La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 188 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord du Pas-de-Calais, à une douzaine de kilomètres au sud-est de Calais. Elle est principalement desservie par la D 231, la D 943 et la D 224.
La commune a un relief très plat, typique de la plaine de Flandre, allant de 2 à 17 mètres.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes:
Article connexe: Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.
Le territoire est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La rivière de Nielles, un cours d'eau naturel non navigable de 7,8 km, prend sa source dans la commune de Louches et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune. Les communes traversées par cette rivière sont: Ardres, Louches, Nielles-lès-Ardres, Nortkerque et Zutkerque[1].
C'est dans la commune que le watergang du Zandick, canal, chenal non navigable de 2,61 km qui prend sa source dans la commune de Nielles-lès-Ardres, se jette dans le canal des Pierrettes[2].
Climat
Articles connexes: Climat du Nord-Pas-de-Calais et Réchauffement climatique.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré de type 4»[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8 j
Milieux naturels et biodiversité
La commune a signé en mars 2010 une charte d'entretien des espaces publics, avec l'Agence de l'eau Artois-Picardie[4].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3]:
les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[5];
les prairies et bois de Lostebarne-Woohay. Cette ZNIEFF, située entre les collines du pays de Licques et la plaine maritime flamande, permet la présence d’un réseau hydrographique riche et diversifié[6].
Inventaire national du patrimoine géologique
Sur le territoire communal se trouve le site des sources artésiennes et «trous sans fond» dans la région d'Ardres qui est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[7].
Urbanisme
Typologie
Ardres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardres, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 7 421 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,8%), prairies (16,9%), zones urbanisées (13,5%), eaux continentales[Note 6] (8,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7%), zones humides intérieures (2,3%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Lieux-dits, hameaux et écarts
En plus du chef-lieu Ardres, la commune compte plusieurs localités: Bois-en-Ardres, La Cauchoise, Le Palentin, Les Pélerins.
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est a accessible par l'A16, dans le sens Paris - Calais, sortie Calais Saint-Pierre puis la RD 943 jusqu'à Ardres ou par l'A26, dans le sens Reims - Calais, sortie Ardres (no2) puis RD 943 jusqu'à Ardres.
Transports
La gare.
La commune est située sur la ligne de Lille aux Fontinettes et dispose de la gare de Pont-d'Ardres qui est une halte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Toponymie
Vient du flamandaard qui signifie «champ, pâture»[18]:
Ardam (1070), Arda (1084), Arde (1119), Ardea (1227), Arda ou villa Ardua (XIIIesiècle), Ardre (1412), Ardea prope Calesiam (1472), Ardres (1793)[19].
À l'époque gallo-romaine, Ardres est une bourgade prospère grâce à son marché agricole.[réf.nécessaire]
Entre 1060 et 1070[22], Arnold, seigneur de la seigneurie de Selnessa-Ardres et vassal du comte de Guînes, élève une motte au milieu du marais sur laquelle il bâtit un donjon de bois. Il est le fils du premier seigneur de la dite seigneurie, Herred, familier du comte Eustache de Guînes, et d'Adèle, nièce de l'évêque des Morins (voir seigneurs d'Ardres).
En 1096, Arnould II d'Ardres participe à la première croisade. Son nom figure dans la cinquième salle des croisades du château de Versailles.
Au XIIIesiècle, comme d'autres cités du comté, Ardres dispose d'une administration communale relativement autonome par rapport au comte de Guînes, (commune): en 1254, Arnould III de Guînes déclare devoir à ses échevins de Guînes, Ardres, Audervic (Audruicq), et du pays de Bredenarde la somme de 20 700 livres parisis qu'ils avaient payé pour sa rançon[23].
