Domart-sur-la-Luce est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Domart et Luce.
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La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
La Luce à Domart
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes; 5: la Luce à Domart
Le village picard de Domart-sur-la-Luce est situé dans l'Amiénois, à 15 km au sud-est d'Amiens.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le sol et le sous-sol de la commune sont de formations secondaire, tertiaire et quaternaire. Le limon des plateaux recouvre les trois quarts du territoire. Les argiles siliceuses recouvrent la partie du territoire où a été bâti le village. Sous le limon, on rencontre la craie. La vallée de la Luce présente un sol tourbeux[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief de la commune est pour l'essentiel celui d'un plateau dans la partie au nord de la Luce. Ce plateau est coupé par un vallon qui part de Gentelles et rejoint Domart. Le vallée de la Luce traverse le territoire d'est en ouest. Le point culminant de la commune est situé sur le plateau à une altitude de 110 m. Le cours de la Luce est situé à une altitude de 39 mètres[1].
Hydrographie
La commune est traversée par la Luce affluent de la rive droite de l'Avre lui même affluent de la rive gauche de la Somme.
À la fin du XIXesiècle, la nappe phréatique était située entre 5 et 10 m au-dessous du niveau du sol[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest, nord-ouest et sud-ouest.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune présente un habitat groupé. Le village de Domart d'une part et le hameau de Hourges rattaché à la commune de Domart-sur-la-Luce au XIXe siècle. Les deux entités ne forme qu'une seule agglomération.
Transports et déplacements
Domart et Hourges sont situés sur et l'ancienne route nationale 334 (actuelle Route départementale 934) qui relie Amiens à Roye. De Roye, par l'autoroute A 1, on rejoint Paris, Lille et le Benelux.
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens)[2].
Domart-sur-la-Luce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (87,9%), forêts (5,2%), zones urbanisées (4%), zones agricoles hétérogènes (2,9%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On trouve plusieurs formes pour désigner Domart-sur-la-Luce dans les textes anciens: Dommedardus (1105), Domeart super Muciam (1220), Dommart, Domart (1301), Dommard, Dommart, Domart-sur-la-Luce (1507)[1].
Domart viendrait du latin Dominus Medardus (Seigneurie de Médard?).
Histoire
Préhistoire
Des silex taillés et polis ont été retrouvés dans la commune[1].
Protohistoire
Des armes de bronze et de fer ont été mises au jour[1].
Antiquité
Des vestiges gallo-romains, poteries, monnaies etc. ont été localisés[1].
La via Agrippa[10], voie romaine reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) par Augusta Suessionum (Soissons) et Samarobriva (Amiens) – dite localement Chaussée Brunehaut passait sur l'actuel territoire de Domart. Cette route, transformée, est l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934).
Moyen Âge
Une nécropole mérovingienne a été mise au jour dans le village.
Le premier seigneur connu, Ibert ou Aubert[1], remonte à 1154[10].
Au XIIesiècle, la vigne était cultivée sur le territoire de Domart comme en témoignent les lieux-dits: «Les Vignes», «Vigne-Herbet».
Époque moderne
En 1550, le seigneur de Domart était François de Béthune, père de Sully, ministre du roi Henri IV. Il vendit en 1554, la seigneurie à Jean de Baynast, écuyer, seigneur de Thiepval.
La seigneurie de Domart, resta dans la famille de Baynast jusque 1750. La terre de Domart fut vendue ensuite et échut pour finir à Eugène de Savoie-Carignan qui mourut à Domart et fut inhumé dans l'église en 1785[11].
Époque contemporaine
Entre 1795 et 1800, Domart a absorbé l'ancienne commune d'Hourges[12].
Première Guerre mondiale
Domart-sur-la-Luce fut meurtrie par la Première Guerre mondiale. Elle connut l'invasion allemande d'août-septembre 1914 puis fut située à l'arrière du front jusqu'au printemps 1917 où les Allemands se replièrent sur la Ligne Hindenburg. En mars 1918, l'armée allemande lança sa dernière offensive, perça le front allié et fonça en direction d'Amiens. L'avancée allemande fut stoppée à la Bataille de Villers-Bretonneux des 24-25-26 avril 1918. Domart était située dans la zone des combats au cours de la Bataille d'Amiens du 8 au qui repoussa les Allemands vers l'est[13],[14],[15],[16] ou vers leur arrière, pendant la Première Guerre mondiale.
