Ferrassières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ferrassières | |
Mairie et monument aux morts. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Communauté de communes Ventoux Sud |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Busi 2020-2026 |
Code postal | 26570 |
Code commune | 26135 |
Démographie | |
Gentilé | Ferrassièrois, Ferrassièroises |
Population municipale |
124 hab. (2019 ) |
Densité | 4,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 08′ 11″ nord, 5° 28′ 45″ est |
Altitude | Min. 830 m Max. 1 389 m |
Superficie | 29,27 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Ses habitants sont dénommés les Ferrassièrois[1].
Située sur le plateau d'Albion, Ferrassières est la commune la plus au sud de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en bordure avec le Vaucluse. Elle est située à 16 km au sud de Séderon et 8 km au nord de Sault.
Montbrun-les-Bains | Montbrun-les-Bains Barret-de-Lioure |
Barret-de-Lioure Les Omergues (Alpes-de-Haute-Provence) Revest-du-Bion (Alpes-de-Haute-Provence) |
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Montbrun-les-Bains Aurel (Vaucluse) |
N | Revest-du-Bion (Alpes-de-Haute-Provence) | ||
O Ferrassières E | ||||
S | ||||
Aurel (Vaucluse) | Saint-Trinit (Vaucluse) | Revest-du-Bion (Alpes-de-Haute-Provence) |
Ferrassières est la seule commune du département située sur le plateau d'Albion. Elle est en limite de la montagne de Lure. La commune est séparée de Barret-de-Lioure par le Col de l'Homme Mort.
Sites particuliers[2] :
La commune est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du Bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvert par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire[3].
L'eau s'infiltre dans la roche, créant des réseaux souterrains (système karstique), ressortant en des points bas tels que la Fontaine de Vaucluse.
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
Le plateau d'Albion, sur lequel se situe la commune, possède toutes les caractéristiques climatiques des Alpes du Sud dont il est, avec le Mont Ventoux et la Montagne de Lure, le chaînon le plus occidental. Du climat méditerranéen en partant de la plus basse altitude, elles évoluent, au fur et à mesure, vers un climat tempéré puis continental qui ne prend le type montagnard qu'aux plus hautes altitudes[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | −1 | 2 | 4 | 8 | 12 | 14 | 14 | 11 | 7 | 3 | −1 | 5,5 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4,5 | 7,5 | 10 | 14 | 18,5 | 21 | 21 | 17 | 12,5 | 7,5 | 3,5 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 10 | 13 | 16 | 20 | 25 | 28 | 28 | 23 | 18 | 12 | 8 | 17 |
Précipitations (mm) | 26,9 | 24,3 | 23,8 | 44 | 40 | 27,9 | 20,9 | 32,7 | 45,9 | 53,5 | 52,4 | 30,7 | 482,8 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8 −1 26,9 | 10 −1 24,3 | 13 2 23,8 | 16 4 44 | 20 8 40 | 25 12 27,9 | 28 14 20,9 | 28 14 32,7 | 23 11 45,9 | 18 7 53,5 | 12 3 52,4 | 8 −1 30,7 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
La commune est un carrefour routier où convergent les routes départementales venant de Montbrun, Sault, Saint-Trinit, Revest-du-Bion et Séderon[8].
La route départementale 63 traverse la commune par le bourg sur un axe sud-sud-ouest/nord-nord-est et les routes départementales 63a (depuis le sud-est), 157 (depuis le sud) et enfin 189 (depuis l'ouest) convergent toutes au niveau du bourg.
Ferrassières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].
La commune est hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), terres arables (34,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (0,9 %), cultures permanentes (0,6 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[16].
Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux de la Provence occidentale, dont les vallées ou plateaux alpins[17].
Ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[18]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[17].
La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[19].
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur »[20]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » ou qui l'on été (lavande)[21].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[21].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était le pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[21].
Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[21].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[22].
Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[22].
Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[21].
Le seul hameau de la commune, les Hautes-Ferrassières, se trouve en limite de culture. Entouré de clapas (amoncellement de pierres retirées des champs pour permettre la culture et déposées en bordure de ceux-ci), il est composé de quelques maisons et d'un cimetière. Sa chapelle a été démolie au XIXe siècle[23].
Site Géoportail (carte IGN)[2] :
La sismicité sur le territoire de la commune est négligeable mais non nulle[24].
La forme la plus ancienne est Ferraciera, attestée en 1080[25].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[26] :
Ce toponyme est issu du latin *ferracea (qui a donné ferrasso en provençal) auquel a été ajouté le suffixe -aria, indiquant que sur ce lieu se trouvaient des forges[25].
Les seuls vestiges de cette période ont été retrouvés au col de l'Aye à 1 020 mètres d'altitude. À l'intérieur d'une enceinte en pierre sèche, ont été prélevés de nombreux débris de poterie et des fragments de tuiles. Ce site a été identifié comme un oppidum qui fut occupé de la basse époque gallo-romaine jusqu'au haut Moyen Âge[27].
Naissance du village au XIIIe siècle dans les forêts abandonnées aux vassaux des Agoult[28].
La seigneurie[26] :
Aux XIe et XIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait l'église paroissiale, dont elle percevait les revenus[29]. Celle-ci avait été donnée aux bénédictins par Ripert de Mévouillon en 1087[8].
En 1287, la seigneurie de Ferrassières est l'un des fiefs de Raymond de Mévouillon. Le , Agoult des Baux, reconnait tenir ce fief en indivis avec Raymond d'Agoult, seigneur de Sault.
