SahorreÉcouter est une commune française, située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
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Sahorre
Vue sur Sahorre depuis l'ouest, avec le Canigou au fond
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la rivière de Rotja et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (le «massif du Canigou» et le «pins de Salzmann du Conflent») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sahorre est une commune rurale qui compte 391 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 833 habitants en 1911. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Sahorrans ou Sahorrannes.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
La commune de Sahorre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 11 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 26 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Sahorre fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui «confluent» avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].
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La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[7].
Les gîtes de fer de Sahorre se situent dans la "ceinture ferrifère du Canigou", où les minéralisations sont associées aux marbres de la formation de Canaveilles. Cette formation est du Cambrien et elle est âgée de plus de 500 millions d'années. Toutefois, il semble probable que les minéralisations elles-mêmes sont hercyniennes (il y a environ 300 Ma)[8],[9].
Ancienne mine de minerai de fer à la limite ouest de la commune de Sahorre, au-dessus du Thorrent.
Ancienne bobine (dite "de Sahorre"), au-dessus de Thorrent. Ce bâtiment a fait partie d'un système de transport permettant de descendre le minerai de Thorrent jusqu'au village de Sahorre.
Panneau explicatif sur des plans inclinés du XXe siècle entre les mines de Thorrent et Sahorre.
Hydrographie
La rivière de Rotja, au bourg
La rivière de Rotja, qui prend sa source au sud près du Porteille de la Rotja dans la commune de Py, traverse la commune du sud au nord. Elle se jette dans la Têt en amont de Villefranche[6].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].
Un espace protégé est présent sur la commune:
le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[12],[13].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[15]:
le «massif du Canigou», d'une superficie de 11 746ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[16];
le «pins de Salzmann du Conflent», d'une superficie de 998ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le département des Pyrénées-Orientales et possède des arbres remarquables[17];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[18]:
le «versant sud du pic de Très Estelles» (1 090ha), couvrant 2 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[18]:
le «massif du Canigou» (19 263ha), couvrant 15 communes du département[20];
la «vallée du Conflent» (5 742ha), couvrant 12 communes du département[21].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sahorre.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Sahorre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 2],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,1%), zones agricoles hétérogènes (8,6%), zones urbanisées (2%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La ligne 525 (Py - Prades) du réseau régional liO assure la desserte de la commune.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sahorre est vulnérable à différents aléas naturels: inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[25],[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[28]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[29].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sahorre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1355
1359
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
32 f
32 f
32 f
22 f
27 f
19 f
13 f
78 f
43 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1789
-
-
-
-
-
-
-
341 H
70 f
-
-
-
-
-
-
-
(Sources: Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 7], en augmentation de 5,96% par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales: +3,73%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
381
235
363
477
548
630
588
631
605
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
624
623
720
707
712
826
640
671
593
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
753
765
833
726
751
705
621
534
582
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
626
445
370
359
333
347
359
362
369
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
385
391
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Note: À partir de 1826, le recensement inclut les habitants de Touren.
Fête de la pomme: fin octobre, alternativement une année sur deux à Sahorre et Fuilla[48].
Santé
Sports
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 167 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 342 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 040 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 239 personnes, parmi lesquelles on compte 64,4% d'actifs (55,6% ayant un emploi et 8,8% de chômeurs) et 35,6% d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 55 en 2013 et 61 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 133, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,4%[I 12].
Sur ces 133 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 28% des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5% les transports en commun, 6,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
24 établissements[Note 10] sont implantés à Sahorre au [I 15].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2% du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 24 entreprises implantées à Sahorre), contre 30,5% au niveau départemental[I 16].
La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (47 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 308ha[51],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
Église Saint-Étienne, romane du XIIesiècle (déjà citée en 1163), aux pierres superbement taillées et appareillées. Elle surplombe le bourg à l'ouest.
Église Sainte-Croix de Thorrent, église romane.
L'église paroissiale Saint-Cyprien de Sahorre, de style moderne, au bourg.
La tour de Goa, située au sud-est sur la crête en limite avec Casteil, est inscrite monument historique depuis 1982[52].
L'église Saint-Étienne
Sainte-Croix de Thorrent
L'église Saint-Cyprien du bourg
La tour de Goa
Personnalités liées à la commune
Jean-François Imbernon, joueur de rugby à XV de l’USA Perpignan et de l’équipe de France, né en 1951 à Sahorre.
Héraldique
Blason
D’or au château de gueules maçonné de sable, sans tour aux flancs, donjonné d’une grosse tour crénelée et couverte, vêtu de sinople.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France: dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol.66: Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378p. (ISBN2-222-03821-9).
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales: Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5066-7).
Jean Anrich, «Fête du «coscoll» à Sahorre», Espace de Jean Anrich, (lire en ligne, consulté le ).
«Sahorre: Fête du coscoll», L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
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