Ardres est en 1273 une des douze pairies du comté de Guînes, d'autres sources parlant des seigneurs d'Ardres en tant que barons du comte de Guînes[24]. Baudouin, sire de la Motte d'Ardres (seigneur d'Ardres; il s'agit de Baudouin IV de Guînes, dépossédé du comté de Guînes que son père Arnould III de Guînes avait vendu au roi de France) est un des treize barons du comté[24].
Le prieuré d'Ardres est également cité comme constituant une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[24].
En 1334, Philippe roi des français (Philippe VI de Valois) approuve l'accord conclu au sujet du procès existant entre le comte de Flandre, (Louis Ier de Flandre) et les habitants d'Ardres à propos du tonlieu de Bapaume et en remet la décision à Philippe de Haverskerque et à maître Jean Chauwyas. Ces deux arbitres vont condamner en 1336 la communauté de la ville d'Ardres à payer, conformément aux usages, le droit de péage de Bapaume[25].
En 1396, le roi Charles VI amène à Ardres sa fille Isabelle de France, destinée à Richard II, avant de rencontrer ce souverain le 27 octobre dans la plaine entre Ardres et Guînes, sur la frontière entre les deux royaumes, et de procéder à la remise de la princesse le 31. Le mariage a été célébré le 3 novembre à Calais (église Saint-Nicolas)[26].
Le , une troupe anglaise venue de Calais, cherche par une nuit noire à s'emparer d'Ardres, mais les soldats face à une population qui se défend ne peuvent qu'incendier le faubourg[27].
Au XVIesiècle, la ville accueille FrançoisIer, qui y rencontre Henri VIII d'Angleterre lors de l'entrevue du Camp du Drap d'Or, qui se tient du 1er au .
Le , le traité d'Ardres clôt les guerres entre François Ier et Henri VIII d'Angleterre.
En 1596, l'archiduc Albert d'Autriche s'empare d'Ardres après un siège: la ville est rendue en 1598, à la paix de Vervins.
Le , Louis XIII, de passage à Calais, ordonne qu'on démolisse la citadelle d'Ardres gouvernée par Jean de Monchy, seigneur de Montcavrel. Celui-ci cherche à voir le roi à Calais, mais Louis XIII refuse de lui parler et part le lendemain pour Boulogne[27].
Pendant la Première Guerre mondiale, Ardres est en 1918 le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Brêmes fait partie de ce commandement d'étapes et a donc accueilli des troupes[28]. Ardres a également accueilli des troupes dépendant du commandement d'étapes de Guînes en 1917-1918[28]; ainsi que du commandement d'étapes de Nouvelle-Église[28]. En mars 1918, des troupes belges (35 officiers, 540 hommes de troupe, 11 chevaux) cantonnent sur Ardres[29]. Le bureau du commandement d'étapes est installé à la mairie et relié au central téléphonique d'Ardres. Il agit en liaison avec le gouverneur militaire de Calais[30]. En septembre 1917, des travailleurs sont en poste dans la sucrerie d'Ardres au titre de l'effort de guerre[31].
Jardin public et fortifications.Le jardin public d'Ardres en janvier 2009.
Le 23 décembre 1940, Adolf Hitler, arrivé la veille dans son train spécial à la gare d'Audruicq, traversa la commune en voiture pour aller inspecter les troupes et l'artillerie allemande sur la côte et passa Noël avec les troupes d'occupation[32].
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[33].
Le 18 juin 2019, un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Ardres, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[34].
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes Pays d'Opale.
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Redécoupage cantonal de 2014 en France, Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
?
1914
Benjamin Ritiez
Les données manquantes sont à compléter.
1919
1933
Victor de Saint-Just
FR
Député
1933
1940
François de Saint-Just
FR
Député
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1964
?
