Ferques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ferques | |
L'église d'Elinghen à Ferques | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer |
Intercommunalité | Communauté de communes de la terre des deux caps |
Maire Mandat |
Denis Joly 2020-2026 |
Code postal | 62250 |
Code commune | 62329 |
Démographie | |
Gentilé | Ferquois |
Population municipale |
1 768 hab. (2019 ![]() |
Densité | 197 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 49′ 48″ nord, 1° 45′ 39″ est |
Altitude | Min. 39 m Max. 120 m |
Superficie | 8,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Ferques (ville-centre) |
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Desvres |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ferques.fr |
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La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 197 habitants en 2018.
Petite ville située à côté de Marquise, au nord du Boulonnais et de l'aire urbaine de Boulogne-sur-Mer, elle est connue pour ses carrières de marbre et de calcaire, qui ont servi à la construction de nombreux monuments dans le monde.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Ferques fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps, à 4 km à l'est de Marquise[1], 14 km du cap Gris-Nez (point du littoral français le plus proche de l'Angleterre) et à 15 km de Boulogne-sur-Mer[2] et Calais[3].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Leubringhen | Landrethun-le-Nord | Caffiers |
Leulinghen-Bernes | ![]() |
Fiennes |
Marquise | Rinxent | Réty |
Le sous-sol de Ferques, riche en calcaire et marbres du Boulonnais, présente une géologie remarquable, encore exploitée en 2010. Ces roches appartiennent à l'ensemble des carrières du Boulonnais, datant du Carbonifère (terrain primaires). Si le calcaire de Marquise est tendre, celui de Ferques présente une grande dureté. Dénommé stinckal, la roche principale à Ferques est uniformément gris sombre. Un marbre, nommé Napoléon en 1808, fut découvert au XIXe siècle. Il est « gris clair, parsemé de petites taches grises, blanches et rousses. Solide, de poids modéré, il peut fournir des pièces de grand volume »[4]. En 1835, 26 variétés de marbre étaient exploitées. Le sous-sol recèle également de la dolomie ; le fer et le charbon ont également été exploités.
La topographie de la commune a évolué en fonction de l'exploitation des carrières. Un plan de paysage à 30 ans détermine de 1995 à 2025 l'intégration paysagère des nouveaux remblais et déblais créés. La topographie varie de 39 à 120 mètres.
Le territoire fait partie du bassin Artois-Picardie.
Le Crembreux coule en limite sud de la commune ; c'est un affluent de la Slack. Il existe également plusieurs plans d'eau ; certains résultent de l'extraction des carrières.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations à Marquise, station météorologique la plus proche. Le climat local est océanique. Les hivers sont doux et les étés frais. Les printemps sont relativement secs, le mois de mars étant en moyenne le moins pluvieux de l'année.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3 | 5 | 6 | 9 | 12 | 14 | 15 | 13 | 10 | 6 | 4 | 8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 6 | 9 | 12 | 15 | 17 | 20 | 21 | 18 | 15 | 10 | 7 | 13 |
Précipitations (mm) | 52,1 | 34,5 | 30,8 | 39,3 | 34 | 33 | 41,4 | 33,8 | 46,3 | 62,1 | 69,1 | 56,1 | 532,5 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[6].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[7].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le bois de Fiennes, le bois de Beaulieu et la carrière de la Parisienne. Cette ZNIEFF est en limite orientale du bassin de Marquise, exploité pour l’extraction du marbre[8].
Sur le territoire communal se trouve le site des faunes givétiennes des carrières du Banc Noir et du Griset. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. Ces carrières sont exploitées pour la fabrication de granulats et d'enrochements, la carrière du Griset est encore en exploitation[9].
Ferques est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ferques, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[13] et 3 101 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : mines, décharges et chantiers (49 %), forêts (16 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (10,5 %), prairies (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
L'occupation humaine est ancienne dans la commune, éclatée entre les deux villages de Ferques et d'Elinghen, ainsi qu'au lieu-dit le Haut-Banc. Ces deux villages sont de taille sensiblement équivalente, et sont nettement séparés par les carrières. Ferques forme une urbanisation continue avec une partie de Landrethun-le-Nord. Elle fait ainsi partie intégrante de l'arc urbain, comprenant également Marquise et Rinxent[20].
