Saint-Étienne-en-Dévoluy est une ancienne commune française, située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Dévoluy provient du verbe dévaler, évoquant les champs d'éboulis et les ravinements des torrents avec un adage un brin moqueur, «on ne sait pas ce qu'ils sèment, mais chaque année ils récoltent des pierres», qui donne l'image du paysage minérale du Dévoluy[4].
Histoire
Le , les quatre communes du canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy, Saint-Étienne-en-Dévoluy, Agnières-en-Dévoluy, La Cluse et Saint-Disdier fusionnent pour constituer une nouvelle commune nommée «Dévoluy»[1],[2]. Saint-Étienne-en-Dévoluy devient une commune déléguée conformément au régime juridiques des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, ainsi que le chef-lieu de la commune nouvelle. Après les élections municipales de , une décision du conseil municipal du suivant entérine la suppression des quatre communes délégués[5]. Désormais, l'ancienne commune est une localité et le chef-lieu de Dévoluy.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 532habitants, en diminution de −6,01% par rapport à 2009 (Hautes-Alpes: 2,89%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
765
766
746
841
765
765
730
724
742
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
779
790
753
729
753
750
730
730
749
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
732
715
630
558
529
503
455
510
398
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2009
2014
385
417
471
527
538
538
536
566
532
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Le plateau et le pic de Bure, qui culmine à 2 709 m. Il abrite le site de radiotélescopes du plateau et son interféromètre.
La chapelle Saint-Laurent et Saint-André (une chapelle existait déjà en 1785, l'édifice actuel date de 1828)
Dans le hameau de Truziaud:
La chapelle Saint-Joseph
Dans le hameau du Fourniel:
Le poste de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » (nommé en hommage au capitaine Xavier de Cacqueray-Valménier (1928-1958)) du 4e régiment de chasseurs de Gap
Dans le hameau de Giers-le-Courtil:
La chapelle Saint-Pierre-aux-Liens
Dans le hameau de Rioupes:
La chapelle Saint-Grégoire
Personnalités liées à la commune
Émile Marintabouret (1889-1948), homme politique français.
André Kauffer (1893-1977), artiste
Raymond Leininger (1911-2003), alpiniste, dirigea le centre Jeunesse et Montagne « De la Herverie » dans le village d'août 1942 à 1944
Louis Poumier (1922-2002), polytechnicien (X 1942). C'est à l'occasion de la création de Superdévoluy qu'il créa le concept de «multipropriété» (marque déposée des Grands travaux de Marseille, promoteurs de la station), plus proprement appelé immobilier à temps partagé[11].
René Desmaison (1930-2007), célèbre alpiniste. En , accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard, il effectue la première ascension du pilier oriental du pic de Bure, dans le massif du Dévoluy. Cette ascension est présentée à l'époque comme «l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises»; cotée TD+ (très difficile supérieur), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif. Décédé en 2007, ses cendres ont été dispersées dans le cimetière de la Mère église. Une sculpture à son effigie a été inaugurée le à SuperDévoluy. Cette œuvre de Livio Benedetti fait face au pic de Bure.
Laurent Artufel, né en 1977, célèbre auteur et acteur, vécu de 1982 à 1985 dans le village.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
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