Le village de Séderon est situé à l'entrée d'un anticlinal perché entouré par une ceinture de rochers élevés[1] dont toutes les eaux s'écoulent par la cluse à l'entrée de laquelle est bâti le bourg.
Site curieux entre deux rochers: interpénétration alpine et méditerranéenne des reliefs[2].
Elle est aussi arrosée par l'un de ses affluents, le Ravin de Lèbrières[5].
En 1891, le ruisseau affluent de la Méouge se nomme Les Lébrières. Il a deux kilomètre de parcours. Sa largeur moyenne est de cinq mètres et sa pente de cent mètres. Son débit ordinaire est de 0,05 m3, extraordinaire de 15 mètres cubes[6].
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Son altitude de 812 mètres lui vaut de posséder un climat bénéfique aux asthmatiques et aux personnes aux bronches délicates[réf.nécessaire].
Voies de communication et transports
Le col de Macuègne (1 068 m) relie la commune à celle de Barret-de-Lioure.
La commune est desservie par la ligne de bus no43(Laragne - Mévouillon)[7].
Urbanisme
Typologie
Séderon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,7%), zones agricoles hétérogènes (23%), terres arables (1,4%), zones urbanisées (1,3%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Hameaux et lieux-dits
Gueisset (1891) est un quartier de la commune de Séderon[14]. Il peut être orthographié Gueysset ou Gueyssier[réf.nécessaire].
Les Lébrières.
Saint-Baudile.
Logement
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Projets d'aménagement
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Risques naturels et technologiques
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Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15]:
1293: castrum de Sedarono (inventaire des dauphins, 221).
1293: castrum de Sadorolio (Valbonnais, I, 35).
1299: de Saderono (archives de la Drôme, E 3093).
1299: castrum Saderoni (inventaire de la maison de Baux).
1308: Sadaronum(archives des Bouches-du-Rhône, B 155).
1442: Sadaronem (choix de docum., 282).
1516: mention du prieuré et de la paroisse: prioratus cura de Sadarono (pouillé de Gap).
XVIIesiècle: Cederon (inventaire de la chambre des comptes).
1891: Séderon, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Nyons.
Étymologie
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Au point de vue féodal, Séderon était une terre du fief des barons de Mévouillon puis des barons de Murs.
1293: la terre est soumise aux dauphins.
1309: les Mévouillons la vendent aux comtes de Provence.
1325: les comtes de Provence acquièrent certains droits des Agoult.
1339: ils acquièrent les droits des dauphins et réunifient la seigneurie.
Vers 1356: elle est donnée aux Turenne puis aux Baux d'Avellino (les vicomtes de Turenne font partie de la famille des Beaufort. Le célèbre Raymond de Turenne, pour une histoire d'héritage, ravagea Provence et Dauphiné[2]).
1380: elle passe aux Villars, héritiers des Baux d'Avellino.
Vers 1437: elle passe aux Mévouillon de Barret.
1530: elle est engagée ou vendue aux La Baume.
(non daté): passe aux Boche.
Vers 1609: passe (par héritage) aux Astoaud, encore seigneurs en 1738.
Autre version: la tradition veut que Séderon ait existé sur la colline de Gueysset (ou Gueyssier) jusqu’au Xesiècle[réf.nécessaire].
Possédée par les Mévouillon (Mevolhon), la seigneurie fut ensuite propriété de Raymond III de Toulouse[réf.nécessaire]
En 1308, les comtes de Provence achètent le fief[16].
Du XIIesiècle au XIIIesiècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l'église castrale et l'église Sainte-Baudile, et percevait leurs revenus[17].
1628-1630: Séderon est touché par une épidémie de peste[19].
1720-1722: lors de l’épidémie de peste dite de Marseille, Séderon est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste)[20]. L'interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d'Argenson début août et le cordon est mis en place le 26 septembre[21] pour n'être levé que le 19 novembre 1722 par ordonnance royale[21].
