Beaufort est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Beaufort | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe |
Intercommunalité | CA Maubeuge Val de Sambre |
Maire Mandat |
Thérèse Pecher 2020-2026 |
Code postal | 59330 |
Code commune | 59058 |
Démographie | |
Gentilé | Beaufortois, Beaufortoises |
Population municipale |
1 014 hab. (2019 ![]() |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 12′ 56″ nord, 3° 57′ 54″ est |
Altitude | 168 m Min. 154 m Max. 207 m |
Superficie | 12,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe |
Législatives | 12e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://mairie-beaufort.fr/ |
modifier ![]() |
Beaufort est située dans le sud-est du département du Nord (Hainaut).
La commune fait partie administrativement de l'Avesnois, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.
Le village se trouve à 90 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique), à 35 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B), à 13 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et à 8 km de Maubeuge.
Beaufort comporte des espaces boisés qui forment la Haie d'Avesnes.
Beaufort est placé sur l'axe routier connu qu'est la RN 2 (route nationale 2) reliant Paris à Bruxelles.
Hautmont | Louvroil | Ferrière-la-Grande |
Limont-Fontaine | ![]() |
Damousies |
Éclaibes | Dourlers | Wattignies-la-Victoire |
La commune est drainée par le le ruisseau d’Auffignies ou ruisseau de la Warenne autour duquel l’habitat s’est développé et qui conflue dans le ruisseau d'Eclaibes à Éclaibes. C'est un sous-affluent de la Meuse par la Sambre.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 70 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Beaufort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), prairies (32,8 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), forêts (1,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Beaufort compte trois hameaux : la Haute-Borne, Marlière et Ropsies, situé à l'est du village
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 446, alors qu'il était de 430 en 2014 et de 398 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaufort en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Beaufort[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 95,1 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,7 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,3 | 7,8 | 8,2 |
La route nationale 2, traversant l'ensemble du village de part en part était un axe important de circulation reliant Paris à Mons (Belgique). Un projet a donc été monté par la direction départementale de l'Équipement en 2002 afin de libérer cet axe saturé et accidentogène, et malgré l'hostilité importante de la population, le Ministre des transports en exercice à cette époque prit la décision de choisir un tracé traversant le village à la manière de la RN2. L'ancien itinéraire constitue désormais la RD 602.
Le village est desservi par une ligne de transport à la demande du réseau Stibus, qui permet de rejoindre l’Iôt Saint Pierre à Hautmont et d’y trouver différentes correspondances, ainsi que par les lignes 436 et 402 des autocars du réseau départemental Arc-en-Ciel[21].
La localité a été dénommée Beaufort en 1133 (Tit. de Saint-Aubert. Le Carp. Pr. II, 82.), Kiviniis en 1173 (Chron. de Gisl. 85), Bovinies (Delwarte, III, 21.), Bouvignies(l'abb. Hossart, Hist. du Hainaut, 281.), Belfort en 1184 (chron. de Gisl., 138), Beaufort en 1186 (J. de G., ann. du Hain., XII, 339), Beaufort en 1273, (1er cart. du Hainaut, pièce 363), Biaufort en 1286 (cart. de l'abb. d'Alne), Biauffort (manuscrit de la bibliothèque de Valenciennes)[22].
Beaufort tire son nom de la tour construite en 1173 par les comtes de Hainaut[réf. nécessaire].
On a trouvé, près de la tour de Beaufort, des médailles romaines[22]
Une fortification est construite en 1173 par Bauduin V, comte de Hainaut, de Namur et de Flandre, pour défendre ses terres contre les incursions de Jacques, seigneur d'Avesnes, son vassal[22].
En 1186, Beaufort forme une paroisse du décanat de Maubeuge[22].
Des lettres de mars 1273, de Jean de Hainaut, fils aîné de feu Jean d'Avesnes indiquent que par accord fait entre son père et Bauduin d'Avesnes, seigneur de Beaumont, son oncle, il a été convenu que Bauduin et ses héritiers devaient avoir pour leur part, entr'autres biens, la ville de Beaufort, ainsi que les bois de Maubeuge, que la comtesse de Flandre, Marguerite d'Alsace, son aïeule, possédait avec l'abbesse de Maubeuge[22].
Passée à la châtellenie de Beaumont en 1272, la terre est apportée en dot aux seigneurs d'Avesnes au XIVe siècle[22]. .
Un traité passé en 1304 entre Jean Ier de Hainaut, et Henri VII, comte de Luxembourg à la demande du roi Philippe IV le Bel où le comte de Luxembourg renonce en faveur du comte de Hainaut, à ses prétentions sur les terres de Beaufort, moyennant une rente perpétuelle de 2 200 livres tournois[22].
Beaufort est cédé à la France par échange, en vertu d'un traité signé à Lille le et relève alors de la prévôté de Maubeuge. Il compte 861 habitants, dont 120 indigents et 4 mendiants[22].
Selon la légende, de nombreux tunnels ont été creusés entre la tour de Beaufort, le château de Limont-Fontaine (situé à 4 km) et les remparts Vauban de la ville de Maubeuge. Ils étaient destinés à permettre l'évacuation du comte de Hainaut en cas d'invasion du bourg. Certains vestiges sont encore visibles dans les caves les plus anciennes du village[réf. nécessaire].
La rue de l'hôpital rappelle qu'une des fermes imposantes a pris la fonction d'hôpital de campagne pendant la Première Guerre mondiale, époque où Beaufort était en territoire allemand[réf. nécessaire].
Le village est également occupé pendant la Seconde Guerre mondiale par un commandement d'infanterie allemand. Il occupait notamment le château Carré, situé aux abords du village. Aucune destruction n'a été à déplorer, ni pendant l'Occupation, ni lors de la Libération. Néanmoins, le village est fortement marqué par le défilé américain d'avril 1945[réf. nécessaire].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.
Elle faisait partie de 1793 à 1910 du canton de Maubeuge, année où celui-ci est scindé et la commune rattachée au canton de Maubeuge-Nord. En 1958, elle rejoint le canton d'Hautmont[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.
Beaufort était membre de la communauté de communes Sambre - Avesnois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1802[24] | après 1807[25] | Jos. Renaux | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1971 | mars 1989 | Louis Liénard | ||
mars 1989 | mars 2001 | Michel Debruge | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean Marie Contesse | UMP | |
mars 2008 | janvier 2014[26] | François Monet[27] | Décédé en fonction | |
mars 2014[26] | En cours (au 11 juillet 2022) |
Thérèse Pécher | Réélue pour le mandat 2020-2026[28],[29] |
La commune s'est dotée d'une salle socio-culturelle[22].
Un marché alimentaire est organisé depuis mars 2021 devant la salle socioculturelle les mercredis après-midi des semaines impaires[30].
Beaufort relève de l'académie de Lille.
Les enfants de la commune sont scolarisés dans deux écoles, chacune de deux classes, l'une 36 rue Pasteur et l'autre ruelle Mailly[31].
Afin de les remplacer, la commune se dote d'une nouvelle école pour la rentrée 2023, dont le chauffage sera assuré, ainsi que la mairie et la salle socio-culturelle, par une chaufferie au bois déchiqueté construite à cette occasion[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 1 014 habitants[Note 8], en augmentation de 4,54 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
619 | 502 | 841 | 778 | 861 | 967 | 1 063 | 1 160 | 1 232 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 275 | 1 318 | 1 170 | 1 142 | 1 172 | 1 116 | 1 161 | 1 109 | 1 067 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 106 | 1 095 | 1 073 | 966 | 1 024 | 959 | 917 | 910 | 954 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 073 | 1 067 | 1 010 | 1 011 | 1 100 | 1 012 | 981 | 972 | 970 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 013 | 1 014 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 507 hommes pour 506 femmes, soit un taux de 50,05 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 0,8 |
4,3 | 75-89 ans | 7,1 |
20,9 | 60-74 ans | 21,3 |
21,1 | 45-59 ans | 22,5 |
18,7 | 30-44 ans | 18,2 |
15,6 | 15-29 ans | 12,8 |
18,7 | 0-14 ans | 17,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le village de Beaufort est membre d'une confédération de villes et villages des Beauforts. Cette association ("Beaufort en Nord") réunit chaque année un collectif d'habitants de chaque ville du même nom dans un lieu de réunion (lieu changeant chaque année).
À cette occasion, un concours atypique d'épouvantails est organisé dans l'ensemble du village. Plus un concours de décoration qu'un concours de comparaison, il permet d'animer l'ensemble du bourg pendant plusieurs semaines.
Enfin, le marché de Noël, organisé chaque début décembre permet de réunir les savoir-faire des associations et artisans des alentours.
![]() |
Blason | De gueules à trois écussons d’argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |