Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Barret-de-Lioure
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Vieux village perché, accroché à la montagne, il surplombe la vallée de l'Anary et ses pics rocheux, au milieu des prés et des champs de lavande avec, en toile de fond, toute la chaîne du massif du Ventoux.
Ses habitants sont dénommés les Barretiers.
Géographie
Localisation
Barret-de-Lioure est située à 7 km de Montbrun-les-Bains et à 7 km de Séderon, par le col de Macuègne (1 068 m).
Barret-de-Lioure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,1%), zones agricoles hétérogènes (9,8%), terres arables (2,4%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
1682: À Barret-de-Lioure, la ligne est surveillée par des hommes du régiment de Poitou[17] revenant d'Espagne[18] à partir de fin octobre. La communauté est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne: deux sont prévus[19], mais finalement, douze corps de garde sont construits, ainsi que 24 guérites placées dans les intervalles, à une moyenne de 250 m[20]. Les soldats sont renforcés par huit hommes levés dans la population de Barret-de-Lioure (en plus de ceux envoyés à la compagnie de milice placée sur la Durance)[21].
1720 à 1722: Lors de l'épidémie de peste de 1720-1722, Barret-de-Lioure est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste)[22]. L'interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d'Argenson début août, et le cordon est mis en place le 26 septembre[23] pour n'être levé par ordonnance royale que le 19 novembre 1722[23].
Avant 1790, Barret-de-Lioure était de l'intendance et parlement d'Aix, et de la viguerie et recette de Sisteron. Elle formait une paroisse du diocèse de Gap[12].
De la Révolution à nos jours
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Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1792
?
1792
1793
Jean Joseph Hiely
agriculteur
1793
1795
?
1795
1797
Jean-Baptiste Jean
propriétaire cultivateur
1797
1799
Jean-Baptiste Pascal
propriétaire cultivateur
1799
1808
André Conil
1808
1813
Sauveur Melchior Beauchamp
1813
1815
Pierre Bigonnet
1815
1824
Sauveur Melchior Beauchamp
1824
1830
Joseph Bladier
1830
1843
Martin Conil
1843
1846
Laurens Roux
1846
1853
Mathieu Conil
1853
1866
Jacques Aumage
1866
1867
Joseph Bérard
1867
1869
?
1869
1871
Martin Conil
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 66 habitants[Note 2], en diminution de 19,51% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
480
367
555
545
588
604
603
596
607
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
549
428
429
414
376
361
372
305
254
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
274
257
240
181
149
110
101
85
82
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
75
52
34
43
42
47
71
78
82
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
68
66
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Église Saint-Sauveur-et-Saint-Sébastien de Barret-de-Lioure (IMH)[11]: église de Barret-de-Lioure. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[30].
Calvaire Trois-Croix[réf.nécessaire].
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
Nombreux panoramas (en particulier du col de Macuègne)[11].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Barret-de-Lioure.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 21 (Barret-de-Liourre).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Anary).
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 130, (ISBN2600028838).
Y.-L. Martinent, Toponymie ardéchoise autour de Lagorce, 2011
Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne et Élizabeth Sauze, «Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe au XIIIesiècle», dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement (Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon), Mane, Alpes de Lumières, coll.«Cahiers de Salagon» (no4), , 448p. (ISBN2-906162-54-X, ISSN1254-9371), p.214.
Joly, op. cit., p.26
Joly, op. cit., p.14
Joly, op. cit., p.19
Joly, op. cit., p.27-29
Joly, op. cit., p.37
Jean-Pierre Joly, «La ligne du Jabron pendant la peste de 1720», Chroniques de Haute-Provence, no360, , p.9.
Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence ou Dictionnaire géographique et héraldique des villes et villages des Bouches-du-Rhône, du Var, des Basses-Alpes, de Vaucluse et des Alpes-Maritimes, Paris, Librairie Bachelin-Deflorenne, , VIII-370p. (lire en ligne).
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