FuillaÉcouter (en catalanFullà) est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la rivière de Rotja. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: quatre sites Natura 2000 (le «massif du Madres-Coronat», le «massif de Madres-Coronat», les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales» et le «pins de Salzmann du Conflent») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Fuilla est une commune rurale qui compte 443 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Fuillanencs ou Fuillanencques.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Fuilla se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 46 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 8 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 27 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Fuilla fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
Vue en direction du nord sur la commune de Fuilla dans la vallée de la Rotja (à gauche). La vallée du Cady (Vernet-les-Bains et Corneilla-de-Conflent) est à droite. Le massif du Mont Coronat est en arrière-plan.
La superficie de la commune est de 969 hectares. L'altitude de Fuilla varie entre 430 mètres et 1 171 mètres[7].
La commune s'étend sur 4 niveaux de part et d'autre de la route départementale D 6:
Fuilla du bas (Fulla d'Avall ou de Baix) à environ 516 mètres d'altitude au panneau indicateur (secteur de l'église Sainte-Eulalie);
Fuilla du milieu (Fulla del Mig) à 536 mètres (secteur de l'ancienne mairie);
Fuilla du haut (Fulla d'Amunt) vers 571 mètres.
Saint Eulalie quartier de la gare
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
Hydrographie
La rivière de Rotja à Fuilla.
Le fleuve de la Têt qui traverse la commune au nord dans sa partie la plus étroite, d'ouest en est[9].
La rivière de Rotja, affluent de la Têt, d'une longueur de 23,3 km, coule du sud au nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Codalet», sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[15] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Perpignan», sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 46 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4°C pour la période 1971-2000[19], à 15,7°C pour 1981-2010[20], puis à 16,1°C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22],[23].
Un espace protégé est présent sur la commune: le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[24],[25].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[27]:
le «massif de Madres-Coronat», d'une superficie de 21 363ha, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[28];
les «sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales», d'une superficie de 2 437ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[29];
le «pins de Salzmann du Conflent», d'une superficie de 998ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le département des Pyrénées-Orientales et possède des arbres remarquables[30] et au titre de la directive oiseaux[27]
le «massif du Madres-Coronat», d'une superficie de 21 396ha, présente un fort intérêt écologique pour 17 espèces inscrites à l'annexe I de la directive oiseaux, dont le Gypaète barbu[31].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[32]:
la «forêt de Pin de Salzmann du Conflent» (1 232ha), couvrant 4 communes du département[33];
les «grottes des Canalette» (173ha), couvrant 2 communes du département[34],
les «Roc Campagna et Fort Libéria» (414ha), couvrant 3 communes du département[35];
la «vallée du Conflent» (5 742ha), couvrant 12 communes du département[36];
le «versant sud du massif du Madres» (27 267ha), couvrant 27 communes du département[37].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Fuilla.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Fuilla est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[38],[I 2],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (41,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,2%), zones agricoles hétérogènes (23,1%), zones urbanisées (8,2%)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 295.
Parmi ces logements, 64,7% étaient des résidences principales, 25,4% des résidences secondaires et 9,8% des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 74,9%[I 5].
Voies de communication et transports
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La ligne 525 du réseau liO relie la commune à Prades depuis Py.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Fuilla est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[41],[42].
Risques naturels
Zones inondables de la commune de Fuilla.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[43].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[44].. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45]
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[46].
Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[47].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Fuilla est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[48].
L'activité préhistorique à Fuilla en plein magdalénien, soit vers −12 000 ans, est attestée.
Par la suite à l'époque mégalithique (de −2 500 ans à −2 200 ans) nos ancêtres édifièrent plusieurs dolmens sur les collines de Fuilla.
Du Moyen Âge à la Révolution
C’est entre 476 et l’an 1 000, période du haut Moyen Âge, que Fuilla apparaît en tant que possession de l'abbaye d'Exalada.
Récupérée par le comte Miron, la seigneurie est cédée à St Jean des Abadesses vers 870. En l’an 906, le concile de Narbonne confirme cette donation, et notamment de l'église Ste Eulalie, à Hemma, abbesse du monastère.
Un autre alleu est donné en 966 à ce même monastère par le comte Seniofred.
Fin 878, le monastère Saint-André d'Eixalada est détruit par une inondation et les moines survivants décident de fonder un nouvel édifice en aval du Têt, à Cuxa. En 941, l’abbaye reçoit des enfants de Miron un alleu qu'ils possédaient à Fuilla, puis en 975 et 984, deux autres domaines.
Pour son canal d'alimentation en eau creusé vers 957, Fuilla est à nouveau cité dans les documents de la commune[50].
La consécration de l'église St Eulalie a lieu en 1 031[51].
Époque contemporaine
En 1 790, année de la création des Pyrénées-Orientales, les ecclésiastiques doivent prêter serment à la Constitution civile du clergé.
Par suite d’imbroglios administratifs, voire de trucages délibérés, des prêtres sont classés à tort assermentés. Pour le seul canton de Prades, c'est le cas à Vinça, Marquixanes, Conat, Codalet et Fuilla[52].
