Gemmelaincourt est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
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Gemmelaincourt | |
![]() Le Jardin des Lys. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Alexandre Mouginot 2020-2026 |
Code postal | 88170 |
Code commune | 88194 |
Démographie | |
Gentilé | Gemmelaincourtois, Gemmelaincourtoises |
Population municipale |
140 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 35″ nord, 5° 58′ 07″ est |
Altitude | 379 m Min. 328 m Max. 431 m |
Superficie | 7,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Gemmelaincourt est une petite commune rurale de l'Ouest vosgien, située dans la vallée de la Vraine entre Domjulien et Saint-Menge, 12 km au nord de Vittel.
![]() |
Saint-Menge | Ménil-en-Xaintois | Rouvres-en-Xaintois Offroicourt |
![]() |
N | Viviers-lès-Offroicourt | |||
O Gemmelaincourt E | ||||
S | ||||
Belmont-sur-Vair | Parey-sous-Montfort | Domjulien |
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Vraine, le ruisseau du Puits de Haie et le ruisseau la Deuille[1],[Carte 1].
La Vraine, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune de Domjulien et se jette dans le Vair à Removille, face à Vouxey, après avoir traversé dix communes[2].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Gemmelaincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), forêts (33,8 %), terres arables (20,9 %), zones urbanisées (3,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Au cours du XIXe siècle, le nom de cette commune, appelée Gemenaincourt dans un arrêté de l’an X, a revêtu différentes formes dans les actes d’état-civil : Gemnaincourt, Gemenaincourt ou encore Gemelaincourt. Ce n’est qu’après 1857 que la forme actuelle sera remise en usage[11].
Gemmelaincourt appartenait au bailliage de Mirecourt. Son église, dédiée à saint Maur, relevait du diocèse de Toul, doyenné de Porsas. La cure, érigée en 1730, était auparavant annexe de Saint-Menge, à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.
Des mines de charbon sont actives sur la commune entre 1853 et 1912 avant d'être relancés une dernière fois dans les années 1940. La commune faisait partie de la même concession que sa voisine Saint-Menge. 120 000 tonnes de charbon sont produites entre 1902 et 1912. Un lavoir à charbon et une cité minière sont construits[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
18/05/2020 | En cours (au 15/06/2021) |
Alexandre Mouginot | ||
Mars 1989 | 18/05/2020 | Jean-Luc Yardin | ||
mars 1989 | Georges Gallausiaux |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 140 habitants[Note 4], en diminution de 12,5 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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296 | 295 | 347 | 322 | 409 | 429 | 460 | 436 | 359 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 375 | 355 | 312 | 295 | 295 | 277 | 276 | 470 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
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476 | 278 | 335 | 286 | 276 | 296 | 222 | 235 | 223 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 |
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191 | 180 | 155 | 138 | 154 | 158 | 160 | 144 | 140 |
Le château de Gemmelaincourt a été édifié au XVIIIe siècle par le seigneur de Bassompierre, sur les vestiges d’un ancien relais de chasse. La plaque de fondation porte la date de 1778. Il en était copropriétaire avec les chanoinesses de Remiremont. Le château est passé entre les mains du marquis d’Hennezel, propriétaire de verreries. Il servit ensuite de presbytère avant d'être vendu par la commune. Le peintre et graveur nancéien Franck Hommage entreprit de le restaurer mais la bâtisse fut partiellement détruite dans un incendie le [17].
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