Saint-Clément, Saint-Clément (répartition du subside de Charles VII) en 1435, est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
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Saint-Clément | |
![]() Mairie | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sommières |
Maire Mandat |
Sylvain Renner 2020-2026 |
Code postal | 30260 |
Code commune | 30244 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Clémentois, Saint-Clémentoises[1] |
Population municipale |
359 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 49′ 53″ nord, 4° 01′ 40″ est |
Altitude | Min. 40 m Max. 238 m |
Superficie | 5,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Calvisson |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Quinquillan et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Clément est une commune rurale qui compte 359 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Saint-Clémentois ou Saint-Clémentoises.
Étymologie : Clément, nom de papes.
Les communes de Aspères, Salinelles et Lecques sont limitrophes de la commune de Saint-Clément.
Saint-Clément, commune de la Communauté de communes de Pays de Sommières, est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du pays Vidourle-Camargue (voir liens).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[14] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont 6 dans le Gard et 19 dans l'Hérault[15].
Saint-Clément est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,8 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), cultures permanentes (25,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), zones urbanisées (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Clément est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Quinquillan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 1995[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 85 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 171 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 171 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
![]() |
Blason | D’azur, à un château couvert d’argent, maçonné de sable, soutenu d’un mouton du second, accosté de deux larmes du même. |
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Détails | L’azur indique la présence de cours d’eau. Il s’agit ici du ruisseau de Carnas.
Le château représente celui du village, de forme carrée et ses quatre tours rondes qui ont conservé leur toit. Le mouton et les deux larmes imagent le premier des miracles de saint Clément. Il s’agit de l’apparition d’un mouton blanc qui tape la terre avec insistance. En creusant davantage il en jaillira une source qui ne se tarit jamais. Cette représentation de saint Clément est plus évidente pour la commune plutôt que l’ancre car le village n’est pas en bord de mer. Les ornements sont une branche de sapin de sinople, fruitée d'or, pour symboliser les pinèdes environnantes, mise en sautoir par la pointe avec une pampre de sinople, fruitée de gueules qui indique la production d’un vin de qualité. Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1810 | 1815 | Auguste LEBLANC | ||
1815 | 1816 | Guillaume PICARD | ||
1816 | 1825 | Auguste LEBLANC | ||
1825 | 1830 | Pierre SIPEIRE | ||
1830 | 1841 | Jacques BARIN | ||
1841 | 1845 | Jean-Xavier AUDOYER | ||
1845 | 1848 | Pierre JEANJEAN | ||
1848 | 1871 | Jean-Baptiste BARIN | ||
1871 | 1874 | Casimir BARIN | ||
1874 | 1892 | Eugène ROUVIERE | ||
1892 | 1896 | Pierre GALIBERT | ||
1896 | 1912 | Raymond ROUVIERE | ||
1912 | 1914 | Eugène BARIN | ||
1914 | 1919 | Raymond ROUVIERE(remplaçant Eugène BARIN pendant la guerre) | ||
1919 | 1923 | Eugène BARIN | ||
1923 | 1925 | Albin SABATIER | ||
1925 | 1939 | Colonel PERRIER | ||
1939 | 1942 | Charles GALIBERT | ||
1942 | 1944 | Marcel BARIN | ||
1944 | 1952 | Arthur BONNAFOUX | ||
1952 | 1952 | Elie QUISSAC | ||
1952 | 1971 | Roger BARIN | ||
1971 | 1977 | Lucien SABATIER | ||
1977 | 1983 | Gérard SIPEYRE | ||
1983 | 1995 | Michel BARIN | ||
mars 2001 | 2014 | Simone Jeanjean | DVD | |
mars 2014 | En cours | Sylvain Renner | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie du canton de Sommières, qui dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la deuxième circonscription du Gard.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 359 habitants[Note 7], en augmentation de 2,57 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | 107 | 105 | 151 | 130 | 149 | 130 | 129 | 140 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
146 | 155 | 141 | 152 | 134 | 109 | 106 | 109 | 120 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
137 | 138 | 145 | 157 | 139 | 163 | 173 | 129 | 159 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
160 | 150 | 126 | 113 | 122 | 140 | 222 | 235 | 289 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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359 | 359 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 147 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 362 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 340 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 9 % | 11,7 % | 6,1 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 237 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 26 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 172, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,4 %[I 10].
Sur ces 172 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
27 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Clément au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 27 entreprises implantées à Saint-Clément), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 19 | 20 | 13 | 15 |
SAU[Note 13] (ha) | 218 | 226 | 154 | 213 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 20 en 2000 puis à 13 en 2010[31] et enfin à 15 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 21 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[32],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 218 ha en 1988 à 213 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 14 ha[31].
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