André Pruvot
SFIO
Chef de laboratoire
mars 1983
mars 1989
Édouard Condette
PS
mars 1989
mars 2008
Bernard Carpentier
UDF puis UMP
Préparateur en pharmacie Conseiller général (1992 → 2011) Président de la CC région d'Ardres (2000 → 2008)
mars 2008
En cours (au 27 avril 2022)
Ludovic Loquet
DVC (app. LREM)
Fonctionnaire territorial Conseiller général (2011 →) Président de la CC Pays d'Opale (2020 →) Suppléant de la députée Brigitte Bourguignon Réélu pour le mandat 2014-2020[35] Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37],[38]
Jumelages
Articles connexes: Jumelage et coopération dans le Pas-de-Calais et Jumelages franco-allemands.
La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[40].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Ardrésiens[41].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2019, la commune comptait 4 403 habitants[Note 7], en augmentation de 2,71% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 596
1 466
1 645
1 844
2 016
2 150
2 195
2 112
2 071
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 031
2 277
2 189
2 143
2 223
2 293
2 274
2 473
2 522
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 597
2 717
2 785
2 839
2 708
2 625
2 719
2 901
2 939
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 997
3 195
3 126
3 390
3 936
4 154
4 171
4 191
4 223
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 320
4 403
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 119 hommes pour 2 284 femmes, soit un taux de 51,87% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,7
5,6
75-89 ans
9,4
18,6
60-74 ans
20,1
22,2
45-59 ans
20,1
17,2
30-44 ans
17,7
16,1
15-29 ans
13,5
19,9
0-14 ans
17,3
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, dans la commune, il y a 1 806 ménages fiscaux qui comprennent 4 287 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 8] de 19 970euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 49% (57,6% en France métropolitaine)[48],[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Grand Place d'Ardres (janvier 2009).
Monuments historiques
Église Notre-Dame-de-Grâces (2009).
L'église Notre-Dame de Grâces et Saint-Omer fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [50]. La cloche est Monument Historique à titre d'objet. Les vitraux du XIXesiècle sont des verriers F. Hirsch, Lévèque et Roussel et un orgue de 1876 est du facteur d'orgue Frédéric Haerpfer.
L'ancienne chapelle des Carmes fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [51].
Le Bastion Condette, aussi dénommé Bastion royal, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [52].
Les silos à blé dénommés Les Poires font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [53].
Patrimoine commémoratif
Le monument aux morts d'Ardres, commémorant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
Le monument aux morts de Bois-en-Ardres commémorant les guerres de 1914-1918 et 1939-1945[54].
La plaque commémorative de 1914-1918 dans l'église d'Ardres.
Au cimetière d'Ardres:
une dizaine de tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission;
le mémiorial de six soldats anglais disparus.
Le buste-mémorial du général Saint-Just à Ardres et la croix-mémorial du général Saint-Just à Pont-d'Ardres.
Le monument aux morts d'Ardres.
Le monument aux morts de Bois-en-Ardres.
La plaquette 1914-1918 dans l'église d'Ardres.
la croix mémorial du général Saint-Just à Pont-d'Ardres.
Autres lieux et monuments
L'église Saint-Joseph de Bois-en-Ardres, construite de 1864 à 1874. Dans l'église un orgue de 1960 du facteur d'orgues Edmond Costa.
Site classé de l'allée des tilleuls, plantée en 1776.
Site inscrit du lac d'Ardres et de ses abords.
L'église Saint-Joseph de Bois-en-Ardres.
L'église Sainte-Thérèse de Pont-d'Ardres.
Personnalités liées à la commune
Seigneurs d'Ardres
Lambert d'Ardres, chroniqueur du XIIesiècle.
Édouard Ier de Beaujeu (1316-1351), maréchal de France, mort dans la commune.
Jeanne Ire (dauphine d'Auvergne) (1414-1436), dauphine d'Auvergne, comtesse de Clermont et comtesse de Sancerre, dame de Mercœur et de Combrailles, morte dans la commune.
Nicolas Blanquart (1728-1812), homme politique, né dans la commune.
Mathieu Joseph de Saint-Amour (1755-1823), homme politique, né dans la commune.
Charles Louis Garnier (1755-1833), homme politique, né et mort dans la commune.
Ignace François Bousson (1759-1825), militaire français, mort dans la commune.
Nicolas-Joseph-Marie Parent-Réal (1768-1834), avocat et homme politique, né dans la commune.
Jean Marie Pierre Dorsenne (1773-1812), comte Lepaige, militaire, né dans la commune.
Charles-Louis-Marie-Eugène Harlé d'Ophove (1790-1865), financier et homme politique, né dans la commune.
Louis Millescamps (1799-1873), négociant et industriel, né dans la commune.
Benjamin Ritiez (1839-1914), maire, poète et compositeur.
Gustave Allègre (1840-1900), juriste puis ecclésiastique et théologien, né dans la commune.
Constantin Senlecq, (1842-1934), scientifique.
Victor de Saint-Just (1862-1933), né et mort à Ardres, général de division, maire d'Ardres, député du Pas-de-Calais, commandeur de la Légion d'honneur.
Georges Dumoulin (1877-1963), syndicaliste, né dans la commune.
Henri Collette (1922-1998), homme politique, né dans la commune.
Claude Lefebvre (1931-2012), compositeur.
Jean-Michel Condette (1957-), coureur cycliste, né dans la commune.
Ludovic Loquet (1965-), homme politique, né dans la commune.
Maison natale de Constantin Senlecq.
Folklore
Les géants locaux, Belle Roze et François Ier.
Héraldique
Blason
D'argent à l'aigle bicéphale de sable, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or.
Devise
Brave et fidèle
Détails
Inspiré des armes de la famille d'Ardres, dont la branche aînée s'est éteinte au XIIesiècle, et qui portait «d'argent à l'aigle bicéphale de sable armée et becquée de gueules». Le 12 mai 1520, à l'approche du Camp du Drap d'Or, François Ier aurait autorisé la commune par lettre patente, en plus de la devise, à porter le chef de France moderne (d'azur à trois fleur de lys d'or) bien qu'à l'époque il aurait été fait état d'étoiles d'or[55]. Adopté par la municipalité.
Ernest Ranson (1839-1920). Histoire d'Ardres depuis son origine jusqu'en 1891. Saint-Omer, Imprimerie du Mémorial artésien, vers 1892. in-4, 720 pages, 5 planches, dont 4 gravées. (Réédition en fac-simile: Ardres, Bibliothèque pour tous, 1988.
Aimé Courtois. Dictionnaire géographique de l'arrondissement de Saint-Omer avant 1789, dans: Mémoires de la Société des Antiquaires de la Morinie, volume 13, Saint-Omer, 1869, page 11 (notice sur Ardres, lire en ligne) et page 243 (notice sur Selnesse, lire en ligne).
Jean Douce de Bermont. Mémoire sur l'origine de la ville d'Ardres, 1756, Bibliothèque nationale de France, département Arsenal, MS-6453 (467). Lire en ligne.
Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l’océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s’agit d’une fine bande tandis qu’à l’Ouest, cette transition s’élargit jusqu’à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l’Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L’amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l’hiver, l’été étant assez sec. (Source: Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Définition de l'unité de consommation selon l'INSEE: pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante:
1 UC pour le premier adulte du ménage,
0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus,
0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
Cette échelle d’équivalence (dite de l’OCE) tient compte des économies d’échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p.1029.
Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p.12.
Lambert d'Ardres, Histoire des comtes de Guines, latin éditée dans la langue originelle par Johann Heller, Historia comitum Ghisnensium, Monumenta Germaniae Historica, Scriptores, t. XXIV (Hanovre, 1879), paragraphe 109.
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Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 9. Années 1334 et 1336.
Pierre Jean Marie COLLET, Notice historique de l'état ancien et moderne du Calaisis, de l'Ardresis, et des pays de Bredenarde et de Langle, etc, (lire en ligne), p.213.
Ephémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs par J. Goutier
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