Landrethun-le-Nord est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour l’article homonyme, voir Landrethun-lès-Ardres.
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Landrethun-le-Nord | |
![]() Vue de la commune. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Terre des Deux Caps |
Maire Mandat |
Michel Delmaire 2020-2026 |
Code postal | 62250 |
Code commune | 62487 |
Démographie | |
Gentilé | Landrethunois |
Population municipale |
1 268 hab. (2019 ![]() |
Densité | 165 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 50′ 53″ nord, 1° 47′ 05″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 133 m |
Superficie | 7,7 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Ferques (banlieue) |
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Desvres |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | landrethun-le-nord.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps qui regroupe 21 communes et compte 22 197 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Saint-Inglevert | Pihen-lès-Guînes | |
Leubringhen | ![]() |
Caffiers |
Ferques |
L'altitude varie de 57 mètres au nord en limite communale sur la D 243, à 133 mètres à l'ouest, juste au nord du lieu-dit Mimoyecques, sur une colline qui se prolonge à l'ouest (Mont Roland à 157 mètres).
La partie nord présente des pentes constantes qui descendent vers le nord ; l'occupation du sol est une agriculture intensive. La partie sud présente plus de particularités topographiques, elle est plus bocagère. Cette différenciation se retrouve dans la toponymie locale, avec les « champs cornus » au nord, les « pâtures des Noces », les « pâtures sèches » et « le communal » (ancien pré communal) au sud.
En limite sud-est, la topographie est marquée par une carrière.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations à Marquise, station météorologique la plus proche. Le climat local est océanique. Les hivers sont doux et les étés frais. Les printemps sont relativement secs, le mois de mars étant en moyenne le moins pluvieux de l'année.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3 | 5 | 6 | 9 | 12 | 14 | 15 | 13 | 10 | 6 | 4 | 8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 6 | 9 | 12 | 15 | 17 | 20 | 21 | 18 | 15 | 10 | 7 | 13 |
Précipitations (mm) | 52,1 | 34,5 | 30,8 | 39,3 | 34 | 33 | 41,4 | 33,8 | 46,3 | 62,1 | 69,1 | 56,1 | 532,5 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[3].
Sur le territoire communal se trouve le site des faunes givétiennes des carrières du Banc Noir et du Griset. Il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique. Ces carrières sont exploitées pour la fabrication de granulats et d'enrochements, la carrière du Griset est encore en exploitation[4].
Landrethun-le-Nord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ferques, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[8] et 3 101 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Le SCOT paysager de la Terre des 2 Caps (Schéma de cohérence territoriale), approuvé en 2010, s'applique sur le territoire.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,7 %), prairies (18,4 %), zones urbanisées (10,4 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), forêts (0,1 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Landrethun-le-Nord est dans le périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale et de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps. Elle fait partie des communes de l'Arc urbain et du Bassin Carrier (l'un des 3 secteurs paysagers du SCOT, le plus urbain)[15]. Elle se situe à 12 km du littoral par la route (à Wissant), à 18 km de Calais et à 23 km de Boulogne-sur-Mer. Le pôle secondaire de Marquise est à 9 km par la route.
La commune est desservie par les routes départementales 231, 243 et 249, ainsi que par différents chemins dont le chemin des Poissonniers. L'autoroute A 16 (reliant Dunkerque à Rouen) est accessible à un peu moins de 7 km.
Une voie ferrée passe sur la commune ; elle est utilisée uniquement comme desserte ferroviaire des carrières du Boulonnais[15]. La gare la plus proche est celle du Haut-Banc (sur la commune voisine de Ferques). La gare de Calais - Fréthun se situe à environ 10 km au nord. La ligne permet d'accéder à Londres, Lille, Paris, Boulogne-sur-Mer, Calais.
Le secteur est desservi par la ligne de Bus no 4 du conseil général[15].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Landringhetun (1119), Landretum (1157), Landretun juxta Fielnes (XIIe siècle), Landrethun-lez-Caffiers (1480), Laynderton (1556), Landrethun-le-Noir (1655), Landerthun (1767), Landrethun (1793), Landrethun-le-Nord (depuis 1801)[16],[17].
Comme pour Landrethun-lès-Ardres, Ernest Nègre avance comme origine toponymique l'anthroponyme germanique Landarius suivi de -ingen « gens (de) » + -tun « ferme, village » donnant le « village du peuple de Landarius ». Fut ajouté ensuite le suffixe -le-Nord afin de différencier la commune de son homonyme[18].