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la commune connaît une activité industrielle liée à l'exploitation du minerai de fer dans le massif du Canigou et à sa situation géographique favorable dans le bassin de la Têt. Le 29 juin 1860, un décret impérial autorise ainsi Auguste Lazerme, maire de Vinça et conseiller général des Pyrénées-Orientales et James Jaume, négociant, à établir une "usine à fer" à Fuilla[53]. Située sur une dérivation de la rive droite de la Têt et en activité dès 1859, celle-ci se compose principalement de deux hauts fourneaux au bois sur les trois autorisés, de fours à griller le minerai, de charbonnières et d'une roue hydraulique. L'ensemble appartient ensuite à la société Frèrejean, Roux et Cie, maîtres de forges à Annecy, puis à la SA des Forges et fonderies de Crans[54].
Pancarte explicative sur la fonderie électrique de Fuilla, quartier de la gare. En médaillon: le bâtiment de la fonderie aujourd'hui.
Au tournant du XXe siècle, les hauts fourneaux sont remplacés par une usine électrique, propriété de la Société Roussillonnaise d'Electricité[55]. Ces deux activités se traduisent par un essor de la population, sensible dans les recensements de 1856-1861 et 1901.
En 1917 une usine avec des fours électriques fut construite à Villefranche-de-Conflent (sur le territoire de la commune de Fuilla). Cette fonderie fonctionna jusque dans les années 1950.
Politique et administration
Canton
En 1790, la commune de Fuilla est incluse dans le canton de Vernet. Ce canton est rapidement supprimé et la commune rejoint alors, vers 1793, le canton de Corneilla. Supprimé à son tour, Fuilla est rattachée en 1801 au canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[7],[56]. À compter des élections départementales de 2015, la commune de Fuilla rejoint le nouveau canton du Canigou.
Administration municipale
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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1355
1359
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
33 f
30 f
33 f
11 f
11 f
9 f
10 f
20 f
14 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
-
-
-
-
-
-
181 H
51 f
42 f
-
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[61].
En 2019, la commune comptait 443 habitants[Note 10], en diminution de 2,21% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
255
275
236
319
394
387
359
379
386
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
395
380
375
352
355
361
370
350
357
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
378
327
341
320
344
327
316
304
316
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
273
266
233
254
297
329
360
369
453
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
447
443
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[62].)
Fête de la pomme: fin octobre, alternativement une année sur deux à Sahorre et Fuilla[69].
Santé
Sports
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 172 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 370 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 460 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 241 personnes, parmi lesquelles on compte 61% d'actifs (47,7% ayant un emploi et 13,3% de chômeurs) et 39% d'inactifs[Note 12],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 57 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 63 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 124, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,6%[I 12].
Sur ces 124 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 29% des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1% les transports en commun, 1,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
30 établissements[Note 13] sont implantés à Fuilla au [I 15].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30% du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 30 entreprises implantées à Fuilla), contre 30,5% au niveau départemental[I 16].
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[70]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (44 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 184ha[72],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
L'église paroissiale Sainte-Eulalie, située à Fulla d'Avall, typique du premier art roman, consacrée en 1031. Basilique à trois nefs, voûtée en berceau, décor architectural de lésènes et arcatures lombardes.
L'église Saint-Jean-Baptiste, chapelle romane, située à Fulla d'Amunt.
L'église Saint-Clément de la Serra est une chapelle romane ruinée, située près de Fulla del Mig.
L'église Notre-Dame-de-Vie, anciennement chapelle Saint-Pierre de la Roca[73].
L'église Saint-Barthélémy de La Bulella. Dédiée à saint Barthélémy.
Dolmen du Pla d'Arques I.
Dolmen du Pla d'Arques II.
Dolmen de la Serra de Santa Eulàlia I.
Dolmen de la Serra de Santa Eulàlia II.
Église Sainte-Eulalie.
Église Saint-Jean.
Notre-Dame-de-Vie.
Personnalités liées à la commune
L'ancien international de rugby Jean-François Imbernon est originaire de Fuilla.
Laurent Hernandez et Edwige Praca, notices "Fuilla", Le Patrimoine des Communes de la Méridienne Verte, tome II, Flohic Editions, Paris, 2000, p.1617-1621.
Giralt, «Notice historique sur la commune de Fuilla», Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, no50,
Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Orientales
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[71].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Auguste Lazerme, officier des haras, né en 1825 à Perpignan, décédé en 1895 à Vinça, maire de Vinça de 1855 à 1875. Sur la famille de Lazerme, cf Wikipedia, en lien: Famille de Lazerme. James Jaume, négociant, né à Perpignan en 1812, décédé à Villeneuve de la Rivière en 1889.
Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 8S147, dossier de demande d'autorisation des hauts fourneaux de Fuilla. A noter: la famille Jaume est alliée à celle des Frèrejean par les épouses, nées Descallar.
Archives départementales des Pyrénées-Orientales, 13Sp6.
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
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