Berteaucourt-lès-Thennes est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Berteaucourt-lès-Thennes | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Montdidier |
Intercommunalité | CC Avre Luce Noye |
Maire Mandat |
Michel Boucher 2020-2026 |
Code postal | 80110 |
Code commune | 80094 |
Démographie | |
Gentilé | Berteaucourtois |
Population municipale |
439 hab. (2019 ![]() |
Densité | 168 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 50″ nord, 2° 27′ 55″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 107 m |
Superficie | 2,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Moreuil |
Législatives | 4e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.berteaucourtlesthennes.fr |
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La vallée de la Luce (petite rivière qui sépare Berteaucourt de Thennes et affluent de l'Avre) est très étroite. L'altitude culminante de la commune atteint 105 mètres et le point le plus bas, sur les bords de la Luce à environ 34 mètres[1].
Berteaucourt est située à environ 80 km de la Manche
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 60, Davenescourt - Moreuil - Amiens)[2].
Le sol de la commune comprend :
Thézy-Glimont | Gentelles | Domart-sur-la-Luce |
Thézy-Glimont | ![]() |
Domart-sur-la-Luce |
Thennes et Thézy-Glimont | Thennes | Thennes |
Berteaucourt-lès-Thennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,1 %), zones urbanisées (13,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La localité a été successivement mentionnée sous les formes suivantes : Bertolcurt (1133), Berthaucourt-lès-Thennes (1567), Bertaucourt (1579), Berteaucourt et Berteaucourt les Thennes à partir de 1836[réf. nécessaire].
En 1956, la commune de Berteaucourt, instituée lors de la Révolution française, est renommée Berteaucourt-lès-Thennes[10].
Cette appellation signifie probablement domaine de Berthold[1].
Tous ces noms de localités se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[11].
Le premier élément Berteau- s'explique par un nom de personne germanique[12].
L'histoire de Berteaucourt-lès-Thennes est très étroitement liée à celle de Thennes. En effet, Berteaucourt a toujours dépendue de la paroisse de Thennes, et de l'église qu'elles se partagent sous le vocable de Saint Jean-Baptiste.
Il ne reste aucune trace de l'époque gauloise ni de l'occupation romaine. On a découvert cependant sur le territoire des haches de l'époque préhistorique.
Berteaucourt date sans doute de l'époque mérovingienne, mais fut très longtemps réuni à Thennes.
La seigneurie de Berteaucourt consistait[Quand ?] en 12 journaux de terres, 6 journaux de prés et en censives[réf. nécessaire].
Sangler de Berteaucourt est mentionné en 1337 parmi les fieffés de la prévôté de Fouilloy mais le premier seigneur connu est Jean de Berteaucourt, premier échanson du duc de Bourbon, maître des Eaux et Forêts du comté de Clermont et capitaine de la Neuville-en-Hez. La lignée se poursuit jusqu'à Balthazar de Berteaucourt en 1559. La veuve de ce dernier, Marie de Mons, douairière de la terre, épousa en secondes noces Philippe de Rose, qui vendit en 1605 l'un des fiefs de la seigneurie à Philippe de Sacquespée, écuyer, sieur de Thézy. Ce fief resta dans la famille de Sacquespée jusqu'à la Révolution française : Le dernier seigneur fut Nicolas René Suzanne de Sacquespée. L'autre fief passa de la famille de Rose à Jean-Philippe Vrayet de Franclieu puis à Maximilien François de Paule Vrayet de Moranvillers qui le conserva jusqu'à la Révolution[13].
Le château primitif, qui était en fait un petit manoir ou une grosse ferme, reconstruit en 1869, a été détruit lors de la Première Guerre mondiale [14] puis reconstruit tel qu'on le voit aujourd'hui.
Tout permet de supposer que Berteaucourt et Thennes souffrirent des ravages des Normands et de la guerre de Cent Ans. Cependant, il n'y a aucun document précis à ce sujet[1].
Berteaucourt ne put échapper aux conséquences des guerres du XVIIe siècle avec les Espagnols (guerre de Trente Ans), ni à la misère qui régnait dans la région pendant toute cette période et le XVIIIe siècle[1].
Avant la Révolution française, le village faisait partie de[14]
Il n'y a aucun souvenir de la période de la Révolution française.
À la fin de l'épopée napoléonienne, le pays vit les Cosaques en 1814 - 1815[1].
Durant la guerre franco-allemande de 1870 lors de l'invasion allemande, le village fut fort éprouvé. Le , le village fut entre deux feux : les Français au nord, les Allemands au sud. Lors de la bataille d'Amiens (1870), on s'est battu jusque dans les rues du village, et des incendies eurent lieu[1].
Pendant la Première Guerre mondiale, étant à proximité de la ligne de front, le village fut largement détruit[15],[16],[17], toutes les constructions furent touchées, ainsi que le cimetière.
Au début de l'offensive du printemps, l'attaque allemande du sur le front Saint-Quentin - La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce.
Le , le général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d'étendre son front et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens.
Ce fut la Bataille d'Amiens (1918) durant laquelle l'ordre fut donc donné aux Français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre.
Le , les troupes françaises parties de Thennes et de Berteaucourt-lès-Thennes, qui ne sont plus que des ruines, contre-attaquèrent en direction de Villers-aux-Érables[18],[19].
Le village a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [20].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Moreuil[10], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[21], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[22],[23]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[24] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [25] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [26], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | an VIII | Charles Gavrel | Cultivateur | |
an IX | an X | Firmin Véru | Cultivateur | |
an X | 1808 | Jacques Firmin Pillon | ||
1808 | 1813 | Jean-Baptiste Morel | ||
1813 | François de Paule Vrayet de Surcy | Propriétaire | ||
1836 | Jean-Louis Duflocq[Note 4] | Cultivateur | ||
1852 | Jean François Amédée Pinchemel | |||
1852 | 1860 | Jean-Baptiste Otruquin | ||
1861 | 1870 | Jean-Baptiste Lescot | ||
1870 | 1871 | Augustin Bourguignon | ||
1871 | 1873 | Paul Véru | Propriétaire | |
1873 | 1874 | Théophile Leroy | ||
1874 | 1874 | Jean-Baptiste Lescot | ||
1874 | 1875 | Augustin Bourguignon | ||
1875 | 1885 | Romuald Villemont | ||
1886 | Émile Jean-Baptiste Pointin | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1997 | Roland Bayard | Divers droite | Exploitant forestier | |
mars 2001 | 2014 | Jean-Luc Vasseur[28] | Divers droite | |
2014[29] | En cours (au 28 mai 2020) |
Michel Boucher | Réélu pour le mandat 2020-2026[30] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 439 habitants[Note 5], en diminution de 1,13 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 286 | 292 | 371 | 411 | 441 | 476 | 494 | 501 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 517 | 528 | 517 | 514 | 515 | 490 | 493 | 465 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
404 | 366 | 361 | 258 | 296 | 278 | 267 | 291 | 340 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 291 | 281 | 356 | 411 | 431 | 378 | 443 | 437 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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439 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 1836, la commune était composée de 109 maisons et 441 habitants[34], soit :
En 2016-2017, l'école maternelle et élémentaire de Berteaucourt, qui porte le nom de Roland Bayard, ancien maire, scolarise 46 enfants[35].
Cette école fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de la Luce qui comprend également les écoles de Démuin, Domart-sur-la-Luce et Thennes. Les villages associés d'Ignaucourt, Hangard et Aubercourt ne disposent pas de classe sur leur territoire.
L'école est gérée par un syndicat intercommunal scolaire dont le siège est situé à Démuin.
Une garderie à Domart accueille les écoliers des sept villages constituant le RPI[36].
Berteaucourt-lès-Thennes ne possède pas d'église sur son territoire. L'église de Berteaucourt-lès-Thennes est située sur la commune de Thennes. Berteaucourt-lès-Thennes forme avec Thennes une paroisse catholique. Le chœur de Berteaucourt-lès-Thennes est dédié à saint Jean Baptiste et celui de Thennes à saint Quentin.
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Blason | D'argent à deux bars adossés de sable accompagnés de sept croix recroisetées de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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