet de l'élection du maire.
Époque contemporaine
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Révolution française, Consulat et Ier Empire
En 1789, le curé de Saint-Pol, Jacques Leroux fut élu député du Tiers état.
Saint-Pol fut chef-lieu de district de 1790 à 1795, puis de canton de 1800 à 1801, et d'arrondissement de 1801 à 1926[14].
Pendant la Terreur, il y eut 34 guillotinés à Saint-Pol.
À la fin de l'épopée napoléonienne, lors de la Campagne de France, le 19 février 1814, la ville fut investie par les cosaques. Saint-Pol et le Ternois demeurèrent sous l'occupation des troupes prussiennes et anglaises jusque 1819.
Arrivée du chemin de fer
Pendant le XIXesiècle et le début du XXesiècle, Saint-Pol et le Ternois restèrent à l'écart de la révolution industrielle. Seules sont présentes l'industrie textile et quelques industries agro-alimentaires.
En 1875 arrive le chemin de fer à Saint-Pol. La gare de Saint-Pol-sur-Ternoise se trouve sur les lignes d'Arras à Saint-Pol, de Saint-Pol à Étaples et de Fives à Abbeville.
Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Pol, située à l'arrière du front accueillit des hôpitaux militaires. Une cantine militaire était installée à la gare de Saint-Pol[16].
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille de France de 1940, la ville de Saint-Pol accueillit des réfugiés belges qui fuyaient vers le sud. Les Allemands occupèrent la ville à partir du 19 mai 1940.
La gare de Saint-Pol fut presque complètement détruite par les bombardements aériens alliés des 4 et 7 septembre 1943[16]. Les Allemands construisirent un blockhaus devant la gare en prévision d’éventuels combats avec les armées alliées. Ce blockhaus était censé défendre l'accès à la route d'Arras.
Lors des combats de la libération de la France, en juin 1944, la ville de Saint-Pol-sur-Ternoise subit de violents bombardements de la part de l’aviation alliée. Le centre-ville a été durement atteint: outre la gare, l’église, l’hôtel de ville et une partie des rues commerçantes furent totalement détruits.
Saint-Pol-sur-Ternoise reçoit la croix de guerre 1939-1945 le 10 octobre 1949[17].
Trente Glorieuses
La reconstruction du centre-ville et des principaux monuments, hôtel de ville, église et gare débuta dès 1946 et s'échelonna jusque 1965 avec l'ouverture au public de la nouvelle gare.
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune était le siège de la Communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[18] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19]. À l'initiative des intercommunalités concernées[20], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de:
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[21];
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [22],[23].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune est désormais le siège, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [24].
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
La commune était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié et regroupe désormais 88 communes.
Circonscriptions électorales
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Liste des maires
Maurice Louf (à droite), maire de 2001 à 2008 et de 2011 à 2020, lors de l'arrivée de la troisième étape des Quatre Jours de Dunkerque 2016 à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Article détaillé: Liste des maires de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Liste des maires successifs depuis la Libération de la France[25]
Journaliste, Député du Pas-de-Calais (1986 → 1995 et 1997 → 2000), Ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (1995 → 1997) Démissionnaire
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Polois, anciennement les Polopolitains[42].
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 4 909 habitants[Note 3], en diminution de 3,39% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 152
2 949
3 409
3 500
3 504
3 452
3 374
3 348
3 380
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 315
3 440
3 567
3 743
3 949
3 797
3 788
3 705
3 808
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 956
3 970
4 243
4 846
4 704
4 694
4 736
4 535
5 087
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
5 193
5 318
5 717
5 752
5 215
5 220
5 144
5 120
5 081
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 942
4 909
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,5% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 348 hommes pour 2 594 femmes, soit un taux de 52,49% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,9
6,7
75-89 ans
12,8
16,1
60-74 ans
17,4
21,5
45-59 ans
20,0
16,7
30-44 ans
15,4
20,8
15-29 ans
17,0
17,7
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Lille et de l'inspection académique du Pas-de-Calais.
Elle administre[48] une école maternelle (école Lucien-Pignion de 218 élèves en 2013-2014[49]) et deux écoles élémentaires communales (école Jacques-Prévert de 214 élèves en 2013-2014[50] et Jean-de-la-Fontaine de 149 élèves en 2013-2014[51]) et dispose d'une école élémentaire privée Sainte-Anne de 177 élèves en 2013-2014 [52].
Le département gère deux collèges (Salengro et Saint-Louis[53]) et la région Nord-Pas-de-Calais deux lycées (le lycée d'enseignement général et technologique Albert-Châtelet et le lycée professionnel Pierre-Mendès-France)[54].
Équipements culturels
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Bibliothèque municipale
Fondée en 1837 par Bruno Danvin, elle conserve un fonds ancien d'histoire locale et régionale de plus de 12 000 ouvrages du XVIesiècle à nos jours: registres d'état civil, livres imprimés, journaux…
Elle est installée au Centre Henri-Picot en face du musée.
Musée Bruno-Danvin
Article détaillé: Musée d'art et d'histoire Bruno Danvin.
La création du musée de Saint-Pol remonte à 1838 mais une partie des collections fut dispersée en 1887. En 1907, le musée fut réinstallé dans la mairie sous l’impulsion d’Edmond Edmont. En 1967, il fut rouvert dans la chapelle des Sœurs-Noires. Il renferme quatre types de collections:
archéologie: hache à dos, scramasaxes, fers de lance, boucles de ceintures en fer damasquiné, fibules, céramiques…
collection lapidaire: statue de saint Jean, pierres sculptées et statues provenant du Château-Neuf ou de l’église détruite en 1944. Grès des XVIIeetXVIIIesiècles.
tableaux, lithographies (legs du baron Alphonse de Rothschild en 1899), sculptures et faïences.
arts et traditions populaires du XIXedébut duXXesiècle.
Le musée accueille chaque année des expositions d’œuvres d’artistes contemporains.
Bibliothèque pour tous
Créée en 1960, située place Louis-Lebel, cette bibliothèque est membre de l'Union nationale Culture et Bibliothèque reconnue d'utilité publique.
Maison des jeunes et de la culture
La Maison des jeunes et de la culture (MJC) du Ternois organise différentes activités de loisirs: danse, sport, travaux manuel, couture, théâtre…
Cinéma
Le cinéma Le Régency de 140 places a rouvert en 1988. Il est classé Art et Essai et Label Jeune public.
École de danse
L'école de danse Academy Ballet propose des cours de danse classique et contemporaine.
A. P. AR. T.
Atelier de pratique artistique en Ternois.
Collectif 360
Le collectif 360 s'est fixé pour mission l'organisation d'événements artistiques franco-anglo-allemands.
École de cirque
L'école de cirque Cirqu'en cavale enseigne les arts du cirque et organise des spectacles.
Harmonie municipale
La commune possède une harmonie municipale, société de musique créée en 1815.
École de musique
L'école de musique existe depuis 1932: cours d'instruments (clarinette, cor, flûte traversière, hautbois, percussions, piano, saxophone, trompette, tambour, tuba...) et classe d'orchestre.
Cercle historique du Ternois
Le Cercle historique du Ternois est une société savante qui a pour but l'étude de l'histoire locale et du patrimoine du Ternois ainsi que la publication d'ouvrages les concernant.
Manifestations culturelles et festivités
L'association «Les Baladins des Temps Jadis» organise chaque année la commémoration historique des événements ayant marqué la commune et sa région depuis le haut Moyen Âge.
L'association «Les Pères la Joie» est une société fondée en 1922 de musiciens et de danseurs du folklore local à but carnavalesque. Après une éclipse, la troupe fut réactivée en 1952. La tenue des «Père la Joie» est celle traditionnelle du meunier saint-polois: roulière en toile bleue, pantalon blanc, bonnet bleu, haut faux-col. Deux géants, un âne et un moulin, complètent la troupe.
Santé
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Sports
Saint-Pol-sur-Ternoise est, entre autres, connue pour son club de basket-ball, le «Basket Club Saint-Polois» et son club de football, l'USSP (union sportive Saint-Poloise).
L'USSP évolue pour la saison 2020-2021 dans le championnat de Régional 3, mais a déjà évolue au cran du dessus, la DHR (actuelle Régional 2).
Le samedi 23 novembre 2002, Saint-Pol-sur-Ternoise (PH) a reçu l'US Créteil-Lusitanos (Ligue 2) au stade Degouve-Brabant d'Arras pour le 7e tour de la Coupe de France car son stade de la Cavée n'était pas aux normes pour recevoir ce match. Les Cristolliens s'imposent six buts à un[55].
Médias
L'Abeille de la Ternoise est un hebdomadaire d'informations locales fondé en 1827.
Cultes
Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique «Saint-Paul-du-Ternois» au sein du doyenné «des Sept Vallées - Ternois» du diocèse d'Arras[56]. Au sein de cette paroisse, les lieux de culte sont répartis au sein de 53 communes[57]; pour Saint-Pol-sur-Ternoise, il s'agit de l'église Saint-Paul dont la bénédiction a eu lieu le 8 avril 1962, à la suite de sa reconstruction[58]. La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire appartenant à la fraternité sacerdotale Saint-Pie-X fait célébrer des messes selon le rite romain d'avant 1962. La commune ne dispose pas de lieu de culte israélite, musulman[59] ou protestant[60].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 872€, ce qui plaçait Saint-Pol-sur-Ternoise au 29 354e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 239 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,1% d'actifs dont 58,6% ayant un emploi et 10,5% de chômeurs[Insee 4].
On comptait 4 997 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 494 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 907, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 262,0%, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour un habitant actif[Insee 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Saint-Pol-sur-Ternoise comptait 491 établissements: 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 29 dans l'industrie, 18 dans la construction, 302 dans le commerce-transports-services divers et 137 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 6].
En 2011, 16 entreprises ont été créées à Saint-Pol-sur-Ternoise[Insee 7], dont 5 par des autoentrepreneurs[Insee 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Pol-sur-Ternoise (château) panneau informatif du parc des comtes de Saint-Pol.La chapelle des Sœurs-Noires, musée Bruno-Danvin.
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[62] et un monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[63]:
Château-Neuf et Château-Vieux
Le château comtal fut la demeure des maisons de Bouillon et de Luxembourg. Il passa aussi à la maison de Châtillon. Confisqué après la mort tragique du connétable de Saint-Pol en 1475, il fut donné à une branche de la maison de Bourbon, puis passa aux princes de Longueville, de Melun-Épinoy et enfin dans celle de Rohan-Soubise.
La fondation du château-fort date du VIesiècle. Au IXesiècle, il résista aux attaques des Vikings. Au XIIesiècle, il fut ravagé par les comtes de Flandre. Ravagé par les troupes de Charles Quint au XVIesiècle, il est détruit et n'est point rebâti. Les ruines du château de Saint-Pol et le parc sont rachetés en 1787 par Jacques de Corbehem, lieutenant-général de la sénéchaussée de Saint-Pol.
Les vestiges et fossés sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le 24 septembre 1979[64]. En 1980, la ville de Saint-Pol a racheté le terrain de trois hectares sur lequel sont situés les vestiges et l'a aménagé en parc public.
Ancienne chapelle des Sœurs-Noires
Cette ancienne chapelle des Sœurs-Noires, surmontée d'un clocheton, fut construite en brique et pierre de 1757 à 1761. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton et encadrée de deux pilastres d'ordre dorique. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 5 octobre 1945[65].
Elle abrite le musée d'art et d'histoire Bruno-Danvin.
Article détaillé: Musée d'art et d'histoire Bruno-Danvin.
Église Saint-Paul
L'église Saint-Paul était avant la Révolution française la chapelle du couvent des carmes fondé en 1615. Détruite lors des bombardements de juin 1944, elle fut reconstruite à la fin des années 1950 à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville.
Le bâtiment est l’œuvre des architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson, il fut édifié de 1958 à 1960.
Article détaillé: Église Saint-Paul de Saint-Pol-sur-Ternoise.
La commune compte sept objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[66] et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[67]:
la cloche de l'hôpital, en bronze, datée de 1671, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[68];
la cloche de l'hôtel de ville, en bronze, datée de 1699, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[69];
à l'intérieur de l'église Saint-Paul:
la partie instrumentale de l'orgue de tribune, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 3 janvier 2003[70], la menuiserie est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel mais elle est en mauvais état[71];
les trois cloches du carillon, datées de 1699, classées à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[72];
la cloche de 1738, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[73];
l'ensemble calice et patène, en argent ciselé doré, daté de 1747, classé à l'inventaire des monuments historiques depuis le 11 mai 1897[74].
L'hôtel de ville, l'église et la gare ont été détruits par les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale.
L'hôtel de ville a été reconstruit par les architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson à l'emplacement de l'ancienne église.
La commune compte une œuvre du sculpteur Yves de Coetlogon, réalisée en 1963: la statue de Notre-Dame-des-Ardents.
La chapelle Sainte-Marie-Madeleine, érigée sur les plans de Clovis Normand.
Légendes
Article détaillé: Ech goblin.
Une légende folklorique est particulièrement rattachée à Saint-Pol-sur-Ternoise, celle d' ech goblin, également connu sous le nom de qu'vau blanc[75] ou ch'gvo blanc[76], qui est mentionné au XIXesiècle comme un gobelin capable de prendre la forme d'un mammifère fantastique possédant un long pelage blanc, et portant autour du cou un collier garni de clochettes. Le son mélodieux de celles-ci pousse les gens et surtout les enfants à chevaucher l'animal dès qu'ils l'entendent. Le dos d'ech goblin s'allonge au fur et à mesure que des personnes l'enfourchent. Lorsqu'il en porte suffisamment, il court à toute vitesse vers la rivière la plus proche et y noie ses cavaliers[76]. Le soir, cette créature se cachait dans des carrières ou des excavations le long de routes qui menaient vers la forêt[75].
Il était évoqué pour effrayer les enfants turbulents, auxquels on disait«Gare a ti, v'lo ch'goblin»[75],[76].
Personnalités liées à la commune
Philippe de Bourgogne (1404-1430), comte de Saint-Pol et éphémère duc de Brabant (1427-1430).
Jacques Jean-Baptiste Éloy de Corbehem (1737-1807), lieutenant-général de la Sénéchaussée de Saint-Pol-sur-Ternoise, acquéreur en 1787 du parc du château de Saint-Pol (XVesiècle).
Martial Herman (1759-1795), homme politique français pendant la Révolution française, président de tribunal révolutionnaire, mort guillotiné.
Augustin Darthé (1769-1797), né à Saint-Pol-sur-Ternoise, est un homme politique, révolutionnaire montagnard, il participa sous le Directoire à la Conjuration des Égaux, arrêté avec Gracchus Babeuf, il fut jugé, condamné à mort et guillotiné en 1797.
Bernard de Corbehem (1774-1852), fils de Jacques Jean-Baptiste Éloy de Corbehem, volontaire de la Légion de Damas en 1793, maire de Saint-Pol-sur-Ternoise de 1821 à 1827.
François Robitaille (1800-1886), homme d'église, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Edmond Edmont (1849-1926), maire de Saint-Pol-sur-Ternoise, de 1918 à 1925, né dans la commune, philologue, historien et linguiste, il participa en tant qu'enquêteur à l'Atlas linguistique de la France[77], en collaboration avec Jules Gilliéron, linguiste suisse, titulaire d'une chaire à l'école des hautes études de Paris. Ses 992 cahiers de notes sur la langue, l’histoire, la géographie et le folklore des régions traversées sont conservés à la Bibliothèque nationale de France[78].
Henri Gavel (1880-1959), linguiste, spécialiste en langue occitane et basque, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Paul Pascal (1880-1968), chimiste, académicien, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pierre Bouclet dit Pierre Repp (1909-1986), humoriste et acteur, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Jean Wadoux (1942), athlète de demi-fond, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Étienne Fernagut (1946-2018) journaliste, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Nicolas Aubriot (1984), footballeur français, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Stéphane Sieczkowski-Samier (1992), plus jeune maire élu de France (en 2014 à Hesdin), né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Gaëtan Robail (1994), footballeur français, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: Parti, au premier d’azur à la gerbe de blé d’or et au second de gueules aux trois pals de vair et au chef d’or chargé d’un lambel d’azur.
Le premier est de la famille comtale des Campdavaine de 1067 à 1205,
le second est de la famille comtale des Châtillon de 1205 à 1360.
Le lambel a été ajouté par Guy IV de Châtillon en 1292 quand son frère Hugues VI choisit le comté de Blois et emporta avec lui le blason de la famille.
Ornements extérieurs: le blason est surmonté d’une couronne de fortifications pour évoquer le droit à la défense du bourg à la suite de la charte communale de 1202.
Après la Première Guerre mondiale, les armoiries de la ville furent entourées de supports extérieurs: feuilles de laurier (à droite), symbole de victoire et de gloire et feuilles de chêne (à gauche), symbole de courage et de force.
Croix de guerre 1914-1918 et Croix de guerre 1939-1945 avec deux citations.
Pour approfondir
Bibliographie
Cathy Camus, Histoire de Saint-Pol-sur-Ternoise, 1999.
Edmond Edmont, Galerie ternésienne ou Dictionnaire biographique des personnages les plus remarquables de l'ancien comté de Saint-Pol ou de l'arrondissement actuel de ce nom, Saint-Pol-sur-Ternoise, Imprimerie Dubois, 1910.
Jean-François Nieus, Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe – XIIIesiècles), Brepols, 2008. 554 pages.
G.-E. Sauvage (ex-régent au collège de Saint-Omer), Histoire de Saint-Pol, Arras, Imprimerie Jean Degeorge, juin 1834, 243 pages, [lire en ligne].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p.349.
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
Marcel Bayart, «Les municipales de juin 1995 à Saint-Pol-sur-Ternoise», L'Abeille de la Ternoise, (lire en ligne).
Cécile Chambraud, «Philippe Vasseur, «bouc émissaire» fatigué», Le Monde, (lire en ligne, consulté le )«À cinquante-six ans, Philippe Vasseur entre au Crédit mutuel du Nord (CMN), comme président du conseil de surveillance de CMN Holding. Il a déjà donné sa démission de l'Assemblée nationale, s'apprête à quitter le conseil régional Nord-Pas-de-Calais et prévoit d'abandonner son mandat de maire à la fin du printemps».
Philippe Gallard, Patrick Coquidé et Véronique Le Billon, «France: l'hypocrisie au pouvoir: Revenus: une baisse "modeste" mais de nombreux petits a-cotés», L'Express, (lire en ligne, consulté le )«Carrière: l'irresistible appel du privé: Brillant énarque, membre de la " bande à Léo " dans les années 80, ancien ministre des Transports de Jacques Chirac de 1986 à 1988, député et maire UDF d'Orléans, Jacques Douffiagues fut l'un des premiers hommes politiques à " tout plaquer " en 1991 pour passer définitivement au privé, en l'occurrence à la direction des Editions techniques. Depuis, d'autres l'ont imité. Voilà quelques semaines, Philippe Vasseur, ancien ministre de l'Agriculture, a annoncé son retrait de la vie politique par " lassitude " pour se reconvertir dans la banque, au Crédit mutuel du Nord».
