Saint-Disdier est une ancienne commune française, située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le , Elle a fusionné avec trois autres communes pour constituer la commune nouvelle de Dévoluy.
Saint-Disdier est situé au nord de la commune de Dévoluy, à la limite du département de l'Isère, entre le Grand Ferrand, à l'altitude de 2 759 mètres, à l'ouest et la montagne de Féraud, qui culmine à 2 565 mètres à l'est, à l'entrée du défilé par lequel la Souloise s'échappe du Dévoluy pour rejoindre le Drac dans le lac du Sautet.
Hydrographie
Au confluent de la Souloise et de son affluent la Ribière, Saint-Disdier est le principal carrefour du Dévoluy.
Voies de communication et transports
Traversé du nord au sud par la route départementale 937 qui relie Corps à Veynes, c'est le point de bifurcation vers Saint-Étienne-en-Dévoluy, la station de Superdévoluy et le col du Noyer.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous l'appellation latine Sanctus Desiderius en 1152[1].
L’existence d'une paroisse de Saint-Disdier (Sanctus Desiderius de Devoludio) est avérée à la fin du XIIIesiècle.
Il est probable que la paroisse, puis le village de Saint Disdier, ait été placée sous la protection de Didier de Vienne.
En 1427, la paroisse compte 57 feux (foyers, c'est-à-dire familles). L'église paroissiale est alors située aux Gicons; l'église paroissiale actuelle, au village, date de 1875.
Le , les quatre communes du canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy, Saint-Étienne-en-Dévoluy, Agnières-en-Dévoluy, La Cluse et Saint-Disdier fusionnent pour constituer une nouvelle commune nommée «Dévoluy»[2],[3]. Saint-Disdier devient une commune déléguée conformément au régime juridiques des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Après les élections municipales de , une décision du conseil municipal du suivant entérine la suppression des quatre communes délégués[4]. Désormais, l'ancienne commune est une localité de Dévoluy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 138habitants, en augmentation de 2,99% par rapport à 2009 (Hautes-Alpes: 2,89%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
599
397
596
540
575
592
570
505
560
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
557
526
546
546
537
528
527
525
515
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
509
506
520
461
441
445
376
332
262
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2014
244
211
190
163
157
141
134
141
138
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Mère égliseLa Mère église vue de la route d'accès
La chapelle des Gicons, dite «Mère Église», est classée monument historique depuis 1927. Cette petite église, dont la date de construction est inconnue (XIe ou XIIesiècle), et dont le surnom est d'origine inconnue (mère pour maire, principale?), est de style roman, comportant une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l'abandon. Il est actuellement en cours de restauration à l'instigation d'une association locale[10], et avec le soutien de la commune.
Article détaillé: Mère église (Saint-Disdier).
La chapelle Saint-Jean-Baptiste du hameau de Tuchières.
Bien que n'étant pas situées sur la commune du Dévoluy, mais sur les communes de Pellafol et de Monestier-d'Ambel, dans l'Isère, un peu plus au nord, les Gillardes, exsurgences se jetant dans la Souloise, sont un des lieux les plus visités à partir de Saint-Disdier.
Personnalités liées à Saint-Disdier
Anne-Marie Peysson, ancienne speakerine et journaliste française, née à Saint-Disdier le .
Olivier Panis, pilote de formule 1.[réf.nécessaire]
L'alpiniste René Desmaison est inhumé dans le cimetière de la Mère-Eglise.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1614 - (ISBN2600028846).
l'association des amis de Mère Eglise (AAME, Mairie de Saint-Disdier) a édité une monographie très documentée sur le bâtiment et le pays environnant: Mère Eglise en Dévoluy, un pays et son église, 2007, 178 p., (ISBN978-2-9529531-0-8)
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