Louches est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Louches | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Calais |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Opale |
Maire Mandat |
Franck Delabasserue 2020-2026 |
Code postal | 62610 |
Code commune | 62531 |
Démographie | |
Gentilé | Louchois |
Population municipale |
950 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 49′ 50″ nord, 2° 00′ 26″ est |
Altitude | Min. 8 m Max. 166 m |
Superficie | 12,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Calais-2 |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes Pays d'Opale qui regroupe 23 communes et compte 25 188 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes.
Ardres, Brêmes |
Autingues, Nielles-lès-Ardres |
Zutkerque |
Landrethun-lès-Ardres | ![]() |
|
Clerques | Tournehem-sur-la-Hem |
La rivière de Nielles, un cours d'eau naturel non navigable de 7,8 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune d'Ardres. Les communes traversées par cette rivière sont : Ardres, Louches, Nielles-lès-Ardres, Nortkerque et Zutkerque[1].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la boutonnière de pays de Licques. Cette ZNIEFF, de 17 830 hectares, s'étend sur 43 communes[4].
Sur le territoire communal se trouve le site des sources artésiennes et « trous sans fond » dans la région d'Ardres qui est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[5].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses et bois neutrocalcicoles des cuestas du Boulonnais et du Pays de Licques et la forêt de Guines[7].
Louches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,3 %), forêts (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (5,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Au Moyen-Âge, la seigneurie de Loctebarne, ou Lostebarne, située sur le territoire de Louches, était une des onze ou douze pairies du comté de Guînes[17].
Dans le manoir du Rouge-Camp, Nicolas le Gouge reçut Louis XIV et Mazarin en 1658.
De 1792 à 1992, le poste de conseiller général du canton d'Ardres était détenu par le maire de Louches.
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[18].
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Antoine Lesage | ||||
1865 | Jean-Baptiste Brémart | |||
1865 | 1882 | Raimond Brémart | Conseiller Général du canton d'Ardres (1865-1882) | |
1882 | 1885 | Edmond Brémart | Conseiller Général du canton d'Ardres (1882-1885) | |
1885 | 10 décembre 1919 | Paul Brémart | Conseiller Général du canton d'Ardres (1885-1919) | |
10 décembre 1919 | 25 octobre 1944 | Gabriel Donjon de Saint-Martin | Conseiller Général du canton d'Ardres (1919-1944) | |
25 octobre 1944 | 13 mai 1955 | Albert Banquart | Adjoint faisant fonction de Maire en 1944, puis Maire | |
13 mai 1955 | 28 mars 1965 | Gaston Déclemy | Ind. | Conseiller Général du canton d'Ardres (1946-1961) |
28 mars 1965 | 23 mars 2001 | Albert Stoclin | UDF-PR | Conseiller Général du canton d'Ardres (1961-1992) |
23 mars 2001 | 22 mars 2008 | Henri Boulanger | ||
22 mars 2008 | En cours (au 25 mars 2022) |
Franck Delabasserue | Réélu pour le mandat 2014-2020[19],[20] Réélu pour le mandat 2020-2026[21],[22] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 950 habitants[Note 5], en augmentation de 0,64 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
788 | 837 | 921 | 989 | 835 | 848 | 833 | 834 | 792 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
779 | 826 | 860 | 845 | 833 | 846 | 817 | 792 | 823 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
769 | 810 | 821 | 766 | 736 | 691 | 703 | 666 | 668 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
682 | 696 | 701 | 677 | 722 | 733 | 802 | 832 | 930 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
946 | 950 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 487 hommes pour 468 femmes, soit un taux de 50,99 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,9 |
5,0 | 75-89 ans | 5,6 |
12,9 | 60-74 ans | 17,3 |
24,3 | 45-59 ans | 21,2 |
19,9 | 30-44 ans | 20,1 |
18,7 | 15-29 ans | 14,7 |
19,3 | 0-14 ans | 20,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
On ne sait pas vraiment à quelle époque a été construite l’église. Mais la base de la tour du clocher qui est romane laisse supposer qu’elle fut bâtie vers les XIIe – XIIIe siècles. Néanmoins l’église, ruinée par les guerres, fut reconstruite en 1682-1683 par Thomas le Secq de Launay (seigneur de Saint-Martin) et son épouse Marguerite-Marie. La plaque en cuivre fixée dans la nef atteste cela. C’est également lui qui offrît le grand bénitier en marbre noir et pierre de Marquise. Sur le pied, on remarque les armoiries de la famille Le Secq de Launay. Il est classé monument historique depuis le .
La tribune, la grotte de Notre-Dame-de-Lourdes et le chemin de croix ont été installés en 1892, à la demande de monsieur l’abbé Emile Occre. Au-dessus de la tribune, l’archange Gabriel fut offert en 1946 par la famille Ringot, en l’honneur du mariage de Joseph Ringot avec Marie-Louise Delabasserue.
En 1855, furent posés les vitraux du chœur. Monsieur Marcotte de Noyelles offrit le vitrail de dédié à saint Omer. Monsieur Charles Donjon de Saint-Martin donna celui dédié à sainte Marguerite, sainte patronne de son épouse décédée un an après leur mariage.
En 1872, fut renouvelé le carrelage de l’église. L’autel de fonte et de bois, réalisé par les Dueel (qui étaient des maîtres de forge à Paris) a été offert par la famille Donjon de Saint-Martin. Il fut consacré le par Mgr Lequette, évêque d’Arras. À cette occasion, furent notamment offerts :
Les vitraux furent offerts par les familles Brémart, Ringot et Donjon de Saint-Martin.
Les fonts baptismaux qui sont du XIIIe siècle ont été classés monument historique le . Le , ont été inscrits à la liste supplémentaire des monuments historiques : les autels latéraux (XVIIe siècle), les statues de la vierge et de sainte Anne (XVIIIe siècle), de saint Antoine (XVIe siècle), de saint Roch (XVIIe siècle), la plaque de cuivre de Thomas le Secq de Launay (1683), la plaque de l’abbé Martre (décédé en 1815), la plaque à l’extérieur de l’abbé Guilbert (décédé en 1763), la cloche refondue en 1877, et l’encensoir (qui est une réplique de l’encensoir roman du musée de Lille).
En 1975, les statues ont été restaurées.
Celui-ci a été restauré en 2010 par la municipalité. Les barrières l'entourant ont été retirées, laissant ainsi resplendir le monument.
![]() |
Blason | De gueules à une croix alésée d'argent à 2 traverses égales[30]. |
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Détails | Inspiré des armes de la ville de Saint-Omer. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |