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La commune est arrosée par la Ribière, qui descend de la crête des Aiguilles et se jette dans la Souloise à Saint-Disdier, quelques kilomètres plus au nord;
torrents de merdarel, de rioupes, des queyras, la ribière, de la grésière, de la gearette, de la pisse, des adroits, des pertusets, de l'are, le béoux, de mouche chat, des plates, de pré la pierre, des ormants, du clos des ânes, des aberts, de rabioux, de font bidouine, de crève corps, de la salette;
ruisseau de fontète;
béal de glaisette;
le rif froid.
Le Petit Buëch est un sillon qui sépare le Dévoluy des Préalpes du Diois[7].
Dévoluy dispose de deux stations d'épuration:
celle d'Agnières-en-dévoluy, d'une capacité de 4000 équivalent-habitants[8];
celle de Saint-Étienne-en-Dévoluy, d'une capacité de 7500 équivalent-habitants[9].
Climat
Saint-Étienne-en-Dévoluy: Climat classé «Cfb» dans la classification de Köppen et Geiger[10].
Agnières-en-Dévoluy: Climat classé «Cfb» dans la classification de Köppen et Geiger[11].
La ligne S10 de bus «Zou 05» / «Dévoluy-Voyages» (réservation conseillée) relie cette gare avec les principaux lieux de la commune[12],[13], allant de 30 minutes pour La Cluse à un peu moins d'une heure pour SuperDévoluy.
Les navettes inter-stations permettent également une desserte locale[14],[15].
Des transports à la demande (taxis) sont possibles depuis la gare de Grenoble[16].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes Buëch-Dévoluy.
Urbanisme
Typologie
Dévoluy est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
La commune nouvelle est dotée d'un plan local d'urbanisme[22].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (42,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,3%), forêts (15,4%), prairies (12,3%), zones agricoles hétérogènes (2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4%), zones urbanisées (0,1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Si le toponyme, en tant que nom de commune est récent, le toponyme Dévoluy est, par contre bien plus ancien et apparaît au XIe siècle sous les formes Devologium, Devolodium en 1150 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.
Dévoluy provient du verbe dévaler, évoquant les champs d'éboulis et les ravinements des torrents avec un adage un brin moqueur, «on ne sait pas ce qu'ils sèment, mais chaque année ils récoltent des pierres», qui donne l'image du paysage minéral du Dévoluy[25].
Histoire
Les arrêtés préfectoraux des 13 mars et créent officiellement la commune nouvelle du Dévoluy qui prend effet le [26].
Politique et administration
Administration municipale
Jusqu'au prochain renouvellement général des conseils municipaux, la commune nouvelle du Dévoluy sera administrée par un conseil municipal comprenant 41 membres, dont 11 issus du conseil municipal d'Agnières-en-Dévoluy, 5 issus du conseil municipal de La Cluse, 15 issus du conseil municipal de Saint-Etienne-en-Dévoluy et 10 issus du conseil municipal de Saint-Disdier pris dans l'ordre du tableau.
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans les Hautes-Alpes.
Liste des maires
L'élection du premier maire du Dévoluy a lieu le . Jean-Marie Bernard, dernier maire de Saint-Étienne-en-Dévoluy, est élu à la tête de la nouvelle commune[27].
médecins à Agnières-en-Dévoluy, Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens;
pharmacies à La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy), Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens;
la ville de Gap possède un hôpital, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS[39]) qui se divise en trois entités. Le premier site, le plus important, est celui de Gap qui est le plus grand centre hospitalier des Alpes du Sud. Gap est également doté d'un site spécialisé dans la gériatrie. À la suite d'une fusion, le CHICAS gère le site de Sisteron;
à Gap, la polyclinique des Alpes du Sud ainsi que d'autres centres de rééducations[40];
il existe également une maison médicale du Gapençais[41].
Cultes
Culte catholique, Paroisse Agnières en Dévoluy - Gap - Embrun[42], Diocèse de Gap.
Économie
Agriculture
L’usage des sols agricoles témoigne d'une prédominance de l’élevage représenté par un important cheptel ovin[43]. 47 exploitations agricoles sont présentes sur la commune, et se répartissent 4630 hectares de surface agricole à travailler.
Tourisme
Le secteur du tourisme est développé avec les stations de sports d'hiver de SuperDévoluy et de La Joue du Loup, réunies en domaine skiable du Dévoluy[44] dans le cadre d'une "société d’économie mixte Dévoluy"[45].
La Mère Église vue de la route d'accès (Saint-Disdier en Dévoluy).
Lieux et monuments
Article détaillé: Mère église (Saint-Disdier).
La chapelle des Gicons, dite «Mère Église», est classée monument historique depuis 1927. Cette petite église, dont la date de construction est inconnue (XIe ou XIIesiècle), et dont le surnom est d'origine inconnue (mère pour maire, principale?), est de style roman, comportant une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l'abandon. Il est actuellement en cours de restauration à l'instigation d'une association locale[50], et avec le soutien de la commune.
Le plateau et le Pic de Bure (2709 m.); le site de radiotélescopes du plateau (Interféromètre du plateau de Bure).
Les étroits, défilé de la rivière Souloise, site d'une importante via ferrata.
Les Récollets.
L'église de la Cluse; clocher déporté, abside semi-circulaire de style roman, vitrail circulaire représentant l'apparition de Notre-Dame de la Salette.
La statue de la Vierge à l'enfant, au bord de la route de Veynes, juste avant le col du Festre.
Les sources des Gillardes sont les deuxièmes plus importantes résurgences de France.
Personnalités liées à l'ensemble des communes de la commune nouvelle
Laurent Artufel, célèbre auteur et acteur, vécu de 1982 à 1985 dans le village.
Jean de Bertet, agent général du clergé de France
Jeanne Bertrand (26 septembre 1880 - 28 octobre 1957), photographe. Née à Agnières-en-Dévoluy dans le hameau des Flauds, de parents originaires du Champsaur, son père était chef-cantonnier dans le Dévoluy. Partie vivre à New York, elle accueillera la photographe Viviane Maier, elle aussi d'ascendance champsaurine à son domicile new-yorkais.
Louis Poumier (1922-2002), polytechnicien (X 1942). C'est à l'occasion de la création de Superdévoluy qu'il créa le concept de «multipropriété» (marque déposée des Grands travaux de Marseille, promoteurs de la station), plus proprement appelé immobilier à temps partagé[51].
Jean Couzy (9 juillet 1923 - 2 novembre 1958), célèbre alpiniste mort dans l'ascension de la crête des Bergers (rebord méridional du plateau de Bure).
René Desmaison (14 avril 1930 - 28 septembre 2007), célèbre alpiniste. En septembre 1961, accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard, il effectue la première ascension du pilier oriental du pic de Bure, dans le massif du Dévoluy. Cette ascension est présentée à l'époque comme «l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises»; cotée TD+ (très difficile supérieur), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif. Décédé en 2007, ses cendres ont été dispersées dans le cimetière de la Mère église (commune de Saint-Disdier). Une sculpture à son effigie a été inaugurée le 1er août 2008 à SuperDévoluy. Cette œuvre de Livio Benedetti fait face au pic de Bure.
Théophile Eyraud (1926-1999), le Père Théo, curé du Dévoluy à la fin du XXe siècle.
Jean Grandmont, homme politique. Conseiller financier parisien, élu conseiller général des Hautes-Alpes en 1964, puis la même année maire de Saint-Etienne-en-Dévoluy, il lance quatre mois après son élection le projet de création d'une la station de sports d'hiver, dénommée dès ce moment-là Superdévoluy.
André Kauffer (1893-1977), artiste, dont le Dévoluy fut un thème d'inspiration.
Émile Marintabouret (1889-1948), homme homme politique français, né au Courtil, hameau de Saint-Étienne-en-Dévoluy.
Olivier Panis, pilote de formule 1: Rallye hivernal du Dévoluy[52].
Anne-Marie Peysson (1935-2015), ancienne speakerine et journaliste française, née à Saint-Disdier.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
GEOguide Alpes du sud
Par Collectif Gallimard Loisirs
l'association des amis de Mère Église (AAME, Mairie de Saint-Disdier) a édité une monographie très documentée sur le bâtiment et le pays environnant: Mère Église en Dévoluy, un pays et son église, 2007, 178 p., (ISBN978-2-9529531-0-8)
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