Crisolles est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Crisolles | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Intercommunalité | CC du Pays Noyonnais |
Maire Mandat |
Gérard Delanef 2020-2026 |
Code postal | 60400 |
Code commune | 60181 |
Démographie | |
Gentilé | Crisollois, Crisolloises |
Population municipale |
901 hab. (2019 ![]() |
Densité | 85 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 20″ nord, 3° 01′ 01″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 181 m |
Superficie | 10,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Noyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Noyon |
Législatives | 6e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://crisolles.paysnoyonnais.fr/ |
modifier ![]() |
Crisolles est un bourg périurbain du Noyonnais dans l'Oise, situé à 5 km au nord de Noyon, 27 kmau nord-est de Compiègne, 70 km au vord-est de Beauvais, 60 km au sud-est d'Amiens, 14 km au sud de Ham et 31 km de Saint-Quentin.
Il est desservi par l'ancienne RN 32 (actuelle RD 932), et est traversé par le Sentier de grande randonnée GR 655 ou Via Turonensis.
L'est de la commune est constitué par une partie du Bois d'Autrecourt.
En 1850, Louis Graves indiquait que le « 'territoire de cette commune, dont l'étendue est assez considérable, eu égard aux autres communes du canton, est formé de coteaux boisés au midi , et d'une plaine marécageuse vers le nord[1] ».
![]() |
Muirancourt | Guiscard | Quesmy | ![]() |
Bussy | N | Grandrû | ||
O Crisolles E | ||||
S | ||||
Genvry | Salency Noyon |
Béhéricourt |
La commune est drainée par le ruisseau de Rimbercourt[1], qui se jette dans la Verse, et est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Crisolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), forêts (35,1 %), zones urbanisées (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), prairies (0,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 421, alors qu'il était de 400 en 2013 et de 387 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 93,3 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crisolles en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Crisolles[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 93,3 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,4 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,2 | 7,1 | 8,2 |
La localité a été désignée comme Grisolles et Chrysoles .(Carisiola)[1].
La cure dé Crisolles est donnée avec plusieurs autres à l'Abbaye Saint-Éloi de Noyon, vers 988, par Liudolphe, évêque de Noyon[1].
Au Moyen Âge, une maison forte et un château, appartenant aux Templiers de la commanderie d'Eterpigny protégeaient le village, qui appartenait en grande part à l'ordre religieux. L'ancienne église, détruite pendant la Première Guerre mondiale, était considérée comme une ancienne chapelle templière[22],[23].
En 1846, le maire, M. Gellée, interdit les toitures de chaume[1], sans doute pour lutter contre les incendies.
En 1850, la commune est propriétaire de la mairie, du presbytère, d'une école, d'un terrain de jeu d'arc, d'une grande place garnie de plantations, ainsi que de portions de terrain à l'état de friche et de marais. On comptait alors sur le territoire communal un moulin à vent ainsi qu'un moulin à eau, et une exploitation considérable de grès[1].
Une sucrerie est construite à Crisolles par Alphonse Labarre en 1863. Elle employait 75 salariés pendant la saison[24].
La sucrerie ferme en 1966 et ses installations sont détruites, à l'exception de la maison de maître[24].
Le kronprinz Frédéric Guillaume, fils du Kaïser, allemand, Guillaume II a eu son quartier général à Crisolles, dans ce qui est actuellement le Bar du Centre[22].
Crisolles a été le théâtre de durs combats de mars à septembre 1918, qui l'ont fortement endommagée et le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre mondiale[25] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [26].
