Gailhan est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.
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Gailhan | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Jacky Sipeire 2020-2026 |
Code postal | 30260 |
Code commune | 30121 |
Démographie | |
Population municipale |
250 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 41″ nord, 4° 01′ 57″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 211 m |
Superficie | 5,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Quinquillan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Gailhan est une commune rurale qui compte 250 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Gailhanais ou Gailhanaises.
Commune située à mi-chemin entre Sommières et Quissac.
Sardan | Orthoux-Sérignac-Quilhan | |
Carnas | ![]() |
Lecques |
Saint-Clément, Aspères (par un quadripoint) | Salinelles |
Gailhan est situé au pied d'un massif boisé, le massif de Coutach.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 25 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « rivière du Vidourle entre Sardan et Lecques » (193 ha), couvrant 6 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont 6 dans le Gard et 19 dans l'Hérault[15].
Gailhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (50,9 %), forêts (27,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), zones urbanisées (5,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Gailhan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau du Quinquillan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001, 2002 et 2021[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 121 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Occitan Gaian ou Galhan, du roman Galhan, Galian[24].
Plusieurs villages se sont succédé au même endroit depuis la nuit des temps puisque le premier remonte au Ve siècle av. J.-C. : l'oppidum de Gailhan. Les fouilles archéologiques sur l'oppidum racontent l'histoire d'une communauté qui connaissait déjà la vigne. Le site du Plan de la Tour, qui surplombe Gailhan, a été occupé pendant les Ve et IVe siècles av. J.-C., puis probablement pendant la période gallo-romaine aux IIe et IIIe siècles[25].
Dès le Ve siècle, une église est bâtie à l’emplacement de l’église actuelle, dont les parties les plus anciennes datent du XIe siècle[26]. La première mention du village est cependant plus tardive : Terminium de Galienis, en 1157, dans les layettes du Trésor des Chartes[27].
Le décret du réunit les communes de Gailhan et de Sardan pour former la commune de Gailhan-et-Sardan[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2001 | 2014 | Jean-Marie Tremoulet | DVD | |
2014 | En cours | Jacky Sipeire | SE | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 250 habitants[Note 8], en augmentation de 12,11 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
82 | 101 | 107 | 115 | 135 | 137 | 186 | 190 | 172 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
188 | 421 | 372 | 204 | 191 | 140 | 133 | 151 | 141 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
164 | 158 | 142 | 150 | 149 | 148 | 133 | 108 | 123 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
127 | 113 | 110 | 116 | 111 | 128 | 148 | 158 | 203 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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232 | 250 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 104 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 265 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 190 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,4 % | 11,9 % | 9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 155 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 47 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 112, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,3 %[I 10].
Sur ces 112 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
23 établissements[Note 11] sont implantés à Gailhan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 23 entreprises implantées à Gailhan), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 17 | 10 | 6 | 11 |
SAU[Note 14] (ha) | 204 | 205 | 143 | 170 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 17 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 10 en 2000 puis à 6 en 2010[34] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 35 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 204 ha en 1988 à 170 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 12 à 15 ha[34].
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Blason | Parti : Au 1 d’argent, à cinq burelles de gueules ; au 2 d’or, à un lion de sable, lampassé de gueules. |
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Détails | L’argent et les fasces de gueules sont la reprise du blason du seigneur de Chaumont, baron de Lecques et seigneur, entre autres lieux, de Gailhan. La reprise du blason de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.
Le lion de sable sur fond d’or est la reprise du blason du sieur Fabry qui était à Gailhan. La remarque concernant la reprise du blason de famille est valable ici aussi. Les ornements sont deux pampres de sinople, fruitées de gueules, mises en sautoir par la pointe et liées d'argent pour honorer l’activité viticole. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |