Bermerain est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Bermerain | |
L'église de l'Assomption. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays solesmois |
Maire Mandat |
Yvan Bruniau 2020-2026 |
Code postal | 59213 |
Code commune | 59069 |
Démographie | |
Gentilé | Bermerinois, Bermerinoises |
Population municipale |
736 hab. (2019 ![]() |
Densité | 111 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 15′ 10″ nord, 3° 32′ 02″ est |
Altitude | Min. 47 m Max. 107 m |
Superficie | 6,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caudry |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
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Bermerain est située à 22,5 km au nord-est de Cambrai, la sous-préfecture, et à 11,8 km au sud de Valenciennes. Lille, la capitale régionale, est à 54,1 km à vol d'oiseau[1],[2].
Vendegies-sur-Écaillon | Vendegies-sur-Écaillon | Sepmeries |
Saint-Martin-sur-Écaillon | ![]() |
Ruesnes |
Saint-Martin-sur-Écaillon | Escarmain | Capelle |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 48 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Bermerain est desservi par les lignes 422 et 333 du Réseau Arc-en-ciel
Bermerain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,6 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (8,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le village est mentionné entre les XIIe et XVIe siècles sous les noms Bermereng, Bermeraing ou Biermeraing. Il s'est longtemps nommé Bermerain-Notre-Dame pour le distinguer du village tout proche de Bermerain-Saint-Martin (aujourd'hui Saint-Martin-sur-Écaillon). Boniface[23] fait dériver le nom du bas-latin berria ou bera (plaine, pâturage humide) et interprète le nom comme « l'habitation près des pâturages ». Mannier[24] le rapproche de Bermering dans le département de la Moselle (Bermering en flamand) et y voit plutôt « la ferme de Bermar (ou Bermer) ».
À la mort de Clovis en 511 et lorsque son territoire fut partagé entre ses 3 fils, Bermerain devint territoire de l’Austrasie. Le village fut réintégré dans le Royaume de France en même temps que cette dernière par Pépin le Bref et Charlemagne. Du VIIe au XIIe siècle, Bermerain fit partie du décanat d’Haspres, étant en premier lieu rattaché à la Seigneurie de Tournai, puis au Duché de Lorraine, et enfin au Comté de Flandre. En 1339 Bermerain fut éprouvé par les hostilités entre Édouard III et les Flamands, et les habitants du Hainaut. Philippe VI se vengea des crimes sur la population en envoyant son fils, le Duc de Normandie, envahir le Hainaut à la tête d’une armée. Il brûla ainsi des dizaines de villages. Ils donnèrent l’assaut au Château de Verchin mais ne purent le prendre. En 1427, la comtesse du Hainaut remet ses états à Philippe le Bon. Bermerain tombe ainsi sous la domination des Ducs de Bourgogne, et plus tard, à l’abdication de Charles Quint en 1555, il fait partie de l’Espagne jusqu’en 1659.
L'abbaye des Dames de Beaumont y a déclaré des baux de terres (1736-1789)[25].
La commune de Bermerain se situe dans le département du Nord et fait partie de la région Hauts-de-France. Bien qu'elle soit plus proche de Valenciennes (à 14 km), elle appartient à l'arrondissement de Cambrai (à 25 km) et au Canton de Caudry (à 21 km).
La commune est membre de la Communauté de communes du Pays Solesmois, qui rassemble 15 communes (Beaurain, Bermerain, Capelle, Escarmain, Haussy, Montrécourt, Romeries, Saint-Martin-sur-Écaillon, Saint-Python, Saulzoir, Solesmes, Sommaing, Vendegies-sur-Écaillon, Vertain et Viesly) pour une population totale d'un peu moins de 15 000 habitants.
Maire en 1802-1803 : Emm. Delfosse[26].
Maire en 1807 : Bruyère[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1900 | 1912 | Jean Baptiste Dumenchin-Crépin | nc | |
1912 | 1914 | Léon Poulain | nc | |
1914 | 1918 | François Richard | nc | |
1918 | 1919 | Léon Poulain | nc | |
1919 | 1925 | Auguste Lefebre | nc | |
1925 | 1929 | Jules Balieu | nc | |
1929 | 1935 | André Cousin | nc | |
1935 | 1940 | Léon Pottier | nc | |
1940 | 1947 | Henri Tondeur | nc | |
1947 | 1953 | Léon Poulain | nc | |
1953 | 1959 | Jean Locoche | nc | |
1959 | 1965 | Marceau Bouly | nc | |
1965 | 1971 | Paul Maréchal | nc | |
1971 | 1989 | Jean Dhalluin | nc | |
1989 | 2016 | Patrick Teinte (démission en 2016) |
SE-DVG | Magistrat |
2016 | En cours | Yvan Bruniau | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 736 habitants[Note 8], en augmentation de 7,6 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
880 | 932 | 970 | 1 053 | 1 220 | 1 203 | 1 228 | 1 245 | 1 261 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 290 | 1 281 | 1 292 | 1 259 | 1 206 | 1 133 | 1 082 | 1 053 | 975 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
956 | 931 | 875 | 732 | 737 | 714 | 660 | 613 | 665 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
669 | 697 | 664 | 707 | 693 | 710 | 668 | 658 | 643 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
701 | 736 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 361 hommes pour 369 femmes, soit un taux de 50,55 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,5 |
6,1 | 75-89 ans | 10,0 |
14,0 | 60-74 ans | 15,1 |
21,7 | 45-59 ans | 17,8 |
21,7 | 30-44 ans | 22,1 |
15,0 | 15-29 ans | 12,4 |
21,5 | 0-14 ans | 22,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
On compte 2 médecins généralistes pour la commune, ce qui donne une densité médicale assez bonne qui est de 2,9 médecins pour 1000 habitants (région Nord Pas-de-Calais et France métropolitaine 1,65).
Bermerain est doté d'un cabinet où se concentrent les 2 médecins généralistes, ainsi qu'une psychologue, un kinésithérapeute, etc.
Bermerain fait partie de l'académie de Lille. La commune possède une école primaire (l'école Marcel Pagnol) et une école maternelle, toutes deux publiques.
Bermerain dispose d'un bar tabac, rouvert début 2018 après un incendie l'ayant ravagé en 2016, et d'un salon de coiffure, situé juste en face du tabac, au centre du village.
Il y a également un bureau de poste, situé derrière l'école Marcel Pagnol.
Bermerain compte 2 clubs cyclistes, un club de javelot, un de football, un de gym, un de taïdo, un de danse, un de chasse, ainsi qu'un club de pêche.
Bermerain fait partie de la paroisse Saint Denis en Solesmois et dispose d'une église, l’Église de l'Assomption, située non loin de la mairie.
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Les armes de Bermerain se blasonnent ainsi : « Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à trois fasces de gueules ; aux 2 et 3, d’argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées ». |
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Plusieurs villages de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe possèdent les mêmes armoiries : Étrœungt, Féron, Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes.
Les armoiries sont similaires car ces villages appartenaient à la famille de Croÿ-Renty.
De plus, cinq de ces villages sont arrosés par la Solre : Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes.