Salperwick est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Cette commune a la particularité d'être construite sur un marais.
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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[1].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés:
le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499ha[2].
le marais audomarois avec:
un terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d'une superficie de 227,069ha[3],
la réserve de biosphère, zone centrale, d'une superficie de 1 154ha[4],
la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082ha[5],
la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303ha[6],
la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737ha[7].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[8].
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives «habitats» et «oiseaux». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[9].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»: les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563ha[10].
Urbanisme
Typologie
Salperwick est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer, une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes[14] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,2%), zones humides intérieures (21,8%), prairies (14%), zones agricoles hétérogènes (8,2%), zones urbanisées (1,7%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Salpervick ou Salperwick est le siège d'une seigneurie dans la société d'ancien régime d'avant la Révolution française.
Le village a également donné son nom à plusieurs nobles qui font partie des personnalités de la localité.
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer.
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Redécoupage cantonal de 2014 en France, Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
La commune, avec trois autres communes voisines que sont Saint-Omer, Tilques et Serques, a la particularité, unique en France, d'avoir le courrier distribué par un facteur en barque pour une partie des habitants demeurant dans le marais[29].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 479 habitants[Note 3], en diminution de 6,26% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
245
240
236
266
317
321
359
340
352
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
312
394
420
423
454
448
404
431
406
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
377
333
296
304
298
287
306
308
290
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
251
261
302
291
294
486
495
506
495
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
479
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 248 hommes pour 237 femmes, soit un taux de 51,13% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
2,3
4,2
75-89 ans
4,5
17,7
60-74 ans
16,0
30,1
45-59 ans
31,2
15,6
30-44 ans
17,1
15,3
15-29 ans
13,0
17,1
0-14 ans
15,9
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
Le château de Salperwick, également dénommé château de Saubruit. Les bâtiments du château en totalité, y compris les décors intérieurs; le parc (cad. AD 2, 3, 5 à 10): inscription au titre des monuments historiques par arrêté du .
Le château.
Autres monuments
Le monument aux morts des guerres 1914-1918 et 1939-1945.
L'église Notre Dame de la Bonne Fin.
Le monument aux morts.
L'église.
Personnalités liées à la commune
Famille de Salperwick
Hugues de Salperwick et son fils assistent, vers 1170-1174, à Guînes, à la lecture publique des lettres du comte de Guînes Baudouin II de Guînes, énonçant l'accord entre l'abbaye Saint-Médard d'Andres et Guillaume du pays de Bredenarde[36]. En 1174, Hugues assiste de nouveau à une assemblée des barons de Guînes pour la confirmation par Baudouin II de Guînes de donations à l'abbaye de Clairmarais[36].
Eustache de Salperwick est en 1217 un des douze pairs (pairie) de l'évêque de Thérouanne[37].
Noël de Salpervicq, seigneur de Crehon, est reconnu noble le . Ses armes sont «Aux 1 et 4 d'argent à une aigle de sinople à deux têtes, membrée de gueules, aux 2 et 3 d'argent à un char de sable »[38].
En 1702, Louis de Salperwick est l'époux d'Antoinette Philippe de Bassecourt, sœur de Jean-Baptiste de Bassecourt. N'ayant pas d'héritier, Jean-Baptiste de Bassecourt, fait marquis de Grigny en 1690 par le roi d'Espagne, donne la terre de Grigny et le titre de marquis, par acte passé à Naples le , à Antoinette Philippe de Bassecourt, sa sœur pour en jouir après sa mort et la laisser ensuite à François de Salperwick, son fils et neveu de Jean-Baptiste de Bassecourt[39]. En , par lettres données à Fontainebleau le roi de France Louis XIV confirme le titre et la donation, en incorporant dans le marquisat de Grigny, les terres de Fresnoy, Quisy, Marconnelle. François de Salperwick a épousé Marie Charlotte de Harchies, et en accord avec elle, en 1705, il consent à ce qu'Antoinette Philippe de Bassecourt, jouisse sa vie durant de la terre de Grigny. François est seigneur de Fresnoy, Crehem, Hestruval, Plumoison, Quichy, Ristade, Marconnelle, Héricourt et Leuzeux, mousquetaire de la seconde compagnie de la garde du roi, commandée par le sieur de Jouvelle et il a participé à la prise de Valenciennes, Cambrai, Saint-Omer, ainsi qu'à la bataille de Cassel (guerre de Hollande et traités de Nimègue)[40]. La famille de Salperwick a gardé le fief de Grigny jusqu'à la Révolution française.