Le , son fils, Bertrand II des Baux « en reconnaissance des faveurs accordées à sa famille » par les Valois cède au dauphin Charles, futur Charles VI, son fief de Ferrassières, ne gardant pour lui que les seigneuries de Brantes et de Plaisians[30].
Charles Dupuy-Montbrun (1530-1575), dit « le brave Montbrun »[31], dont le château à Montbrun avait été démantelé en 1560 sur ordre royal, fait construire celui de la Gabelle. Son emplacement était idéal pour le chef huguenot qui pouvait ainsi pénétrer dans les Baronnies ou descendre attaquer le Comtat Venaissin et la Provence. Il y aurait réuni jusqu'à 1 500 arquebusiers[27].
Son fils et héritier, Jean Alleman Dupuy-Montbrun (1568-1634), fut seigneur de Montbrun et de Ferrassières, conseiller d'État et général de la cavalerie protestante en Languedoc. En 1591, il épouse Lucrèce de La-Tour-du-Pin-Gouvernet, fille de René et d'Isabeau de Montauban. Leur second fils, Jean, fut comte de Ferrassières, et leur petite-fille, Espérance, qui porta le nom de Dupuy-Montbrun-Ferrassières, comtesse[31].
Avant 1790, Ferrassières était une paroisse du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette d'Apt, appartenant pour le spirituel au diocèse de Sisteron et dont l'église, sous le vocable de Saint-Julien, dépendait de l'abbaye de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon qui y prenait la dîme et présentait à la cure[26].
Avant 1790, le hameau de Ferrassières-de-Barret était le chef-lieu d'une vicairie annexe de la paroisse de Ferrassières, dont l'église était sous le vocable du Bon-Pasteur[26].
Comprise en 1790 dans le canton de Montbrun, cette commune fait partie du canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[26].
Le 1er GMS du plateau d'Albion avait installé trois zones de lancement de missiles sur la commune :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1871 | ? | ||
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire | ||||
1871 | 1874 | ? | ||
1874 | 1878 | ? | ||
1878 | 1884 | ? | ||
1884 | 1888 | ? | ||
1888 | 1892 | ? | ||
1892 | 1896 | ? | ||
1896 | 1900 | ? | ||
1900 | 1904 | ? | ||
1904 | 1908 | ? | ||
1908 | 1912 | ? | ||
1912 | 1919 | ? | ||
1919 | 1925 | ? | ||
1925 | 1929 | ? | ||
1929 | 1935 | ? | ||
1935 | 1945 | ? | ||
1945 | 1947 | ? | ||
1947 | 1953 | ? | ||
1953 | 1959 | ? | ||
1959 | 1965 | ? | ||
1965 | 1971 | ? | ||
1971 | 1977 | ? | ||
1977 | 1983 | ? | ||
1983 | 1989 | ? | ||
1989 | 1995 | ? | ||
1995 | 2001 | ? | ||
2001 | 2008 | ? | ||
2008 | 2014 | Gaby Moulard | ||
2014 | 2020 | Jean-Pierre Busi | DVD | agriculteur |
2020 | En cours (au 13 décembre 2021) |
Jean-Pierre Busi[34][source insuffisante] | maire sortant |
Pour les élections législatives, avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Séderon. Depuis, elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme.
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se font à la déchetterie de Sault[24].
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 7,18 % | 0,00 % | 7,65 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 5,79 % | 0,00 % | 11,35 % | 2,12 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 78,95 % | 0,00 % | 41,63 % | 5,28 % |
Taxe professionnelle | 18,51 % | 0,00 % | 10,33 % | 2,49 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[36]).
Voir aussi la page suivante (finances locales de Ferrassières de 2000 à 2018)[37].
Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.
[38]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2019, la commune comptait 124 habitants[Note 2], en augmentation de 5,08 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 317 | 333 | 401 | 480 | 441 | 433 | 412 | 373 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
411 | 401 | 381 | 320 | 351 | 354 | 339 | 312 | 309 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
245 | 246 | 222 | 182 | 157 | 159 | 127 | 139 | 112 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 | 109 | 118 | 124 | 106 | 113 | 114 | 118 | 118 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
116 | 124 | - | - | - | - | - | - | - |
Il n'y a pas d'établissement scolaire sur la commune ; les enfants sont scolarisés à Sault.
Les services médicaux et para-médicaux les plus proches se trouvent à Montbrun-les-Bains[43].
L'église catholique Saint-Julien-de-Brioude, ancien siège de la paroisse de Ferrassières, fait maintenant partie du regroupement paroissial du sud de la Drôme dénommé Saint-Joseph-des-Baronnies[44].
Les lieux de culte les plus proches se trouvent à Sault, Monieux et Banon[45].
En 1992 : lavande (essence de lavande), tilleul, ovins[28].
La commune est essentiellement tournée vers l'agriculture : lavande, épeautre et autres céréales, élevage caprin, apiculture. La fête de la lavande, qui se déroule chaque année, est plus professionnelle que touristique, elle marque le début de la récolte sur le plateau d'Albion[46].
Le tourisme (camping vert, randonnée, VTT, spéléologie[47], route de la lavande) est soutenue par une capacité d'accueil de 35 places offerts par les six gîtes ruraux de la commune[48].
Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier[52].
On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier[52].
Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne[52].
Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)[53].
On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué[54].
De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)[54].
En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm[54],
Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)[54].
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D'argent au loup ravissant d'azur[55]
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