L'occupation humaine dans le secteur est très ancienne ; des ossements et fragments de poterie ont été retrouvés sur la commune voisine de Ferques[19].
Au VIIIe siècle, le christianisme s'est propagé dans la région (moines mérovingiens). Les deux églises voisines de Ferques furent probablement construites au XIIe siècle. L'abbaye voisine de Beaulieu fut également fondée durant cette période, probablement en 1131[19].
Vers 1186, la comtesse de Boulogne, Ide de Lorraine, confirme qu'Engelran de Fiennes a donné la dîme de Landertun à l'abbaye Saint-Médard d'Andres[20]. Cette donation ne va pas sans problème, elle est contestée par Henri Malerbe, et il faut attendre 1200 pour que, selon l'évêque de Thérouanne Lambert de Bruges, le dit Malerbe renonce en faveur de l'abbaye à ses prétentions sur cette dîme[21].
La guerre de Cent Ans marqua la région aux XIVe siècle et XVe siècle.
Fin XIXe siècle et début XXe siècle, les petites carrières se regroupèrent en société à plus gros capitaux. La vie des ouvriers du secteur était régie par ces sociétés, avec des logements gratuits ou à loyer très modique, un enseignement orienté vers l'industrie de la pierre, des équipements de loisirs. Mais les sociétés n'échappèrent pas aux revendications, avec une grève générale en 1906, une en 1907, et une en 1936 qui fit échos aux mouvements nationaux.
Les carrières eurent une importance stratégique durant les deux guerres mondiales, pour l'entretien du front de la Somme à la mer durant la première, puis pour l'Organisation Todt (constructions et ingénierie) durant l'occupation lors de la seconde.
Durant cette guerre, le bunker de la forteresse de Mimoyecques fut construit. Il était destiné à l'usage du canon expérimental allemand V3. Le site fut bombardé à de nombreuses reprises, ce qui empêcha sa mise en service effective.
L'église contemporaine a été dessiné par l'architecte Joseph Philippe, disciple de Paul Bellot
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1935 | mars 1959 | Eugène Parenty | ||
mars 1959 | mars 1983 | Jean-Baptiste Bègue | DVG | |
mars 1983 | septembre 2020 | Émile Petit | SE | Mort en fonction[22] |
septembre 2020 | En cours (au 15 octobre 2020) |
Michel Delmaire | Technicien[23] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 1 268 habitants[Note 3], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | 426 | 498 | 473 | 487 | 485 | 495 | 535 | 575 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 562 | 578 | 527 | 566 | 588 | 570 | 594 | 559 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 568 | 572 | 522 | 485 | 446 | 499 | 410 | 431 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
539 | 625 | 744 | 707 | 853 | 906 | 1 084 | 1 121 | 1 199 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 307 | 1 268 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 629 hommes pour 654 femmes, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,8 |
5,5 | 75-89 ans | 7,2 |
12,7 | 60-74 ans | 14,6 |
21,7 | 45-59 ans | 17,2 |
21,3 | 30-44 ans | 21,6 |
16,0 | 15-29 ans | 17,2 |
22,3 | 0-14 ans | 21,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Le village abrite plusieurs associations :
La commune se situe à proximité des carrières du Boulonnais. Une association de réinsertion sociale, Le Chênelet, a développé des activités de scierie (bois issus de forêts situées dans un périmètre d'un rayon de 200 km maximum), de fabrication de briques de terre crue (terre issue des déblais des carrières), de maraîchage et de production de produits alimentaires (paniers bio, conserves). Environ 25 personnes sont employées en réinsertion sur ce site[30]. L'association a développé une société de construction d'habitat en écoconstruction, et a construit des logements sociaux à proximité immédiate des activités, avec les matériaux produits sur place[31]. Quatre logements sont en brique de terre crue et deux en bois ; une chaudière bois collective a également été installée[32].
Un estaminet est implanté sur la commune.
Une société de mécanique de précision est également implantée dans la commune ainsi qu'un studio d'enregistrement. La commune accueille également plusieurs commerces et artisans tels que coiffeur, menuisier, transporteur, garagiste station-service, serres, réparateur agricole et bien d'autres.
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Blason | D'or à la croix ancrée de gueules, au chef d'azur chargée d'une étoile d’argent[33]. |
---|---|---|
Détails | Armes de la famille de Fresnoye, seigneurs et baron de Landrethun, qui portait « d'or à la croix ancrée de gueules » auxquelles furent ajoutés un chef d'azur et une étoile, censée représenter le point cardinal qui tient lieu de complément au nom de la commune, la distinguant de Landrethun-lès-Ardres. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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