Passage à Salperwick
Le roi Henri VIII d'Angleterre, qui a débarqué à Calais le , s’arrête à Salperwick et y dort le . Il loge dans ce qui s'appelait alors la cense de Saubruit, devenue depuis le château de Saubruit[41]. Il était en route pour le siège de Thérouanne, et la Journée des Éperons: bataille de Guinegatte, .
Lazare Carnot, "l'Organisateur de la Victoire" s'est marié à Salperwick le . Il y avait épousé Sophie Dupont de Moringhem, dont les parents habitaient le château de la Tour Blanche, situé sur la commune voisine[42]. Les jeunes mariés ont profité de la vente des biens nationaux au château de Saubruit, pour y acquérir l'essentiel de leur mobilier de ménage.
Napoléon 1er, après avoir quitté Boulogne, s'est arrêté et a logé au château de Salperwick du 26 au . Il mit à profit son séjour pour visiter la garnison de Saint-Omer. Après son départ, le château servit de quartier général pour le camp de Boulogne, au général Bertrand[43].
Le Duc d'Orléans, fils du Roi Louis-Philippe 1er, se rendit au château, le , pour visiter l'élevage expérimental de moutons Texel de M. Marescaux, propriétaire des lieux.
Autres
Le , une sentence de noblesse est prise pour Jean Alexandre Vuldre, écuyer, seigneur de Salperwick, domicilié à Saint-Omer, fils d'Alexandre Vuldre, également écuyer, capitaine au service du roi d'Espagne[44].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
de gueules à la fasce d’or surmonté d’un lambel de cinq pendants du même.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marie Jansana, «Bilan des maires à Salperwick avec Jean-Pierre Geersen: le grand projet réalisé, il ne se représentera pas: Jean-Pierre Geersen l’a annoncé lors du dernier conseil municipal, il renoncera à son fauteuil, en mars 2014. «Il faut savoir laisser la place.» L’œuvre de son unique mandat aura été la réalisation du complexe en face de la mairie.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Salperwick: premier mandat en tant que maire pour Michel Martinot: Un seul tour aura suffi à Michel Martinot et sa liste, «Salperwick, notre village», pour former le conseil municipal. Dimanche, à l’école et devant une centaine d’habitants, il s’est réuni pour élire son maire et ses adjoints. Seul en lice pour le poste de premier magistrat, Michel Martinot a récolté quatorze voix sur quinze (un bulletin blanc) et s’est ainsi vu passer l’écharpe tricolore par son prédécesseur, Jean-Pierre Geersen.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Marie Jansana, «Effacer les années mouvementées au conseil municipal de Salperwick, l’objectif du nouveau maire Michel Martinot: Le 30 mars, Michel Martinot, salarié d’Arc International, a pris la succession de Jean-Pierre Geersen, dont il était premier adjoint. Entré au conseil municipal en 1989, le nouveau maire, âgé de 48 ans, s’appuie sur une expérience de vingt-cinq ans de conseil municipal», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 69, lire en ligne.
P. Feuchère, «Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle», dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 985, lire en ligne.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p.4.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.56, lire en ligne
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.68, lire en ligne
Adolphe Joanne, Itinéraire général de la France, Paris, Librairie Hachette et Cie, (lire en ligne), P 125.
Pierre André Wimet, Le Château de Salperwick, quartier général de Napoléon à Saint-Omer, Bulletin 22, Saint Omer, Bulletin de la Société des antiquaires de la Morinie, BT 22, pp 553-575.
Pierre-André Wimet, Le Château de Salperwick, quartier général de Napoléon à Saint-Omer, Bulletin 22, Saint Omer, Bulletin de la Société des antiquaires de la Morinie, pp 553-575.
Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.55, lire en ligne
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