La commune fait exception parmi les petites communes rurales alentour, puisqu'elle compte plus de 20 % de logements sociaux. (21,3 % en 2005, soit le taux le plus élevé de l'intercommunalité à cette date[21])
En 2007, le territoire comptait 648 logements, pour l'essentiel des maisons, à vocation d'habitation principale. La majorité de celles-ci (50,3 %) comportait cinq pièces ou plus. Près des trois-quarts de ces constructions ont été réalisées après la Seconde Guerre mondiale[22].
Une parcelle au hameau d'Elinghen, à proximité de la gare, a fait l'objet d'une acquisition par l'EPF (Établissement public foncier du Nord - Pas-de-Calais). L'objectif est d'y réaliser une petite zone artisanale (ateliers communaux) ainsi que de l'habitat et un espace vert[23].
L'autoroute A16, qui relie la région parisienne à la frontière belge via la Côte d'Opale, passe à environ 5 km de Ferques et la dessert par le biais de la sortie 36. Plus au sud, la route nationale 42, qui relie Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer, passe à 12 km de Ferques.
La D 231 relie Marquise à Guînes et Ardres en passant par Ferques. La D 243 relie Ferques à Rety et croise la D 127 vers Desvres. Au niveau de la commune, ces routes sont fréquemment empruntés par des camions, de par l'activité des carrières.
La commune est équipée d'une gare à Elinghen, la gare du Haut-Banc, desservie par des trains TER entre Boulogne-sur-Mer et Calais. La gare de Calais-Fréthun, desservie par des TGV et Eurostar, est accessible en seulement 15 minutes en voiture.
Le risque lié au retrait-gonflement des argiles est nul (partie sud) à faible (partie nord) sur la commune, à l'exception d'une petite zone limitée au monastère de Beaulieu au nord-est[24].
Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[25], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.
La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues du 1er au 3 novembre 2012[26].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Frekena (877), Frekenes (1112), Fercnes (1124), Ferknes (1133), Ferchenes (1134), Ferschenes (1157), Fercknes (XIIe siècle), Fercnes (1206), Ferchnes (1223), Frechnes (1224), Farkenes (1281), Ferkenes et Ferquenes (1286), Freskenes (1322-1323), Frequenes (1559), Ferques (depuis 1793)[27],[28].
Ernest Nègre donne comme origine toponymique l'anthroponyme germanique Frenkin + -a[29].
L'occupation humaine dans le secteur est certainement très ancienne. Des ossements et fragments de poterie, au niveau de la grotte de Plume-Coq, et dans des mottes près de fermes, sont les indices d'une présence celte et gallo-romaine. Des chasseurs auraient même utilisé les grottes comme abris dès le Moustérien, il y a 60 000 ans[30].
Fin VIe ou début VIIe, la toponymie des lieux indique une occupation barbare, correspondant aux premières invasions de la Morinie[30].
Au VIIIe siècle, le christianisme s'est propagé dans la région (moines mérovingiens). L'abbaye d'Andres possédait la majorité des terres, notamment le domaine de Beaulieu (« Bello Locus »). Deux églises, l'église Saint-Pierre d'Elinghen, et l'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Ferques, ont probablement été construites au XIIe siècle. L'abbaye de Beaulieu fut également fondée durant cette période, probablement en 1131[30].
En 1206, Lambert de Bruges, évêque de Thérouanne, déclare qu'à sa demande, le chevalier Gusfrid de Ferchnes a cédé à l'abbé Itérius de l'abbaye Saint-Médard d'Andres ses droits sur la dîme de Hervedinghem (Hervelingen). Et un peu plus tard, la même année, Gusfrid confirme la cession d'une autre partie de la dîme de ce village faite par Gérold de Piro[31].
En 1224, Eustache de Ferques, chevalier, est cité dans un texte[32].
