Orthoux-Sérignac-Quilhan est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
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Orthoux-Sérignac-Quilhan | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Jean-Michel Roque 2020-2026 |
Code postal | 30260 |
Code commune | 30192 |
Démographie | |
Gentilé | Orsérilhanois (ses) |
Population municipale |
429 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 53′ 34″ nord, 4° 03′ 27″ est |
Altitude | Min. 44 m Max. 206 m |
Superficie | 13,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le Brestalou, le ruisseau de Crieulon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Orthoux-Sérignac-Quilhan est une commune rurale qui compte 429 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Ses habitants sont appelés les Orsérilhanois ou Orsérilhanoises.
Orthoux-Sérignac-Quilhan est une commune du Gard située à 30 km au nord-ouest de Nîmes, 18 km au nord de Sommières, 49 km au nord-est de Montpellier, 40 km au sud d'Alès et à 4,7 km au sud-est de Quissac (Gard).
La commune d'Orthoux-Sérignac-Quilhan est constituée de cinq ensembles urbains. Les villages de Sérignac et d'Orthoux, et les lieux-dits de Rauret, des Mazes et de Quilhan.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 25 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « rivière du Vidourle entre Sardan et Lecques » (193 ha), couvrant 6 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[15].
Orthoux-Sérignac-Quilhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,7 %), cultures permanentes (14,3 %), zones urbanisées (2,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Orthoux-Sérignac-Quilhan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle, le Brestalou et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001, 2002, 2005, 2014 et 2021[21],[19].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 254 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 252 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Orthoux : Attestée sous la forme Ortoli en 1239, Ortolis en 1370[25]. Ce nom est basé sur l'occitan ort ("jardin", "jardin potager"), suffixé en -ols, un suffixe diminutif pluriel; -ols s'est vocalisé en -ou(x). C'est l'endroit où il y a des petits jardins (potagers)[25].
Sérignac : Du nom d'homme latin Serenus et suffixe -acum.
Quilhan : Villa Quiliano en 938, du nom d'homme latin Quelius et suffixe -anum.
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Blason | De vair à la fasce losangée d'or et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | 1792 | Louis Pagès | ||
1792 | 1796 | Nicolas Ribière | ||
1796 | 1797 | Jacques Cres | ||
1797 | 1799 | Jean-Pierre Pailler | ||
1799 | 1800 | Louis Tourret | ||
1800 | 1820 | Jean-Antoine Ribière | ||
1820 | 1831 | Jean Pailler | ||
1831 | 1851 | Jacques Fermaud | ||
1851 | 1858 | Claude Soulier | ||
1858 | 1870 | Jules Conduzorgues | ||
1870 | 1874 | Achille Pailler | ||
1874 | 1878 | Jules Conduzorgues | ||
1878 | 1883 | Achille Pailler | ||
1883 | 1883 | Eugène Soulier | ||
1883 | 1896 | Louis Bourguet | ||
1896 | 1907 | Jules Bourguet | ||
1907 | 1908 | Prosper Bosc | ||
1908 | 1913 | Jules Bourguet | ||
1913 | 1919 | Léonce Léonard | ||
1919 | 1925 | Joël Gachon | ||
1925 | 1929 | Marcel Gay | ||
1929 | 1930 | Joël Gachon | ||
1930 | 1932 | Julien Gachon | ||
1932 | 1941 | Louis Bourguet | ||
1941 | 1944 | Étienne Louis Coulondre | ||
1944 | 1965 | Alfred Bourguet | ||
1965 | 1989 | André Gachon | ||
1989 | 2001 | René Cazalis | ||
mars 2001 | 2008 | Jacques Coulon | DVG | Vice-président de la communauté de communes |
mars 2008 | 2014 | Véronique Sakiz | 1re vice-présidente de la communauté de communes | |
mars 2014 | 2020 | Eliane Coste | PS | Retraitée Fonction publique |
juillet 2020 | En cours | Jean-Michel Roque | Viticulteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie du canton de Quissac. Le canton dépend de l'arrondissement du Vigan et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2019, la commune comptait 429 habitants[Note 7], en augmentation de 6,19 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
460 | 359 | 373 | 372 | 404 | 409 | 395 | 382 | 388 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
324 | 360 | 360 | 423 | 405 | 339 | 345 | 342 | 325 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
365 | 383 | 355 | 336 | 282 | 289 | 293 | 232 | 239 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 171 | 179 | 165 | 272 | 290 | 366 | 371 | 402 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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404 | 429 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 186 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 418 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 810 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,4 % | 13 % | 7,9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 245 personnes, parmi lesquelles on compte 77,5 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 22,5 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 44 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,3 %[I 10].
Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
44 établissements[Note 10] sont implantés à Orthoux-Sérignac-Quilhan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 44 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 11,4 % | (7,9 %) |
Construction | 4 | 9,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 20,5 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 2,3 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 4 | 9,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 27,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 15,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,5 % | (8,8 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 44 entreprises implantées à Orthoux-Sérignac-Quilhan), contre 14,9 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 27 | 15 | 18 | 10 |
SAU[Note 13] (ha) | 369 | 330 | 352 | 634 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 27 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 15 en 2000 puis à 18 en 2010[32] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 369 ha en 1988 à 634 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 63 ha[32].
C'est sur la commune d'Orthoux en 1970 que débuta l'affaire Roland Agret, une des plus grandes énigmes judiciaires du XXe siècle. Roland Agret sera réhabilité par la cour de cassation de Lyon en 1985.
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