Nouvelle-Église est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ne doit pas être confondu avec Neuve-Église.
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Nouvelle-Église | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Calais |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région d'Audruicq |
Maire Mandat |
Patrick Way 2020-2026 |
Code postal | 62370 |
Code commune | 62623 |
Démographie | |
Gentilé | Nouvellois |
Population municipale |
704 hab. (2019 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 55′ 33″ nord, 2° 03′ 18″ est |
Altitude | Min. 1 m Max. 5 m |
Superficie | 9,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dunkerque (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Marck |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Nouvelle-Église est située à 35 km de Saint-Omer, 29 km de Dunkerque et 18 km de Calais. Elle est entourée par les communes de Vieille-Église, Guemps et Offekerque et Oye-Plage. Située à 3 mètres d'altitude, aucun cours d'eau ne traverse la commune. La commune est proche du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, à environ 9 km.
Oye-Plage | ||
Offekerque | ![]() |
Vieille-Église |
Nortkerque | Audruicq |
Nouvelle-Église est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (98,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), zones urbanisées (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Herewegh (1100) ; Herwega (1100) ; Herawega (1132) ; Herwoghe, Herewogehem, Herewoge (1244) ; Herewoughe (1260) ; Hereweghe (1263) ; Herewerghe (1302) ; Herewoque (1387) ; Harrawaye now called Newkirke, Newkirk (1556) ; Neufveglise (1583) ; Nouvel-Église, autrefois Niew-Kerque (1739)[8].
Une chapelle a été fondée au IXe siècle. Elle était rattachée à la paroisse de Vieille-Ville. Nouvelle-Église fut d'abord appelé Herewegh, c'est-à-dire « La grande route », au début du XIIe siècle, de par sa position sur cet ancien chemin. Puis ce fut l'arrivée des Anglais dans la contrée. Ceux-ci rebaptiseront cette commune tout d'abord Harrawaye puis en 1556 Newkirk, à l'origine du toponyme actuel.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Barrière (loi de brum. an II)[10].
Une chapelle a été fondée au IXe siècle. Elle était rattachée à la paroisse de Vieille-Ville.
À l'arrivée des Anglais dans la contrée, dans l'espoir sans doute de se maintenir plus sûrement en ce pays, ils y firent construire plusieurs forteresses, dont une fut nommée le fort Bâtard, sur le territoire de Newkirk, sur la rive droite du canal de Saint-Omer à Calais.
En 1634, les Espagnols, maîtres alors de Gravelines et de Bourbourg, s'emparèrent du fort Bâtard et en confièrent la garde à quarante hommes qui en furent évincés le 24 octobre par deux cents hommes de la garnison française de Marck et quatre cents de celle de Calais. L'abandon dans lequel était restée cette forteresse depuis la retraite des Anglais en 1558 en motiva le rétablissement en 1642, afin de garantir le pays contre les fréquentes invasions des Espagnols. À peine les travaux étaient-ils terminés que ces derniers, sous les ordres du général Francisco de Mello, la reprirent en 1643. Mais ils en furent presque aussitôt chassés par un détachement de l'armée du comte d'Harcourt, alors commandée par le marquis de la Ferté. Après la reddition de Saint-Omer en 1677, le fort fut rasé.
Nouvelle-Église fut le chef-lieu de canton de cinq communes de 1789 à 1801, date à laquelle il fut réuni à celui d'Audruicq.
Pendant la Première Guerre mondiale, en 1917, Nouvelle-Église est le siège d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser un moment puis gagne les monts des Flandres, et traverse le département du Pas-de-Calais (Lille, certaines villes du bassin minier du Pas-de-Calais sont sous domination allemande) avant de gagner l'est de la France. Les communes faisant partie du commandement d'étapes sont Vieille-Église, Guemps, Nortkerque, Saint-Folquin, Les Attaques, Offekerque, Saint-Omer-Capelle, Coulogne, Sainte-Marie-Kerque[11], Balinghem, Marck., Ardres. En juillet 1917, Nouvelle-Église accueille une section sanitaire anglaise de 30 personnes sur son territoire[12].
Le 3 juillet 1917, deux cas de fièvre typhoïde (un enfant et la femme qui le soigne) se sont déclarés sur le commandement d'étapes; les malades ont été soignés par un médecin-major présent sur place[13]. En août 1917, un maréchal des logis de gendarmerie de Nouvelle-Église a arrêté un déserteur belge absent illégalement de son poste situé à Gravelines et l'a amené à Calais[14]; même chose le 2 septembre 1917[15].
Le 19 août 1917, l'équipe sanitaire a dû procéder à une désinfection à la suite de la découverte d'un cas d'angine diphtérique dans un local de cantonnement sur Nouvelle-Église[16]. Le 28 août 1917, une tempête a provoqué la chute de plusieurs arbres sur les routes, mais sans provoquer d'accident[17]. Le 31 août 1917, ce sont un peu plus de 11 000 hommes qui stationnent dans l'ensemble du commandement d'étapes[18].
Le 2 septembre 1917, un aéronef a fait une incursion dans le commandement d'étapes[15] et plusieurs avions ennemis ont été annoncés le 25 septembre 1917[19]. Le commandement d'étapes reçoit régulièrement ce genre d'information et donne en conséquence les consignes adaptées en matière d'extinction des lumières, ainsi les 2, 15, 22, 28 octobre, 7 novembre , etc.[20].
À partir de fin octobre 1917, l'activité du commandement d'étapes diminue sensiblement. Le 24 octobre, il reçoit l'ordre de prévoir la saisie des journaux Le Petit Bleu, journal de tranchées et L'Action française[21].
Le 1erdécembre 1917, il est transféré à Saint-Folquin, Nouvelle-Église dépendant alors de ce nouveau siège[22].
Le 19 janvier 1918, a été trouvé sur la commune un pigeon voyageur en état de décomposition. Ces oiseaux ayant été utilisés comme moyen de communication entre les troupes (Pigeons voyageurs de l'armée française pendant la Première Guerre mondiale), on a soigneusement relevé les inscriptions indiquées sur les bagues portées par le volatile et les bagues ont été prises en charge par le chef de poste de gendarmerie de Nouvelle-Église[23].
Lorsqu'un raid aérien ennemi est annoncé, le responsable du commandement d'étapes fait prévenir toutes les communes qui font partie du groupe afin que soit appliquée la principale consigne donnée dans cette situation : masquer les lumières. Le 22 mars, ce responsable signale, il l'avait déjà fait le 21 janvier 1918, qu'il ne peut prévenir par téléphone trois communes : Nouvelle-Église, Guemps et Offekerque, et ne dispose donc d'aucun moyen efficace pour faire parvenir le signal. À la date du 22 mars, les sécheries de chicorée situées sur les trois communes ne fonctionnent plus, ce qui rend moins essentiel de pouvoir faire parvenir le message d'alerte[24].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[25].
La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.
La commune est rattachée au canton de Marck.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Françoise Daulle-Honoré | ||
avant 1995 | ? | Donat Vanhaecke | DVD | |
mars 2001 | En cours (au 30 mai 2020) |
Patrick Way | Ancien employé Réélu pour le mandat 2014-2020[26],[27],[28] Réélu pour le mandat 2020-2026[29] |
Les habitants de la commune sont appelés les Nouvellois[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 704 habitants[Note 3], en augmentation de 26,62 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
328 | 332 | 348 | 346 | 332 | 336 | 351 | 353 | 364 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
354 | 392 | 373 | 382 | 392 | 350 | 357 | 328 | 369 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 350 | 347 | 349 | 326 | 349 | 340 | 356 | 336 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 291 | 268 | 276 | 322 | 343 | 468 | 486 | 535 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 704 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 350 hommes pour 338 femmes, soit un taux de 50,87 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
3,0 | 75-89 ans | 2,1 |
6,2 | 60-74 ans | 7,9 |
19,8 | 45-59 ans | 17,5 |
26,8 | 30-44 ans | 24,8 |
18,5 | 15-29 ans | 23,5 |
25,8 | 0-14 ans | 24,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : |
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