Les siècles suivants, la vie s'est organisée autour de l'abbaye de Beaulieu. Si le XIIIe siècle et la première moitié du XIVe siècle furent une longue période de paix, la commune est restée marquée par les guerres, notamment la guerre de Cent Ans aux XIVe siècle et XVe siècle. En 1347, l'abbaye fut incendiée, puis détruite par les Anglais en 1390. Elle fut ensuite convertie en ferme, dont le domaine fut cultivé par une paysannerie aisée[30] à laquelle elle fut vendue lors de l'aliénation des biens nationaux, le 11 mai 1790[33].
Au XVIe siècle, Ferques était toujours marquée par la guerre. Les Anglais s'en prirent au village en 1544, et les habitants auraient trouvé refuge dans la tour de l'église. Cette dernière fut remaniée durant ce siècle dans ses parties hautes, à la suite des dégâts occasionnés lors de cet épisode. L'époque meurtrière conduit à la succession de familles différentes à la seigneurie de Ferques ; par ailleurs, à différentes reprises au cours du siècle, aucun seigneur n'est identifié[30].
Durant ce siècle, l'extraction du charbon débuta sur la commune, mais uniquement en surface[30].
Comme ailleurs en France, le culte protestant fut présent à partir de la Renaissance sur la commune, mais il resta très minoritaire. Au XVIIIe siècle, un clerc (maître d'école pour les filles et les garçons, sous l'autorité du curé) enseignait sur la commune[30].
L'activité de l'époque était essentiellement agricole. Ce n'est qu'à partir de 1757, à la suite d'une commande de pierre pour le développement du port de Dunkerque, sous l'impulsion de Louis XIV, que l'activité d'extraction de la roche se développa. La pierre commença également à être exportée pour des constructions hors de la commune. C'est également au début de ce siècle que l'extraction de charbon sur la commune devint industrielle, et ce pour la première fois en France. Les quantités extraites étaient alors minimes[30].
La population comptait 435 habitants en 1790, avec une activité centrée sur la terre et la pierre[30].
Entre 1790 et 1794, la commune de Ferques absorbe le village voisin d'Elinghen[28].
La commande de marbre pour la Colonne de la Grande Armée de Wimille engendra la découverte de marbre sur Ferques : l'activité de la pierre prit alors de l'importance. De 1838 à 1848, le fer fut également extrait sur le territoire communal. En 1824, Frédéric Sauvage, inventeur d'une machine à scier la pierre, ouvrit une usine à Elinghen. Si les besoins en pierre diminuèrent durant la première moitié du XIXe siècle, l'exploitation devint industrielle après 1867 avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer de Calais à Boulogne et la demande croissante des ports de Boulogne, Calais et Dunkerque[30].
La production de charbon se prolongea durant ce siècle (elle dépassa plusieurs fois 90 000 tonnes à l'année), mais dans des conditions difficiles (puits difficiles à percer, galeries inondées) et pour un résultat mitigé (faible qualité du charbon). L'exploitation de phosphate avait également lieu (fabrication d'engrais), et un four à chaux fonctionna au Haut-Blanc jusqu'en 1910[30].
L'église de Ferques fut démolie en 1879[30].
En 1898, Ferques comptait 1 049 habitants, 283 électeurs, 245 ménages et 216 maisons. Les hameaux et lieux-dits de la commune étaient les suivants : Elinghen ; Beaulieu ; le Hure ; la Basse-Ville ; le Haut-Banc ; le Rouge-Trou ; le Herquet ; les Communes ; le Bois Sergent ; la Marbrière ; Argencourt ; le Tertre ; la Motte ; la Pinterie ; l'Engoule ; le Trou Sonnoy ; Lonquesticq. La ducasse avait lieu chaque deuxième dimanche de septembre. La commune comptait deux instituteurs, une institutrice, un curé, un garde champêtre, cinq commerçants (épicier, boulanger, mercier, marchand de charbon, rouenneries, chaussures, débitant de tabacs, cabaretier, marchand de faïences). Il y avait neuf cultivateurs.
Fin XIXe siècle et début XXe siècle, les petites carrières se regroupèrent en société à plus gros capitaux. La vie des ouvriers était régie par ces sociétés, avec des logements gratuits ou à loyer très modique, un enseignement orienté vers l'industrie de la pierre, des équipements de loisirs, etc. Mais les sociétés n'échappèrent pas aux revendications, avec une grève générale en 1906, une en 1907, et une en 1936 qui fit échos aux mouvements nationaux.
La production de charbon se poursuivit dans la difficulté au début du siècle. Dans les années 1920, la construction de deux puits à Elinghen fit naître un nouvel espoir (veine significative, pureté du charbon), mais là encore l'industrie se heurta à différents problèmes (charbon friable, risques d'incendie s'ajoutent au risque d'inondation des galeries déjà connus sur le territoire). La compagnie fut fermée en juillet 1936.
Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant la première, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de la seconde. Après l'Armistice du 11 novembre 1918, on compta 50 Ferquois décédés aux combats. Et l'occupation allemande de mai 1940 à août 1944 fut marquée par le rationnement, l'implantation d'un camp de travailleurs forcés face à l'église, le logement contraints par 52 familles ferquoises d'officiers allemands, ainsi que des bombardements[30]. Les Allemands tentèrent de faire fonctionner à nouveau la mine de charbon de 1942 à 1944. Elinghen fut bombardée le 27 juin 1944, une bombe atteignant la salle des machines, puis les occupants quittèrent la commune le 1er septembre, avant l'arrivée des alliés le 6[30]. Une fois les mines nationalisées, des travaux de remise en état furent à nouveau entrepris après guerre. Face aux coûts engendrés, l'exploitation houillère fut finalement abandonnée en 1949.
Une briqueterie fonctionna jusqu'en 1972, avec une fermeture durant la Seconde Guerre mondiale[30].
Le raccordement au réseau électrique se fit à partir de 1925, mais l'eau courante n'arriva qu'en 1965 dans les foyers de la commune.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Le conseil municipal est constitué de 19 membres, dont le maire et cinq adjoints[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | Elisée Clais | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | Raymond Debiernne | |||
1971 | mars 2001 | Louis Level | PS | |
mars 2001 | En cours | Denis Joly Réélu pour le mandat 2020-2026[35] |
DVD | Retraité[36]Réélu pour le mandat 2014-2020[37],[38] |
Ville | Pays | Période | ||
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Upchurch[39],[40] | ![]() | Royaume-Uni | depuis |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
L'intercommunalité pratique le tri sélectif ; le verre est collectée en six points dans les deux villages. La déchetterie est à Marquise.
En 2011, la commune s'équipe d'une station d'épuration (2 500 équivalent-habitants) et crée des réseaux d'assainissement collectif[41].
La commune est dotée d'un important espace vert. Elle y pratique une gestion différenciée, entre les espaces fréquentés, enherbés, et les espaces laissés plus naturels, au bord d'un cours d'eau.
Ferques est située dans l'académie de Lille.
La ville administre une école maternelle et deux écoles élémentaires communales[42].
Les habitants de la commune sont appelés les Ferquois[43].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].
En 2019, la commune comptait 1 768 habitants[Note 4], en diminution de 3,91 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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466 | 424 | 444 | 749 | 725 | 770 | 819 | 946 | 1 031 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 056 | 1 066 | 1 177 | 1 104 | 1 165 | 1 275 | 1 235 | 1 010 | 1 049 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 018 | 1 060 | 1 072 | 1 141 | 1 150 | 1 374 | 1 392 | 1 250 | 1 411 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 658 | 1 689 | 1 551 | 1 557 | 1 690 | 1 811 | 1 889 | 1 912 | 1 851 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 814 | 1 768 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 879 hommes pour 906 femmes, soit un taux de 50,76 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 1,7 |
3,9 | 75-89 ans | 6,4 |
14,6 | 60-74 ans | 14,3 |
22,7 | 45-59 ans | 22,6 |
20,0 | 30-44 ans | 18,4 |
15,8 | 15-29 ans | 17,4 |
21,9 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Chaque année, au mois de juin, a lieu la Fête de la musique au parc d'Elinghen (hameau de Ferques, espace vert d'environ 3 ha) avec feu d'artifice au-dessus du lac.
Pendant six ans, de 2002 à 2008, le Festival des agoraphones s'y est également déroulé[50].
Une brocante a également lieu le 14 juillet. 2017 verra la 32e édition de celle-ci.
Une pharmacie est présente sur la commune en 2010[51]. Les hôpitaux se situent à Boulogne-sur-Mer et Calais.
Deux cabinets de kinésithérapie ainsi que des infirmières sont également installés à Ferques.
Le Ferques Basket Club est déclaré est fondé le 22 juin 1948, date de sa déclaration à la sous-préfecture sous le nom d’Amicale laïque d’Elinghen-Ferques. Ses premiers paniers furent dans la cour de l’école des garçons. En 1961, la section de basket fonctionnait au sein de l’Amicale laïque Paul-Bert de Ferques, puisqu’Elinghen avait entre-temps fondé sa propre amicale. En 1970, le club est champion départemental Honneur, titre remporté contre Lens, ce qui lui permet de passer en championnat départemental excellence. En 1978, il obtient une salle lui permettant de jouer dans de meilleures conditions. L’équipe féminine est championne départementale en 1979, puis championne départementale Excellence en 1980. En 1982, l’équipe Excellence masculine dispute la finale de la Coupe nationale P.-Minart.
En 1983, une association sportive civile est créée, sous la dénomination de Ferques Basket Club. En 1983, l’équipe Première série masculine est championne départementale en battant successivement Locon et Michelet de Calais. En 1987, l’équipe benjamines est championne départementale.
La commune est également équipée d'un terrain de football.
Les associations y sont nombreuses, regroupant, notamment pour le sport : l'Alliance des archers de Ferques (Tir à l'arc à la perche), Les ailes d'Elinghen (Colombophilie), Les frelons des 2 Caps (Cardiogoal), Sport évasion des 2 Caps (Athlétisme, VTT - Cross), L'Union sportive Elinghen-Ferques (Football).
Parmi les médias locaux et régionaux, on peut noter la semaine du Boulonnais, la Voix du Nord, Radio 6, le journal des habitants du Parc, etc.
L'église catholique fait partie du diocèse d'Arras.
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 990 €, ce qui plaçait Ferques au 29 171e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[52]. Les ménages ont donc des revenus modestes ; cette donnée est à rapprocher au taux relativement élevé de logements sociaux sur la commune (supérieur à 20 %).
L'économie de la commune est centrée sur l'exploitation des roches. Quatre carrières sont exploitées sur le territoire et au-delà, avec plus de 300 employés[53] :
La commune dispose de plusieurs commerces de détail, notamment une boulangerie, un traiteur, un bar-tabac, un fleuriste, un coiffeur, deux instituts de beauté, une restauration rapide, et la possibilité de se faire livrer des plats prêts à consommer.
Concernant les artisans, on y trouve une maçonnerie, une maçonnerie-menuiserie, une entreprise de peinture, un électricien, une entreprise de sanitaires.
Un site classé ou inscrit est un espace (naturel, artistique, historique…) profitant d'une conservation en l'état (entretien, restauration, mise en valeur...) ainsi que d'une préservation de toutes atteintes graves (destruction, altération, banalisation...) en raison de son caractère remarquable au plan paysager. Un tel site justifie un suivi qualitatif, notamment effectué via une autorisation préalable pour tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'apparence du territoire protégé[54].
Dans ce cadre, la commune présente un site classé par arrêté du : les ruines de la chapelle du monastère de Beaulieu[55].
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Blason | De gueules à la bande fuselée de cinq pièces d’or[57]. |
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Détails | La commune a relevé les armes de la famille du Caurel de Tagny. Elle a cependant modifié, en brisure, les couleurs originelles, ainsi, le blason familial « d'argent à une bande fuselée de cinq pièces de gueules » est devenu le blason communal actuel. Adopté en 1987. |