Dolus-le-Sec [dɔly lə sɛk] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Tauxigny-Saint-Bauld | Reignac-sur-Indre | Azay-sur-Indre |
![]() |
Chambourg-sur-Indre | |
Manthelan | Mouzay | Chanceaux-près-Loches |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 22,93 km, comprend divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
Une zone humide a été répertoriée sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de Montant de Montant à la confluence avec l'Échandon »[3],[4].
Dolus-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,6 %), forêts (7,5 %), prairies (3,9 %), zones urbanisées (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le territoire de la commune de Dolus-le-Sec est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Manthelan-Chambourg, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 303 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 303 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[16].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Dolus pourrait être une graphie abrégée de Dolutius (latin)[17]
Seconde guerre mondiale 1939-1945 : la ligne de démarcation mise en place par les allemands après la défaite de la France séparée la zone libre (sud de la France) de la zone occupée (nord de la France). Cette dernière passait notamment sur la commune de Dolus-le-Sec[18].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | René Chauveau | ||
mars 2008 | En cours (au avril 2014) |
Régis Girard | sans étiquette | Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 673 habitants[Note 3], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
630 | 666 | 721 | 740 | 766 | 719 | 751 | 806 | 773 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
779 | 807 | 766 | 811 | 820 | 792 | 802 | 788 | 738 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 752 | 741 | 663 | 660 | 667 | 679 | 675 | 642 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 562 | 481 | 437 | 507 | 538 | 625 | 637 | 675 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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671 | 673 | - | - | - | - | - | - | - |
Dolus-le-Sec se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.
L'école primaire accueille les élèves de la commune.
La commune dispose d'une église dédié à saint Venant et d'un monument aux morts de la Première Guerre mondiale. Une éolienne Bollée installée en 1898 est toujours en place près de l'ancien lavoir.
Le château de l'Epinay (propriété privée) se trouve à la sortie de la commune. Ce château daterait du 18e siècle et a appartenu entre autres au marquis de Lafayette. Le château a été modifié de 1925 à 1930 par l’architecte Philipeau. Son parc renferme un pigeonnier rond du XVIe siècle. Ce domaine s'est appelé: Lespinay[23], Lépinay en 1639), L’Épinay[24] et L’Épinay[25]. Cette ancienne châtellenie relevait de Reignac. Le seigneur avait le droit le haute, moyenne et basse justice, et celui d'éteuf, sur les hommes qui se mariaient ou dont on publiait les bans dans la paroisse. Cet éteuf était couru le jour de la Pentecôte. Les métairies de la Girardière, de la Chevallière et de la Baraudière relevaient de L’Épinay. En 1318, cette châtellenie appartenait à Guyon de Précigné. Elle passa ensuite aux familles du Fau, Barberin de Reignac, Thibault de la Rivière et de la Fayette. En 1710, elle fut réunie au marquisat de Reignac[26].
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