À Séderon, la ligne sur le Jabron est surveillée par une compagnie d'une cinquantaine d'hommes[22]) du régiment de Poitou revenant d'Espagne[23] à partir du 21 octobre 1720[24]. Les soldats sont renforcés par dix hommes levés dans la population de Séderon (en plus de ceux envoyés à la compagnie de milice placée sur la Durance)[25]. La communauté est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne: deux sont prévus entre le col de la Pigière et la Gourre[26] mais, finalement, six corps de garde sont construits, ainsi que 17 guérites placées dans les intervalles, à une moyenne de 250 m[22].
Au XVIIIesiècle, Séderon était le chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Gap, comprenant les paroisses d'Aulan, Ballons, Barret-de-Lioure, Eygalayes, Izon, Lachau, Mévouillon, Vers et Villefranche[15].
Avant 1790, Séderon était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était celle d'un prieuré séculier, et dont les dîmes étaient partagées entre le prieur du lieu et le commandeur des Omergues, ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui était aux droits d'une commanderie de Templiers, unie à la sienne en 1308[15].
Saint-Baudile
1891: Saint-Baudille: c'est une chapelle. Elle est sur l'emplacement de l'ancien prieuré de Séderon dont le titulaire était décimateur dans cette paroisse, conjointement avec l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[27].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montbrun.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un canton comprenant les communes d'Aulan, Ballons, Barret-de-Lioure, Eygalayes, Ferrassières, Laborel, Lachau, Mévouillon, Montauban, Montbrun, Montfroc, Montguers, Reilhanette, Séderon, Vers, Villebois et Villefranche[15].
En 1889, pour le centenaire de la Révolution, un peuplier est planté place de la Fontaine. Celui-ci est toujours présent, sur cette place, de nos jours[réf.nécessaire].
Seconde guerre mondiale
Article connexe: Maquis Ventoux.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la région a abrité plusieurs maquis et fut le lieu de combats.
Un massacre a lieu le 20 février 1944.
En juin, la Résistance prend le contrôle du secteur. Elle surveille ou coupe les voies de communication. Les cols du Négron et de l'Homme Mort sont sabotés[28].
Divers éléments de la Résistance sont stationnés à Séderon et aux environs, dont des unités du 1errégiment FTP[29].
Le 14 juillet, un détachement FFI peut rendre les honneurs au monument aux morts[28].
Le , la Luftwaffe bombarde le village, tuant sept personnes et en blessant gravement cinq[29]. «En bombardant le village, ils pouvaient estimer qu'ils allaient frapper les maquisards, mais ils savaient très bien qu'ils allaient surtout frapper la population civile. Ils ont vraiment voulu détruire un village où ils sentaient l'installation d'une résistance[30].
Histoire récente
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Politique et administration
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 258 habitants[Note 2], en diminution de 8,51% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
675
614
697
763
763
751
751
720
737
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
691
710
690
635
667
670
689
629
602
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
594
591
616
589
584
523
503
436
397
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
394
363
321
296
245
286
288
288
267
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
258
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Association des maires de la Drôme (note: cette référence est insuffisante car elle ne donne que les derniers résultats, remis à jour à chaque nouvelle élection municipale)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 173 (Gueisset).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 370.
Édouard Baratier, La démographie provençale du XIIIeauXVIesiècle, avec chiffres de comparaison pour le XVIIIesiècle, Paris: SEVPEN/EHESS, 1961. Collection «Démographie et société», 5. p.20.
Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, «Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du XeauXIIIesiècle», in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p.230.
Lucien Stouff, Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle, carte 86 et commentaire dans l'Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017).
Jean-Pierre Joly, «La ligne du Jabron pendant la peste de 1720», Chroniques de Haute-Provence, no 360, été 2008, p.8.
Joly, op. cit., p.9.
Joly, op. cit., p.11.
Joly, op. cit., p.27-29.
Joly, op. cit., p.14.
Joly, op. cit., p.16.
Joly, op. cit., p.37.
Joly, op. cit., p.19.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 331 (Saint-Baudille).
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