Rabou est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Rabou | |
![]() Le village de Rabou et le sommet du Puy (1 834 m). | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Hautes-Alpes |
Arrondissement | Gap |
Intercommunalité | Communauté de communes Buëch-Dévoluy |
Maire Mandat |
Fabien Gascard 2020-2026 |
Code postal | 05400 |
Code commune | 05112 |
Démographie | |
Population municipale |
87 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 35′ 30″ nord, 6° 00′ 22″ est |
Altitude | Min. 1 020 m Max. 2 280 m |
Superficie | 26,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Veynes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Rabou est située au sud-est du massif du Dévoluy, entre le plateau de Bure et la montagne de Charance. Son territoire, fortement entaillé par le Petit Buëch et ses affluents, est incliné du nord (alt. 2 062 mètres au pic Merlette) au sud (1 020 mètres sur le Petit Buëch au pied du village). Commune montagnarde, Rabou dispose de rares terres cultivables dans le vallon de la Rivière, et d'espaces boisés sur les pentes orientées au nord, mais la plus grande partie de sa surface est rocheuse et couverte de végétation rase seulement propice au pacage des ovins.
L'habitat est semi-dispersé, réparti entre de petits hameaux (le Serre, la Chau, la Rivière) et divers lieudits. La population, essentiellement agricole, qui avait fortement chuté jusqu'à la fin des années 1960, s'est stabilisée depuis 2000. La vie de la commune pâtit de son isolement : bien qu'elle soit proche géographiquement de Gap et de la Roche-des-Arnauds, elle n'est desservie que par une petite route sinueuse (départementale 503) en direction de la route Gap - Veynes. Mis à part les petites routes reliant les principaux hameaux, l'intérieur de la commune ne dispose que de chemins muletiers.
Rabou est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,7 %), forêts (30,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Nous retrouvons ce toponyme sous les formes Rabaonum en 1188; Rabaons en 1220[8]; Rabaorum en 1232 dans le cartulaire du monastère de Durbon ; de Rabono en 1289, castrum Rabode au XVe siècle[8].
Mot dialectal signifiant « ravin, escarpement » ; probablement du provençal régional rabio, « enragé, furieux », souvent donné à des torrents impétueux dévalant de fortes pentes ; lui-même du latin rabies, « fureur, violence, rage »[9].
Rabòu en vivaro-alpin, semble désigner un endroit escarpé, une gorge ou un ravin ; la topologie du terrain avec ses toutes proches gorges du Petit Buëch semble confirmer l'interprétation de ce toponyme.
Rabou a la même histoire féodale que sa voisine Chaudun.
En 1184, l'empereur Frédéric Barberousse confirma au chapitre de Gap la propriété de Rabou.
Dans les années suivantes, les seigneurs de la Roche-des-Arnauds donnèrent aux Chartreusines de Saint-André de Prébayon un territoire nommé Berthaud situé dans les communautés de Rabou et de Chaudun. Une colonie de ces religieuses vint y fonder une chartreuse connue comme Sainte-Marie d'Aurouse. La Chartreuse de Bertaud comptait, au XIIIe siècle, 25 religieuses et 6 frères chargés des intérêts matériels. Elle prospéra jusqu'en 1448, mais fut alors détruite par un incendie. En 1467, les religieuses se retirèrent à Durbon, en Bochaine.
La paroisse de Rabou, sous le patronage de saint Sébastien et saint Gervais, s'étendit jusqu'au XVIIe siècle sur les communautés de Rabou et de Chaudun.
En 1789, aux questions de la commission intermédiaire des États de la province, il fut répondu notamment :
La commune, qui appartenait initialement au canton de la Roche-des-Arnauds, fut rattachée à celui de Gap en 1801, puis à Gap-Campagne en 1973. Depuis l'élection en des nouveaux « conseils départementaux » créés par la réforme de 2013, Rabou appartient au nouveau canton de Veynes[10].
La commune a été réunie en 1972 à La Roche-des-Arnauds, mais rétablie en 1983.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Jean-Paul Gascard | |||
avril 2008 | Philippe Deininger | |||
avril 2008 | avril 2014 | Martine Barbet | ||
avril 2014 | En cours | Fabien Gascard[11] | SE |
En 2014, ont été élus au conseil municipal (scrutin uninominal) : au premier tour Mme Hubaud, MM. Gascard, Dejean, Vasconi, Panseri, Deininger ; au second tour M. Marcellin[12]. Mme Barbet ne se représentait pas.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 87 habitants[Note 3], en augmentation de 11,54 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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379 | 388 | 426 | 384 | 422 | 386 | 372 | 360 | 352 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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314 | 291 | 294 | 302 | 300 | 300 | 274 | 267 | 270 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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272 | 262 | 253 | 205 | 168 | 159 | 146 | 115 | 88 |
1962 | 1968 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
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35 | 34 | 46 | 67 | 78 | 76 | 78 | 79 | 87 |
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