Entre-deux-guerres
Le village, totalement détruit à l'issue du conflit[17], a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [18]. Le village fut reconstruit durant l'entre-deux-guerres.
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Le , au cours de la Bataille de France, un Bréguet 693 fut abattu au-dessus du village. Deux officiers trouvèrent la mort. Une plaque commémorative rappelle ce tragique événement sur la façade de l'église[19].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[12], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[20], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[21],[22]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[23] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[24] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[25], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 409 habitants[Note 3], en diminution de 6,83% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
476
530
526
552
632
654
674
700
689
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
678
673
610
583
551
574
586
566
570
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
558
505
451
210
265
274
274
282
284
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
287
264
261
338
375
425
422
423
439
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
410
409
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[32].)
l'association de pêche locale Ches Pétcheux d’Zentailles organise des concours dans l'étang communal.
Économie
L'activité économique de la commune est encore dominée par l'agriculture.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Médard[35],[36], détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite en 1928 par l’architecte M.Soussia, qui a également conçu la mairie et l'école[10].
L'église comprend un vitrail réalisé par le maître verrier beauvaisien René Houille. Il représente «la Passion d’un soldat français agonisant dans les bras du Christ venu le consoler. La mort, la souffrance sont sublimées, idéalisées[37]».
Vallée de la Luce.
Bois de Domart et d'Hourges.
L'église Saint-Médard.
Le monument aux morts.
Plaque à la mémoire des aviateurs tués le 5 juin 1940
Personnalités liées à la commune
Eugène de Savoie-Carignan, prince de Carignan, décédé le et inhumé dans l'église Saint-Médard.
Capitaine Jean Chocheprat et du sous-lieutenant Robert Pascaly, aviateurs militaires français abattus pendant la bataille de France le à bord de leur Bréguet 693 nº86 au-dessus du territoire communal. Une plaque sur l’église de Domart-sur-la-Luce inaugurée en 2019 honore leur mémoire[38].
La photographe Marie-Hélène Dhénin est née à Domart-sur-la Luce le 25 novembre 1945.
Héraldique
Ce blason a été adopté par le conseil municipal en 2009. Il reprend les armes du dernier seigneur de Domart-sur-la-Luce, Elisabeth-Anne Magon de Boisgarin, veuve d'Eugène de Savoie-Carignan, décédé au château de Domart en 1785. Le sculpteur Yves Caron, habitant de Domart, a sculpté les armoiries de la commune sur une pierre scellée au-dessus de la porte l'entrée de la mairie[39].
Blasonnement:
D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un lion d'or couronné d'argent.
Ornement extérieur:
Croix de guerre 1914-1918.
Bibliographie
Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911; Paris, Res Universis, 1993 (ISBN2-87 760-989-8), p. 104 à 107.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Domart-sur-la-Luce, rédigée le 13 décembre 1898 par M. Théolle, instituteur, Amiens, Archives départementales de la Somme - Lire en ligne
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911; Paris, Res Universis, 1993 (ISBN2-87 760-989-8), p. 105
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
Anne Kanaan, «Des vœux qui virent au règlement de comptes à Domart-sur-la-Luce: Manque de projets, ego, querelles politiciennes… lors de ses vœux, le maire de la commune a laissé apparaître la vision d’une équipe municipale divisée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Le maire sortant élu en 2014, Frédéric Binet, un juriste de 57 ans, déclare: «Il est hors de question que je reparte dans ces conditions et avec cette équipe. Je suis en train de constituer une liste et je me porte candidat pour les élections de mars».
«Domart-sur-la-Luce a un nouveau maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Joël Wallet est le nouveau maire. Alain Lartigau est son premier adjoint et Bernard Chovaux le second».
Section photographique de l'armée, «Photo: Domart-sur-la-Luce. L'église et la place de l'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ). À noter devant l'église un autobus parisien de la CGO, réquisitionné par l'Armée comme transport de troupes.
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