Aspères ou Aspères-en-Languedoc est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.
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Aspères | |
![]() Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Sommières |
Maire Mandat |
Jean-Michel Teulade 2020-2026 |
Code postal | 30250 |
Code commune | 30018 |
Démographie | |
Gentilé | Aspèrois |
Population municipale |
514 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 48′ 33″ nord, 4° 02′ 25″ est |
Altitude | Min. 32 m Max. 243 m |
Superficie | 10,06 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Calvisson |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | asperes.com |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Quinquillan, Valat le Grand et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aspères est une commune rurale qui compte 514 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Aspèrois ou Aspèroises.
Situé au pied d'un des premiers contreforts des Cévennes, Aspères-en-Languedoc est un village gardois réparti sur cinq hameaux : le Mas Bas, le Mas Haut, le Plan, le Mas des Aires et Langlade. Au nord, se trouve le mas Montel, domaine viticole. Entre le Mas Haut et le Mas Bas du Plan, se situe le mas de Bouzanquet.
Les communes de Saint-Clément, Salinelles et Sommières sont limitrophes de la commune d'Aspères.
D'une altitude minimum de 32 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans la plaine près de Montredon et d'une altitude maximale de 243 mètres sur le contrefort des Cévennes (bois de Paris). L'altitude moyenne du village sur la place du 19-Mars, près de l'église et de la mairie, est de 74 mètres.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villevieille », sur la commune de Villevieille, mise en service en 1970[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 754,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, dans le département de l'Hérault, mise en service en 1946 et à 22 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « plaine de Campagne » (1 681 ha), couvrant 6 communes dont 3 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont 6 dans le Gard et 19 dans l'Hérault[18].
Aspères est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Aspères est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (54,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), forêts (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Aspères est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Quinquillan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2001, 2002 et 2014[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 219 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 219 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
De l'occitan Asperas, du bas latin Asperæ[27].
Les habitants s'appellent les Aspèrois et Aspèroises.
Aspères est mentionné Asperæ, in pago Magolensi en 815 dans le cartulaire de l'abbaye de Psalmodie[28]. Siège d'un prieuré relevant de la cathédrale d'Alès[28]. Mandement de Montredon, viguerie de Sommières[28]. Les moines bénédictins de Psalmodi eurent un de leurs monastères à Aspères jusqu'au XIVe siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1953 | 2001 | Marcel Granier | SE | |
2001 | En cours | Jean-Michel Teulade | DVD[29] | Viticulteur et oléiculteur retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 514 habitants[Note 8], en diminution de 3,2 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 300 | 321 | 334 | 320 | 329 | 317 | 316 | 339 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 330 | 340 | 319 | 312 | 251 | 242 | 229 | 244 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 277 | 273 | 262 | 282 | 263 | 252 | 259 | 256 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
259 | 246 | 231 | 249 | 289 | 347 | 438 | 464 | 531 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
507 | 514 | - | - | - | - | - | - | - |
Nouvelle école à l'entrée du village a été inaugurée en 2006.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 207 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 519 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 180 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,4 % | 10,8 % | 7,7 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 312 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,5 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 101 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 228, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 10].
Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
58 établissements[Note 11] sont implantés à Aspères au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 58 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 12,1 % | (7,9 %) |
Construction | 16 | 27,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 20,7 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 3,4 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 17,2 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 8,6 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,9 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 58 entreprises implantées à Aspères), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 36 | 47 | 28 | 25 |
SAU[Note 14] (ha) | 483 | 564 | 556 | 273 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 47 en 2000 puis à 28 en 2010[37] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 31 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 483 ha en 1988 à 273 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 13 à 11 ha[37].
Divers endroits sont nommés en fonction d'un bâtiment ou d'une activité : le Four dans le Mas Haut. Au pied de la montée du Plan, se situe le Pourquier (porcherie). Sur le Plan se trouve la place du 19-Mars, la croix près du cimetière, le foyer en dessous de la mairie, le temple, la cave viticole. Le chemin des amoureux entre le Mas Haut et le Mas Bas.