Comprise dans l'aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Groléjac est située en Périgord Noir, sur la vallée de la Dordogne.
Se dit et s'écrit également Grolejac, d'après les habitants, notamment les plus anciens.
Communes limitrophes
Carte de Groléjac et des communes avoisinantes.
Groléjac est limitrophe de six communes dont deux dans le département du Lot. Milhac est limitrophe à l'est par un quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Groléjac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no808 - Sarlat-la-Canéda» et «no832 - Gourdon» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Groléjac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Fxb(b) :
Basses terrasses (RD Garonne) - Terrasse d'Izon (type 6) indifférenciée: limons et sables jaunes à graviers et galets siliceux et petits galets calcaires (Saalien - Riss)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
c3b-c :
Coniacien moy. à sup.: calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 61 m et 282 m[6],[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,28 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,31 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, la Germaine, la Courrégude et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16],[17]. Elle arrose le nord de la commune sur près de deux kilomètres, la bordant sur un kilomètre et demi, face à Carsac-Aillac.
La Germaine, ou Marcillande dans sa partie amont, d'une longueur totale de 14,96 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Gourdon et se jette dans la Dordogne en rive gauche sur la commune, un kilomètre au nord-ouest du bourg, face à Carsac-Aillac[18],[19]. Elle traverse la commune du sud au nord sur trois kilomètres et demi.
Autre affluent de rive gauche de la Dordogne, la Courrégude prend sa source sur le territoire communal au nord-ouest qu'elle baigne sur près de 800 mètres.
L'ancien pont ferroviaire sur la Dordogne entre Groléjac et Carsac-Aillac.
Réseaux hydrographique et routier de Groléjac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne amont». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 13,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Prats de Carlux», sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[28] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,4°C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 11 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[32], à 12,7°C pour 1981-2010[33], puis à 13,1°C pour 1991-2020[34].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne au pont routier de Groléjac.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Groléjac[35],[36]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37].
ZNIEFF
Groléjac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[38],[39], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[40].
Réserve naturelle régionale
Le marais de Groléjac couvre une superficie de quinze hectares (pour une surface communale totale de 1 228ha). L’administration locale et la gestion de la réserve sont assurées par la commune.
Le marais neutroalcalin abrite une faune et une flore remarquable, amphibiens, reptiles, papillons, libellules, orchidées[41]. Un grand nombre d'oiseaux s'y trouve[42],[43],[44].
En 2008, l’ancienne communauté de communes du canton de Domme a installé un parcours pédagogique de 1,6 km[45],[46]. Il permet de découvrir une zone humide, riche d’une faune et d’une flore spécifiques aux rives de la Germaine, qui alimente l’étang de Groléjac. Ce chemin se situe dans la réserve naturelle régionale du Marais de Groléjac, l'une des cinq «Réserves nationales régionales» d’Aquitaine, qui a vu le jour en 2002. En amont du plan d’eau, la réserve présente un patrimoine biologique remarquable, avec des espèces végétales protégées. L’été, il est possible de louer une barque et de naviguer sur les chenaux. Un guide naturaliste peut même accompagner les visiteurs.
Groléjac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[47],[48],[49].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[50],[51].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,8%), zones agricoles hétérogènes (35,9%), terres arables (3,6%), eaux continentales[Note 9] (3,5%), zones urbanisées (2,5%), prairies (1,7%)[52].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Groléjac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[53]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[54].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau la Germaine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996 et 1999[55],[53]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne amont» approuvé le , pour les crues de la Dordogne[56],[57].
Groléjac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[58]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[59],[60].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Groléjac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[61]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[62]. 59,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[63].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[53].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[65].
Toponymie
La première attestation du toponyme apparaît en 1152 sous la forme Gaulegac. La forme latinisée en 1283 est Gaulejacum qui est citée sous la forme Gaulejac en 1640. Le nom de la commune ne devient Grolegeac ou Graulejac qu'au XVIIIesiècle[66].
En occitan, la commune porte le nom de Graulejac[67].
Histoire
Groléjac porte le nom de Gaulejac jusqu'au XVIIIesiècle.
La seigneurie de Gaulejac est acquise par la famille de Salignac en même temps que Fénelon. Elle est donnée à Annet de Salignac, fils d'Hélie II de Salignac de La Mothe-Fénelon. Il s'est marié en 1550 à Anne de Mensignac, demoiselle de La Ponsie, et a été à la naissance de la branche cadette de la Ponsie dont le fief est situé à Saint-Jean-d'Estissac[68].
En , pendant la Fronde, le régiment de Marchin[69] occupe Gaulejac et peut-être les terres voisines de Fénelon. À la fin de décembre, Marchin commence le siège de Sarlat qui capitule le .
Le , la commune subit la répression du Régiment SS Der Führer appartenant à la division Das Reich, commandée ce jour-là par le Sturmbannführer Adolf Diekmann, en route vers la Normandie[70]. Sur la RD 704, à l'entrée du village de Groléjac, un monument commémore les affrontements sanglants entre les résistants et la division SS.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[71],[72].
du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda;
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Groléjac se nomment les Groléjacois[77].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[79].
En 2019, la commune comptait 652 habitants[Note 13], en augmentation de 3,49% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
619
514
609
570
583
634
673
773
806
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
808
786
863
812
766
835
765
732
735
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
757
697
726
621
598
617
589
609
546
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
499
484
506
541
545
580
607
610
628
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
654
652
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[80].)
En 2015[82], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 281 personnes, soit 43,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (quarante-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 18,6%.
Établissements
Au , la commune compte 75 établissements[83], dont quarante-sept au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et cinq dans l'industrie[84].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le pont de Groléjac.
L'église Saint-Léger.
Remplaçant une passerelle métallique à une seule voie édifiée en 1845, le pont suspendu en béton armé permet à la route départementale 704 de franchir la Dordogne en reliant Groléjac à Carsac-Aillac[85]; c'est un pont de trois travées (42 m - 70 m - 42 m) conçu par Albert Caquot et construit par l'entreprise Vandewalle, en 1932[86]. Appelé localement le «pont Blanc», il fait l'objet de modifications de structure avec consolidation des piles fin 2022 puis destruction et reconstruction du tablier en 2023[85].
Insectorama, à la découverte du monde des insectes[87].
Personnalités liées à la commune
Pierre Sarrazin (1854-1931), médecin et homme politique français, il débute sa profession de médecin à Groléjac.
Héraldique
Blason
D’argent au chevron d’azur accompagné de deux étoiles en chef et d’un lion en pointe, le tout de gueules.
Jean Lartigaut, «Les débuts de la papeterie de Groléjac (1570-1576)», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 4e livraison, p.291-294(lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Communauté de communes de Domme-Villefranche du Périgord
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[64].
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Chantal Tanet et Tristan Hordé, «Groléjac», dans Les noms de lieu ou de lieux-dits du Périgord, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, (ISBN978-2-8177-0561-3), p.144-145
Charles Lafon, «Fénelon et sa famille», Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, no3, , p.169 et note 3, 192 et note 2 (lire en ligne)
Jean-Gaspard Ferdinand de Marchin ou Marsin, seigneur de Modave, officier d'origine liégeoise, commande en Périgord les troupes du prince de Condé.
Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf.Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France: 6 juin 1944- 8 mai 1945: des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll.«Atlas-Mémoire», (1reéd. 1994), 79p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p 43
Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 4 septembre 2020.
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