La maison de maître de la sucrerie est reconstruite en 1924 et est aujourd'hui encore appelée le Manoir de Crisolles[24]
La commune n'ayant pas les moyens d'élever un monument aux Morts. le maire Albert Poulin, fit appel à la générosité des habitants de Deville-les-Rouen pour aider à ériger le monument actuel[22].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, à l'annonce du Débarquement de Normandie, un maquis se constitue dans le Bois des Usages par des résistants noyonnais. Celui-ci est attaqué sans succès par l'occupant le , mais le garde-chasse Gaston Devulder et Maurice Moreau sont tués lors du combat. En représailles, les Allemands procèdent à une rafle à Crisolles, puis à Salency le [27],[28].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Guiscard[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Noyon
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Crisolles est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Lors du second tour des électiuons municipales de 2020 où ne se représentait pas le maire sortant Gérard Lecomte, trois listes étaient en lice, celles menées par Gérard Delanef (apolitique mais soutenue par des élus de l'UMP[30]), par l'ancienne première maire-adjointe Annie Lalanne-Kesterman et par Joachim Gomes, qui ont recueilli 235, 234 et 58 voix. Compte tenu de la voix d'écart qui séparaient les deux premières listes et d'une irrégularité dans la tenue de la liste d'émargement, qui a permis à 4 personnes de voter sans être régulièrement des électeurs de la commune, le tribunal administratif d'Amiens[31] puis le Conseil d'État[32] ont annulé le scrutin.
Au terme des élections qui se sont ensuivies le 5 juillet 2015[33], au terme duquel la liste conduite par Gérard Delanef (SE) a remporté l'élection avec 174 de plus que celle d’Annie Lalanne-Kesteman (SE) et 220 de plus que celle de Gérard Lecomte (SE)[34], Gérard Delanef a été réélu maire de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1880 | Félix Gelle | |||
1883 | Honoré Mazier | |||
1885 | Théodore Carrière | |||
1892 | Arsène Gelle | |||
1896 | Albert Poulin | Propriétaire de la sucrerie, conseiller d'arrondissement | ||
1933 | Marcel Poulin[28] | Propriétaire de la sucrerie, fils du précédent Résistant, mort en déportation | ||
1944 | Pierre Lelong | |||
1976 | Raymond Santer | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1985 | juin 1995 | Jacques Lagant | ||
juin 1995 | avril 2014[30] | Gérard Lecomte | PS | Conseiller général de Guiscard (2004 → 2011) |
avril 2014[36] | En cours (au 10 juillet 2020) |
Gérard Delanef | SE | Vice-président de la CC du Pays Noyonnais (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[37] |
La commune s'est doté d'un conseil municipal des enfants, dont les membres ont participé à la plantation d'arbres près de la maison des associations en 2021[38].
Fin 2021, les habitants de Crisolles ont planté près de la Maison des associations 125 arbres, principalement des jeunes arbustes et des arbres fruitiers, dans le cadre de l'appel à projet régional du plan « 1 million d’arbres en Hauts-de-France »[38].
Les enfants de la commune sont scolarisés dans le groupe scolaire Raymond Senter, qui compte quatre classes et une centaine d'enfants[39].
La commune dispose d'une maison des associations[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2019, la commune comptait 901 habitants[Note 8], en diminution de 12,95 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
376 | 348 | 496 | 530 | 506 | 506 | 513 | 493 | 492 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
483 | 527 | 552 | 572 | 574 | 497 | 474 | 516 | 493 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 522 | 532 | 391 | 528 | 562 | 487 | 521 | 553 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 589 | 560 | 768 | 872 | 985 | 1 017 | 1 038 | 957 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
901 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 463 hommes pour 455 femmes, soit un taux de 50,44 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,2 |
2,6 | 75-89 ans | 8,7 |
19,6 | 60-74 ans | 17,8 |
23,1 | 45-59 ans | 22,3 |
19,0 | 30-44 ans | 19,5 |
15,4 | 15-29 ans | 15,2 |
20,0 | 0-14 ans | 16,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
![]() |
Blason | D'argent, à l'arc de gueule posé en barre ; au renard rampant d'azur, posé en bande et brochant sur l'arc ; à la bordure d'azur, chargée : en chef d'une croix pattée d'or accompagnée aux angles de deux besants d'argent ; sur les flancs deux calices d'or ; en pointe d'une billette couchée d'argent, accompagnée sur les flancs de deux autres besants du même[50] |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |