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Ferrière-la-Grande est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

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Ferrière-la-Grande

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CA Maubeuge Val de Sambre
Maire
Mandat
Benoit Courtin
2020-2026
Code postal 59680
Code commune 59230
Démographie
Gentilé Ferriérois, Ferriéroises
Population
municipale
5 273 hab. (2019 )
Densité 527 hab./km2
Population
agglomération
110 876 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 50° 15′ 20″ nord, 3° 59′ 36″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 184 m
Superficie 10,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Maubeuge (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Maubeuge (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maubeuge
Législatives 3e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ferrière-la-Grande
Géolocalisation sur la carte : France
Ferrière-la-Grande
Géolocalisation sur la carte : Nord
Ferrière-la-Grande
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ferrière-la-Grande
Liens
Site web https://ferrierelagrande.fr/

    Ferrière-la-Grande adhère à l'Agglomération Maubeuge Val de Sambre, qui fait partie de l'unité urbaine de Maubeuge.


    Géographie



    Le cadre géographique


    Le noyau rural
    Le noyau rural

    Ferrière-la-Grande se situe au sud de Maubeuge et est arrosée par la Solre qui est un affluent de rive droite de la Sambre.

    La ville est traversée par la D938 qui va de Maubeuge, son chef-lieu de canton, à Cousolre.

    Commune urbaine, elle fait partie par sa trame urbaine continue de l'unité urbaine de Maubeuge qui forme la cinquième agglomération urbaine dans le département du Nord.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Ferrière-la-Grande
    Maubeuge Rousies Cerfontaine
    Louvroil Ferrière-la-Petite
    Beaufort Damousies

    Hydrographie


    La Solre à Ferrière-la-Grande
    La Solre à Ferrière-la-Grande

    La commune est drainée par la Solre, un affluent de la Sambre en rive droite, et donc un sous-affluent de la Meuse.

    Plusieurs ruisseaux confluent dans la Solre à Ferrières-la-Grande, dont le Ruisseau des Besaces.


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 870 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 73 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].


    Urbanisme



    Typologie


    Ferrière-la-Grande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maubeuge (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 22 communes[17] et 110 876 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].


    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,3 %), prairies (32,2 %), zones urbanisées (28,1 %), forêts (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].


    Toponymie



    Microtoponymie[24]



    Histoire



    Origines


    De la signification de Ferrière à la découverte de vieux madriers et d’outils rudimentaires attribués aux Mérovingiens, tout concourt à rappeler combien l’exploitation du minerai de fer a conditionné l’apparition des premiers établissements humains en ces lieux. Sans le fer, Ferrière n’aurait probablement jamais connu un tel développement.

    C’est pour bénéficier des ressources du sous-sol (fer, Chaux, pierre, terre à poteries…), du cours rapide de la Solre mais aussi pour garantir l’approvisionnement de sa place stratégique frontalière que s’implante en 1715 une manufacture royale d’armes. La machine – c’est le nom que lui attribuent les ruraux de l’époque – fait la prospérité du bourg. Elle cède la place, en 1830, aux premiers hauts fourneaux du Nord. Les minerais sont exploités dans l’étendue de la concession faite au propriétaire et maître de forge, M. Dumont.


    Période pré-industrielle


    Pendant l’Ancien Régime, Ferrière-la-Grande est le chef-lieu d’une grande paroisse dépendant principalement de l’abbaye bénédictine d’Hautmont. La cense de Rémont aurait d’ailleurs été fondée au VIIe siècle par une colonie moniale détachée pour défricher et mettre en valeur les terres.

    La seigneurie est très convoitée, au point que privilèges ecclésiastiques et juridiction échevinale se superposent difficilement. La plupart des 36 feux que compte Ferrière en 1469 se répartissent autour d’un noyau central occupé par le pouvoir religieux et constitué par l’église, le presbytère, l’hôtel-dieu et le moustier (petit monastère). 181 ans plus tard, seules 20 maisons supplémentaires ont été érigées. Si faible soit-elle, l’urbanisation conforte pourtant au fil des siècles le point nodal et rayonne le long des grands axes en direction d’Hautmont, de Maubeuge et de Solre-le-Château, préfigurant l’actuelle trame urbaine.


    Bourg industriel


    C’est l’avènement précoce de l’industrie qui entraîne la métamorphose socio-économique de Ferrière-la-Grande. Le développement du bourg suit celui des établissements Dumont : 903 habitants en 1822, 2 568 en 1866 puis 4 045 en 1906.

    Alors que plus tard dans le Val de Sambre, la poussée démographique s’accompagne d’une mutation urbaine dont les formes architecturales reflètent la sociologie de l’époque, il est encore trop tôt pour voir apparaître à Ferrière les types industriels caractéristiques du Hainaut.

    Bien entendu, la construction de nouveaux logements se révèle indispensable pour accueillir les contingents d’ouvriers, mais la disponibilité des matériaux (bois et pierre étaient distribués à titre gracieux) et l’état des techniques expliquent le développement d’un habitat dont l’aspect reste majoritairement de type rural hennuyer, avec un emploi de pierres bleues dominant.

    Peu à peu, le tissu industriel de la commune s’étoffe : laminoirs Lessafre, fonderie Riquaire, usine Delattre, usine Miroux, usine Auwercx, Cie Duplex, petits ateliers de forges Chef Frères "Forges et Usinage" Marcel Nicodème et de modelages font prospérer la commune.

    Ancienne gare de Ferrière-la-Grande
    Ancienne gare de Ferrière-la-Grande

    Le , la ligne de chemin de fer Maubeuge - Fourmies est inaugurée. Le tracé passe par Rousies, Ferrière-la-Grande, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Solre-le-Château, Liessies, Trélon. Au début du XXe siècle, le chemin de fer prend une importance considérable et dessert la majeure partie des usines de la cité. Une ligne de tramway relie Ferrière à Maubeuge en 1903, contribuant à renforcer les liens, déjà étroits, entre les deux communes.

    C’est aux Trieux, nouveau quartier créé à l’écart du village lors de l’arrivée du chemin de fer, que le style industriel s’exprime le mieux.

    Lors de la Première Guerre mondiale, les allemands arrivent dans la ville de Ferrière-la-Grande le jeudi . le village se trouve en zone occupée jusque début .

    Article connexe : Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.

    La section Ferrière-la-Grande - Glageon de la ligne Maubeuge-Fourmies est fermée depuis 1972. En est inauguré sur son tracé un chemin de randonnée, dénommé « sentier Émeraude ». À la suite de travaux effectués sur un linéaire plus important, (de Ferrière-la-Grande à Glageon), le "sentier Émeraude" est intégré à la « voie verte de l'Avesnois ». L'ancienne gare de Ferrière-la-Grande a été transformée en relais Eco-Vélo.


    Trente glorieuses


    En 1963, les corons de la Spie Batignolles sont érigés à proximité de l’établissement. Ils sont sans doute la réalisation la plus représentative de cette période productiviste dans la commune. La proximité des grands axes routiers (RN2/RN49), la position privilégiée par rapport à Maubeuge confère à Ferrière-la-Grande une grande attractivité résidentielle. On assiste à une extension pavillonnaire le long des voies vers Cousolre, Louvroil, et surtout aux abords de la rue du fort. Sans doute faut-il y voir la conséquence d’un certain laxisme des documents de planification urbaine. À l’Est, apparaissent des réalisations concertées sous forme de maisons individuelles groupées ou de petits collectifs[27].


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux



    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.

    Elle faisait partie de 1793 à 1910 du canton de Maubeuge, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Maubeuge-Sud[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.


    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Maubeuge

    Articles détaillés : Liste des cantons de l'Aisne, Conseil départemental du Nord et Liste des conseillers départementaux du Nord.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Nord.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives du Nord et Liste des députés du Nord.

    Intercommunalité


    Ferrières-la-Grande est membre fondateur de la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé initialement en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.


    Tendances politiques et résultats


    Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVG menée par le maire sortant Philippe Dronsart obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 277 voix (54,08 %, 23 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant significativement celle DVD menée par Jean-Philippe Delbart (1 084 voix, 45,91 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin, 34,81 % des électeurs se sont abstenus[29].

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Nord.


    Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste PS menée par Benoît Courtin  qui bénéficiait du soutien du maire sortant Philippe Dronsart qui ne se représentait pas  obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 009 voix (59,98 %, 23 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement la liste DVD menée par Jean-Philippe Delbart[30], qui a recueilli 673 voix (40,01 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 54,41 % des électeurs se sont abstenus[31],[32].

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans le Nord.

    Liste des maires


    Liste de maires d'Ancien Régime successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1704 1705 Claude Raout    
    1705 1706 Jean Mercier    
    1707 1708 André Renon    
    1708 1709 Mathieu De Havay    
    1709 1710 Laurent Pierart    

    Maire en 1802-1803 : Montreuil aîné[33].

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1864 Pierre François Dumont    
    1878 1884 Philippe Willame    
    1888 1892 Cauderlier    
    1892 1908 Ernest Lesaffre Républicain  
    1908 1920 Alfred Willame    
    1920 1926 Olivier Soumillon    
    1926 1927 Romain Duchâteau    
    1927 1932 Alphonse Splingard    
    1932 1933 Deudon    
    1933 1939 Émile Bottieau    
    1939 1942 Hubert Delvaux    
    1942 mai 1945 Marcel Gillet    
    mai 1945 mars 1959 Léonce Delens[Note 8]    
    mars 1959 mars 1977 Gilbert Annaert UDR  
    mars 1977 janvier 2004 Michel Dorchies PS Médecin[34]
    25 janvier 2004 mai 2020[35] Philippe Dronsart[36] PS Cadre du secteur privé
    Conseiller général de Maubeuge-Sud (2004 → 2015)
    mai 2020[37] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Benoît Courtin PS Collaborateur d'élus
    Ancien directeur général des services de la ville (2017 → 2020)
    Vice-président de la CAMVS (2020 → )

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].

    En 2019, la commune comptait 5 273 habitants[Note 9], en diminution de 1,75 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7417458189031 0211 1611 2171 3571 493
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7872 0462 5682 4942 6683 1754 0043 4803 719
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 9924 0454 2944 0304 2564 3004 2694 1774 515
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5 2635 3465 7035 6115 7465 6725 4815 4575 365
    2017 2019 - - - - - - -
    5 3015 273-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 514 hommes pour 2 778 femmes, soit un taux de 52,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,5 
    75-89 ans
    9,3 
    15,2 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,3 
    19,1 
    30-44 ans
    18,9 
    18,9 
    15-29 ans
    16,8 
    21,6 
    0-14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Culture locale et la patrimoine



    Lieux et monuments



    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


    Blason
    Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à trois fasces de gueules ; aux 2 et 3, d’argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées.
    Détails
    Plusieurs villages de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe possèdent les mêmes armoiries : Étrœungt, Féron, Lez-Fontaine, Ferrière-la-grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes, ainsi que Bermerain dans l'arrondissement de Cambrai et Sivry-Rance en Belgique dans le Hainaut. Cette similitude est due au fait que ces villages appartenaient à la famille de Croÿ-Renty. Autre coïncidence, cinq de ces villages sont arrosés par la Solre : Lez-Fontaine, Ferrière-la-grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir


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    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Ferrière-la-Grande et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Ferrière-la-Grande et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    24. tiré de La petite Patrie de Louis Lutaud[réf. incomplète]
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    36. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Matthias Dormigny, « Réélu maire, Philippe Dronsart sait qu’il y aura des choix à faire : Le maire a promis qu’il n’augmenterait pas les impôts d’ici 2020. Mais face à la baisse des dotations de l’État, la commune devra se montrer « raisonnable » dans ses dépenses. », La Sambre La Frontière, no 1922, , p. 19 (ISSN 0183-8415).
    37. Guillaume Wateaux, « Ferrière-la-Grande: Benoît Courtin remplace Philippe Dronsart : e désormais ex-maire de Ferrière-la-Grande verra la continuité de sa politique lancée en 2004 dans les mains de Benoît Courtin, celui qu’il a adoubé lors de l’élection municipale. Il a été fraîchement élu à l’unanimité (23 voix sur 23 votants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ferrière-la-Grande (59230) », (consulté le ).
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    [de] Ferrière-la-Grande

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    [en] Ferrière-la-Grande

    Ferrière-la-Grande (French pronunciation: ​[fɛʁjɛʁ la ɡʁɑ̃d]) is a commune in the Nord department in northern France.[2] The river Solre flows through the commune.
    - [fr] Ferrière-la-Grande

    [ru] Ферьер-ла-Гранд

    Ферье́р-ла-Гранд (фр. Ferrière-la-Grande) — коммуна во Франции, регион О-де-Франс, департамент Нор, округ Авен-сюр-Эльп, кантон Мобёж. Расположена в 4 км к югу от Мобёжа, в 15 км от границы с Бельгией и в 4 км от национальной автомагистрали N2. Через коммуну протекает река Сольр, приток Самбры.



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