Ses habitants, qui étaient 5 738 habitants au recensement de 2019[Note 1], sont appelés les Dolois.
Géographie
Dol-de-Bretagne est situé à mi-distance entre Saint-Malo et Le Mont-Saint-Michel en Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine, au sud de Cherrueix et du Vivier-sur-Mer, communes en bord de mer. Rennes se trouve à 55 km au sud de Dol-de-Bretagne.
Dol-de-Bretagne est située sur le bord de la falaise, haute d'une vingtaine de mètres, que le flot venait encore battre au Xesiècle avant l'accumulation des dépôts marins qui permirent la construction de la digue du littoral, aujourd'hui tronçon de la route touristique Pontorson-Saint-Malo.
Hydrographie
Dol-de-Bretagne est sur un coude du fleuve côtier le Guyoult, avec une ville implantée au nord-est de ce coude. Par ailleurs, cette commune est aussi à la confluence d'un de ces affluents le ruisseau du Tertre Bintin.
Article détaillé: Guyoult.
Hameaux, écarts, lieux-dits
Faubourg de l'Abbaye-sous-Dol. La paroisse de L'Abbaye a été érigée en commune en 1790 avant d'être absorbée par la commune de Dol aux environs de l'an II.
Article détaillé: L'Abbaye-sous-Dol.
Carfantain (ou Carfantin) est une ancienne paroisse rattachée à Dol pendant la Révolution française.
Dol-de-Bretagne est desservie par la route nationale 176. La commune est labellisée Village étape depuis 2012.
La ville possède une gare rénovée desservie par un TER et par le TGV pour Saint-Malo (15 min), Rennes (30 min) et Paris (2h30).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Méloir», sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7°C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Dinard», sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4°C pour la période 1971-2000[12], à 11,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,9°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Dol-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Dol-de-Bretagne, une unité urbaine monocommunale[18] de 5 693 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (49,9%), zones urbanisées (17,8%), zones agricoles hétérogènes (13,5%), prairies (6,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1%), forêts (3,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dolum[25] au VIIesiècle, Doli en 1158, Doul au XIIIesiècle.
Dol est un mot gaulois pour indiquer un «méandre»[26], ou du breton Dol «lieu bas, voire inondable et fertile qui peut se situer dans un méandre»[27]. Le noyau primitif de Dol est effectivement situé dans un méandre du Guioult.
Albert Dauzat rapproche Dol-de-Bretagne de Dol (Jura, Dola); Déols (Indre, Dolensis vicusVIesiècle, Dolus [monnaie mérovingienne]); Dolus-le-Sec (Indre-et-Loire, DolosVesiècle, vic. DolensisIXesiècle, Dolum 1107, avec ajout d'une terminaison -us, issue d'un suffixe obscur)[25], car les formes anciennes sont identiques.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La région de Dol-de-Bretagne a été habitée depuis bien longtemps comme en témoigne le menhir de Champ-Dolent (mesurant 9,30 m, c'est un des plus hauts de Bretagne) qui date du Néolithique et se trouve à la sortie de ville en direction de Combourg.
Moyen Âge
Sarcophage mérovingien («auge de pierre») dit de saint Budoc, trouvé à Dol-de-Bretagne (Musée de Bretagne, Rennes).
Probablement fondée à l'époque celtique[Quand?], Dol-de-Bretagne devient au VIesiècle l'un des premiers évêchés de Bretagne. Saint Samson de Dol, premier évêque de la ville, est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne (mort à Dol vers 565). Il fonde l’abbaye de Dol et il est le patron du diocèse dont celle-ci devint le chef-lieu à l’époque carolingienne. La ville de Dol-de-Bretagne est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breiz (Tour de Bretagne).
En 848, Dol-de-Bretagne est érigé par Nominoë en archevêché (breton, non reconnu par Rome) et métropole, concurrent direct de Tours, et en 849, deux diocèses avec évêques (bretons) supplémentaires sont créés: Tréguier/Treger et Saint-Brieuc/Sant-Brieg.
Le souverain des Bretons, Nominoë, est sacré à Dol en 848.
La ville est pillée par les Vikings au IXesiècle. En 936, le comte de Dol est obligé de rendre hommage à Guillaume Ier de Normandie. Cependant, les Normands sont délogés la même année lorsque Alain Barbetorte, un chef breton, fils de Mathuedoï de Poher, comte de Poher, exilé en Angleterre, débarque à Dol, bat et chasse les Normands avant d'être élu duc des Bretons en 937[28]. La menace viking continue néanmoins à peser sur la ville tandis que des Vikings de l'actuelle Normandie, les Normands, menacent également la ville et la prennent en 944. En 996, c'est un roi viking qui s'en empare, Olaf Lagman, un Norvégien qui règne sur les Hébrides et sur une partie de l'Irlande: Dol est une nouvelle fois pillée, saccagée et incendiée. En 1014, Olaf Haraldsson, futur roi de Norvège, débarque à la demande de Richard l'Irascible, duc de Normandie, pour combattre d'autres bandes vikings païennes retranchées dans Dol. Il a été baptisé à Rouen, peu avant ou peu après, par le propre frère du duc de Normandie, Robert le Danois.
La saga de ce roi viking, le Heimskringla, raconte ses exploits dans l'épisode de Dol:
«La troisième année, le roi Ethelred mourut et ses fils Edmund et Edward prirent le pouvoir. Alors le roi Olaf tira au sud par la mer, combattit dans le Hringsfjörðr (nom norrois de la baie du mont Saint-Michel) et prit à Hollar (Dol) un fjord que les Vikings occupaient. Il brûla le fjord. Ainsi dit Sigvat le scalde. Dans le beau Hringsfjörðr le nombre de dix fut atteint par les batailles, l'armée s'y rendit à la voile comme le héros l'ordonna. La haute citadelle de Hol, où se tenaient les Vikings, il la força; ils ne souhaitèrent pas recommencer un pareil combat à l'arme de jet[29].»
.
Scène 18 de la tapisserie de Bayeux. Et ils arrivèrent à Dol et Conan s'enfuit à Rennes.
En 1064[30], Guillaume de Normandie mène une expédition contre la Bretagne à laquelle participe activement Harold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à la bataille d'Hastings. La tapisserie de Bayeux, scène 18 à 20, relate les prises successives des forteresses de Dol-de-Bretagne, Rennes (ou Conan II de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne) et Dinan (où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance). En 1076, Guillaume lance une nouvelle campagne militaire en Bretagne et investit Dol, dont le siège est levé par l’ost conduit par le roi des Francs Philippe Ier[31].
En 1167, Yseult de Dol héritière du vaste domaine des seigneurs de Dol et Combourg, épouse le Normand Hasculf de Subligny, arrière-arrière-petit-fils de Hugues d'Avranches. Hasculf fait ainsi tomber la ville de Dol entre les mains de l'une des plus anciennes familles de l'Avranchin. Ces seigneurs normands seront très actifs notamment dans la mise en valeur du marais de Dol et, surtout, ils seront les premiers artisans d'une poldérisation précoce de la baie du mont Saint-Michel à l'ouest du Couesnon, dès la fin du XIIesiècle[32].
La ville, dépendant du duché de Bretagne, fut prise et reprise lors de l'affrontement qui opposa Raoul II de Fougères, époux de Jeanne, fille ainée de Jean de Dol[Note 8], qui dès 1173 avait mis la place en défense, ne voulant pas reconnaitre comme duc de Bretagne Geoffroy, fils d'Henri II. Les troupes royales, le ban et l'arrière-ban du Cotentin, ainsi que le connétable RichardIer du Hommet, renforcées par les Bretons de Conan, comte de Richemont, allié du roi s'emparèrent de la place qui sera reprise par Raoul de Fougères et, en 1173, à nouveau par HenriII[33].
La cathédrale de Dol reconstruite au début du XIIIesiècle est un bel exemple d'architecture anglo-normande et un témoignage relativement rare de l'architecture du XIIIesiècle en Bretagne. Avec son chevet plat, notamment, la cathédrale de Dol présente un plan qui se rapproche de plusieurs édifices anglais contemporains[34].
Au Moyen Âge, en l'absence d’égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les natais. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés «merderons»[35].
À la fin de la guerre de Cent Ans, la bourgade est très appauvrie: en 1437, un tiers de la population se retrouve sans logis, à la suite d'un incendie provoqué par les Anglais[36].
Temps modernes
L'abbaye Notre-Dame du Tronchet possédait des biens dans la paroisse Notre-Dame de Dol[37]. Dol participe à la révolte du papier timbré survenue en 1675.
La paroisse de Dol faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Samson puis de Notre-Dame. En 1772, la paroisse de Dol absorbe la paroisse du Crucifix.
Révolution française
Vue de Dol-de-Bretagne, huile sur toile de Julien Le Blant, XIXesiècle.
Dol est chef-lieu du district de Dol de 1790 à 1795.
L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Dol aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur:
l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795)[38];
l’anniversaire de la fondation de la Première République, le [39];
les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas[41]. On peut néanmoins citer les fêtes de la Jeunesse[42], de la Reconnaissance[43], de l’Agriculture.
La cathédrale, siège de l’évêché de Dol supprimé en 1790, est vendue comme bien national à un bourgeois qui la transforme en écuries.
La commune de Dol est fondée en 1790. Elle absorbe rapidement la commune éphémère de L'Abbaye, puis le 8 floréal an II (), celle de Carfantain.
Du au , Dol et ses environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les Vendéens et l'armée du général Rossignol. Les Vendéens sont restés maîtres du terrain.
XIXesiècle
Vue de Dol-de-Bretagne, aquarelle de J.H. Eastwood, entre 1889 et 1908.
Le , la cloche de la cathédrale sonne à un rythme inhabituel, désignant l'entrée en guerre[44].
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de 153 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[45].
Entre-deux-guerres
En 1924, Dol prend le nom de Dol-de-Bretagne[Note 9].
Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Dol-de-Bretagne porte les noms de dix-huit personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[45]. Un autre monument, situé square des Déportés, porte les noms de dix résistants morts en déportation, dont Francis Charpentier (mort le à Bergen-Belsen), Louis Guelet (mort en à Ellrich), Alphonse Leparoux (mort le à Mauthausen)[46].
Capitaine au long cours Chevalier de la Légion d’honneur et du Mérite maritime
Yves Estève
UNR puis UDR
Notaire Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1948 → 1980) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1945 → 1976)
(décès)
Jean Hamelin
UDR puis RPR
Directeur d'usine chimique Député de la 6e circonscription d'Ille-et-Vilaine (1965 → 1973 puis 1975 → 1986) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1976 → 1987)
Michel Esneu
RPR puis UMP
Professeur, directeur d'école d'agriculture Sénateur d'Ille-et-Vilaine (1998 → 2008) Conseiller général du canton de Dol-de-Bretagne (1988 → 2001) Président de la CC du Pays de Dol-de-Bretagne [Quand?]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2019, la commune comptait 5 738 habitants[Note 10], en augmentation de 4,92% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 254
2 787
3 654
3 897
3 939
3 990
4 018
4 137
4 181
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 353
4 191
4 230
4 251
4 443
4 443
4 524
4 814
4 762
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 708
4 588
4 804
4 563
4 527
4 473
4 596
4 861
4 773
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
4 511
4 497
4 624
4 660
4 629
4 563
4 774
4 760
5 335
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 646
5 738
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Dol de Bretagne vit de l'agriculture, du commerce et du tourisme. L'arrivée du TGV depuis quelques années a contribué à l'essor de la commune, qui se traduit par une hausse de la population[réf.nécessaire][55].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La cathédrale et la rue Ceinte.La rue Ceinte.La promenade Jules-Revert.
La commune compte sept monuments historiques et 426 bâtiments inventoriés[56]:
le menhir de Champ-Dolent (9,30 m). Il a été classé par liste de 1889[57];
la cathédrale Saint-Samson, bâtiment principal de granite des XIIeetXIIIesiècles, grand porche du XIVesiècle, très beau petit porche du XIIIesiècle, vitrail restauré avec médaillons du XIIIesiècle situé dans le chœur. Tombe de Thomas James du XVIesiècle. Reliques de saint Samson et de saint Magloire. Elle fait partie des 1 034 monuments historiques classés dès 1840[58];
la maison de la Croix verte, avec des colombages du XVIesiècle, dont la cave voutée du XIIIesiècle est appelée cave de l’Enfer, inscrite par arrêté du [59];
la maison de La Guillotière, construite au XVesiècle, inscrite par arrêté du [60];
la maison des Petits Palets, ou des Plaids, édifiée au XIIesiècle et remaniée au XVIIesiècle, inscrite par arrêté du [61];
le manoir des Beauvais, manoir rural des XIVeetXVesiècles, inscrit par arrêté du [62];
le manoir de la Belle-Noë, construit au début du XVIIIesiècle, inscrit par arrêté du [63].
À noter également:
la promenade des Douves, parc public aussi appelé promenade Jules-Revert duquel on a un panorama exceptionnel sur le Mont-Dol et sur les marais;
le musée de la Trésorerie, bâtiment du XVIesiècle;
le quartier de la Cité situé autour de la cathédrale (rue de la Trésorerie (actuellement rue des Écoles), rue des Chantres (actuellement rue des Perrons) et le long de la partie nord de la rue Ceinte) est inscrit à l'Inventaire du Patrimoine[64];
des vieilles maisons autour de la cathédrale: dix sont grand'rue des Stuart, douze rue Le Jamptel, six rue Ceinte, dont le manoir du Grand Chantre;
Le Cathédraloscope, musée sur la construction des cathédrales.
Autres édifices religieux
Église de l'abbaye actuelle chapelle de l'hospice.
Le quartier de la CitéÉglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Carfantin.
Église Protestante Évangélique du Bon Berger.
Salle du royaume des témoins de Jéhovah.
Personnalités liées à la commune
Voir les catégories: Naissance à Dol-de-Bretagne et Décès à Dol-de-Bretagne.
Saint Samson de Dol, mort à Dol vers 565. Il fonde l'abbaye de la ville et il est enterré dans la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne. Il est nommé saint patron du diocèse quand la ville devint son chef-lieu à l’époque carolingienne.
Baudri de Bourgueil, évêque de Dol-de-Bretagne (1107-1130), né à Meung-sur-Loire en 1046, abbé de Bourgueil en 1089. Il est l'auteur en latin d'une Histoire des Croisades, en prose, la Conquête de l'Angleterre, en vers.
Thomas James, évêque de Dol-de-Bretagne (1482-1504), tombeau dans la cathédrale de Dol-de-Bretagne, chef-d'œuvre de la Renaissance des frères florentins Betti.
Vénérable Jean de Saint-Samson (1571-1636), carme, grand mystique, participe à la réforme du Carmel. Il est enterré dans la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne[65].
Charles Bonaventure Marie Toullier (1752-1835), jurisconsulte.
François-René de Chateaubriand (1768-1848), auteur, a été pensionnaire à Dol-de-Bretagne lors de ses études dans ce qui était l'ancienne école Notre-Dame.
Stendhal, qui évoque Dol dans ses Mémoires d'un touriste (1838).
Victor Hugo (1802-1885): y a séjourné à plusieurs reprises avec sa maîtresse de l'époque Juliette Drouet. Une statue représentant Victor Hugo est d'ailleurs visible dans la rue principale de Dol-de-Bretagne.
François Duine[66], né à Dol en 1870, érudit, historien des premiers siècles de la Bretagne, hagiologue, folkloriste... il passa son enfance à Dol-de-Bretagne et resta attaché à son pays, se qualifiant volontiers de clericus dolensis.
Renée Prévert (Dol-de-Bretagne 1912 - Rennes 1988), première députée du département (1945-1951).
Michel Esneu (né en 1943), ancien maire de Dol-de-Bretagne, sénateur de 1998 à 2008[67].
Daniel Hamelin (1943-2001), mort noyé à Saint-Malo, journaliste (d'origine alsacienne) et producteur radio, fils d'un maire de Dol-de-Bretagne y est né.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
Blasonnement:
D'or à trois losanges d'azur chargés chacun d'une billette d'argent surchargée d'une moucheture d'hermine de sable, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or. L'ancien blason de la ville ne présentait que des mouchetures d'hermine[68].
Bibliographie
Patrick Amiot, Dol de Bretagne d'hier à aujourd'hui, Tome I: «Regard sur son histoire à travers ses rues». Dinan, P. Amiot, 1984, 319p.
Patrick Amiot, Dol de Bretagne d'hier à aujourd'hui, Tome II: «Regard sur son histoire à travers sa cathédrale», Dinan, P. Amiot, 1986, 342p.
Patrick Amiot, Dol de Bretagne d'hier à aujourd'hui, Tome III: «Regard sur son histoire à travers son évêché», Dinan, P. Amiot, 1990, 311p.— Importante iconographie, portraits, armoiries, blasons des évêques de Dol.
Patrick Amiot, Dol-de-Bretagne guide touristique et historique, Dinan, P. Amiot, 1988, 120p.
François Duine, Histoire Civile et Politique de Dol jusqu'en 1789, Paris, 1911; réédition, Marseille, Laffitte Reprint, 1975.
François Duine, Choses et gens du XVIesiècle breton, 1911, 18p.— Notules ou documents relatifs à l'histoire religieuse de Dol.
J.-P. Letort-Trégaro, Dol de Bretagne, Rennes, Éd. Ouest-France, 1977, 32p.
J.-C. Loyant, P. Marion, Dol de Bretagne et le marais dolois, Rennes, A. Sutton, 1994, 128p.
Le Rouget (Association François Duine), Revue d'histoire et de folklore du pays de Dol.
Jean-Pierre Fontaine, Les Chouans de Baguer, Roman.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Jean lui confia la garde de son autre fille, Iseult.
Décret du , inséré au Journal Officiel des et .
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.243b.
A. Meynier, Noms de lieux et continuité de la langue celtique en Gaule, Norois, Année 1966, Volume 52, Numéro 52, p.611-612
Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, 2000, p.66.
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Jean-Christophe Cassard, Le siècle des Vikings en Bretagne, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, p.100. (ISBN2877472140).
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