Vic-le-Fesq est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Vic-le-Fesq | |
![]() Ancienne poste du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
José Monel 2020-2026 |
Code postal | 30260 |
Code commune | 30349 |
Démographie | |
Population municipale |
546 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 52′ 12″ nord, 4° 05′ 00″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 163 m |
Superficie | 9,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://viclefesq.fr |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, la Courme, le Doulibre et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vic-le-Fesq est une commune rurale qui compte 546 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vicois ou Vicoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Fesq, inscrit en 1964.
Vic-le-Fesq est un village qui se situe en bordure du Vidourle.
Orthoux-Sérignac-Quilhan | Cannes-et-Clairan | Crespian |
Sardan | ![]() |
Combas |
Lecques | Fontanès |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,1 | 0,3 | 2,8 | 5,5 | 9,4 | 12,6 | 15,1 | 15 | 11,6 | 9,1 | 4,1 | 1,2 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,4 | 9,5 | 12,1 | 16,2 | 20,2 | 23 | 22,7 | 18,7 | 14,7 | 9,4 | 6,3 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,2 | 12,6 | 16,2 | 18,7 | 23 | 27,7 | 31 | 30,4 | 25,8 | 20,4 | 14,8 | 11,5 | 20,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 15.01.1985 |
−12,1 05.02.12 |
−12,1 02.03.05 |
−4,9 08.04.21 |
−2 04.05.1967 |
2,5 06.06.1989 |
5,5 17.07.00 |
4,4 30.08.1986 |
0 21.09.1977 |
−4,2 23.10.1974 |
−9,3 24.11.1998 |
−10,4 20.12.09 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,2 10.01.15 |
24,4 24.02.20 |
28,5 18.03.1997 |
31,7 08.04.11 |
34,3 24.05.11 |
43,3 28.06.19 |
39,2 30.07.1983 |
40,8 12.08.03 |
36,1 05.09.16 |
32,7 01.10.1997 |
26,4 02.11.1970 |
21 30.12.21 |
43,3 2019 |
Précipitations (mm) | 63,4 | 55,6 | 42,8 | 72 | 62,1 | 43,9 | 27,1 | 45,6 | 116,8 | 125 | 91,7 | 81,7 | 827,7 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[7] : la « rivière du Vidourle entre Sardan et Lecques » (193 ha), couvrant 6 communes du département[8] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[7] :
Vic-le-Fesq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[11],[I 1],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,2 %), cultures permanentes (29,3 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), zones urbanisées (3,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vic-le-Fesq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle et la Courme. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2001, 2002, 2014 et 2021[16],[14].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[17]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 252 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 252 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Le nom du village est l'accolement des deux toponymes Vic (du latin viscus village)[21] et Fesq (terre réservée au seigneur)[22].
La plus ancienne industrie humaine trouvée sur Vic se situe dans le bois de Montjol et remonte vers 4000 ans av. J.-C., c'est-à-dire au Chasséen. La civilisation chasséenne s'éteint vers 3200 av. J.-C. et le site de Montjol est occupé par le groupe de Ferrière vers 3000 ans av. J.-C.[23].
Vers l'an 2700 av. J.-C. les métallurgistes fontbuxiens (passage de l'industrie lithique à la métallurgie du cuivre ou chalcolithique) envahissent le site de Montjol et y implantent un village. Durant les périodes plus calmes qui suivent, ils descendent s’installer dans la plaine et construisent des cabanes à Bosc Nègre Drossin et aux Cadénèdes.
La commune de Vic-le-Fesq résulte de la fusion, au XVIe siècle, des paroisses de Vic et du Fesq, Vic étant le village le plus important, et le Fesq un hameau autour du château du Fesq.
Si le territoire montre des traces d’occupation à partir du VIIe siècle av. J.-C., la première mention écrite remonte à 1106, où est évoquée l’église « San Johannis de Vico ».
Durant la guerre des camisards, les Vicquois sont favorables aux camisards. Les troupes royales, formées de trois compagnies de Laonnais (100 militaires) occupent le quartier de l'ancien château de Vic et les bâtiments autour de l’église. En 1703 sur les 410 Vicquois, 380 sont protestants.
Le 19 juin 1703, Claude Barin, vicaire de Vic, ne peut résister d'aller chasser les lapereaux dans le bois de l'Arrière. Il est surpris par une troupe de camisards qui le massacrent. Jean Issanchon de la Rouquette remplace Claude Barin.
Le 27 juillet, Jean Cavalier attaque la garnison vicquoise. Il lance alors un défi au capitaine du poste vicquois en disant : « Si tu as envie de te battre, sors de ta caserne avec 30 hommes, et tu trouveras alors 30 camisards des plus solides. On verra qui saura le mieux se défendre ».
![]() |
Blason | De vair à la fasce losangée d'argent et d'azur. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
octobre 1995 | Début 2001 | Mario Brunel | ||
mars 2001 | 2008 | Christine Barandon | ||
mars 2008 | 2014 | Paul Beaud | ||
mars 2014 | En cours | José Monel | SE | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie du canton de Quissac. Le canton dépend de l'arrondissement d'Alès et de la cinquième circonscription du Gard dont le député est William Dumas (PS).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 546 habitants[Note 7], en augmentation de 21,6 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
241 | 240 | 241 | 309 | 294 | 273 | 284 | 284 | 293 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
276 | 277 | 303 | 340 | 340 | 285 | 280 | 286 | 267 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | 289 | 269 | 247 | 268 | 282 | 273 | 235 | 238 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 199 | 231 | 209 | 250 | 295 | 319 | 331 | 392 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
471 | 546 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 534 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 430 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 9,7 % | 8,8 % | 13 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 75 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 50 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 248, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 68,8 %[I 10].
Sur ces 248 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
53 établissements[Note 10] sont implantés à Vic-le-Fesq au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 53 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 7,5 % | (7,9 %) |
Construction | 15 | 28,3 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 22,6 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,9 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 6 | 11,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 5,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 13,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 9,4 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,3 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 53 entreprises implantées à Vic-le-Fesq), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 30 | 20 | 15 | 5 |
SAU[Note 12] (ha) | 280 | 293 | 201 | 175 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (30 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 175 ha[31],[Carte 5],[Carte 6].
Sur les autres projets Wikimedia :