«Pour la huitième fois depuis l'élection de 1989, Saint-Pol va se choisir un maire!: 1965. Lucien Pignion est élu pour la première fois maire de Saint-Pol. 1989. Le socialiste est réélu pour la cinquième fois consécutive. Malheureusement ce dernier décédera quelques mois après le début de ce nouveau mandat. À Saint-Pol, une page s'est tournée. À partir de là, la vie municipale saint-poloise sera un peu plus compliquée. Demain, Saint-Pol connaîtra en effet le nom de son huitième maire potentiel (le conseil sera en effet installé et le maire choisi quelques jours après le scrutin) depuis la dernière élection de Lucien Pignion…», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Crise municipale: trois mois qui ont tout changé, à commencer par le maire!: Coup de théâtre le soir du 11 avril au conseil municipal: les élus de l'opposition de l'époque, à savoir les colistiers de Maurice Louf, demandent que le budget de l'année soit voté à bulletins secrets. Le verdict crée une onde de choc pour Yves Héniart, désavoué. Le premier épisode d'un long feuilleton, ponctué comme ilse doit de rebondissements», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Nouveau basculement en 2011: difficile à Saint-Pol d'enchaîner les mandats...: À Saint-Pol, il est visiblement difficile d'enchaîner les mandats. En fait, le dernier à avoir réussi cet exploit est Lucien Pignion! En 2008, Yves Héniart avait réussi à faire tomber Maurice Louf. Trois ans plus tard, c'est le scénario inverse qui s'était produit. Retour sur ces deux scrutins qui ont eu lieu dans des ambiances bien différentes…», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
David Derieux, «Saint-Pol: Maurice Louf dénonce l’expulsion «scandaleuse et indigne» de son ancienne collaboratrice à la mairie: Discret depuis sa défaite aux élections municipales le 15 mars, et absent des deux premiers conseils municipaux, l’ancien maire Maurice Louf sort de son silence. Par un communiqué signé par «les conseillers municipaux d’opposition», il s’exprime sur les événements qui ont agité la mairie de Saint-Pol dans la semaine», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Alexis Degroote, «Bilan du maire de Saint-Pol, Maurice Louf: «L’une des priorités a été de répondre aux problèmes quotidiens des gens»: Cet été, chaque jeudi, nous allons vous proposer les «Bilans des maires» des principales communes du Ternois. Premier rendez-vous avec Maurice Louf, maire de Saint-Pol, qui nous dresse un bilan d’un peu plus de deux ans de mandature. Car à Saint-Pol, la crise municipale est passée par là…», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Réélu pour le mandat 2014-2020: David Derieux, «Saint-Pol: Maurice Louf réélu avec 313 voix d’avance et 57% des suffrages: Largement en tête au soir du premier tour avec plus de 48% des suffrages exprimés, Maurice Louf et la liste «Demain ensemble pour Saint-Pol» ont validé leur victoire hier au second tour. Ils s’imposent avec plus de 57% des suffrages et une avance de 313 voix sur Ludovic Bellinguer et l’autre liste finaliste, «Saint-Pol avenir»», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Alexis Degroote, «Départementales dans le canton de Saint-Pol: Maurice Louf va passer la main», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Alexis Degroote, «Benoît Demagny, nouveau maire de Saint-Pol, veut «mobiliser tous les acteurs de la ville»: Jeudi soir, Benoît Demagny a été élu maire de Saint-Pol lors de l’installation du conseil. Une réunion où le maire sortant, Maurice Louf, souffrant, était absent.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
David Derieux, «Élue depuis 1995, Danielle Vasseur est la nouvelle maire de Saint-Pol», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Benoît Demagny, un nouveau maire différent et ambitieux pour Saint-Pol», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Charles Demey, «Saint-Pol: Un florilège de projets annoncé au conseil municipal des jeunes: Lundi soir, c’est un conseil municipal un peu particulier qui s’est tenu à la mairie de Saint-Pol: celui des enfants. En présence du maire, les politiciens en herbe ont débattu et exposé leurs idées. Mettre de la couleur dans la cour de l’école, récolter de l’argent pour une association au Kenya… il y a de quoi faire!», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Séguy, Jean, «Les Atlas linguistiques de la France par régions», Langue française, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.18, no1, , p.65–90 (DOI10.3406/lfr.1973.5631, lire en ligne, consulté le ).
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