Guiscard est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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La Verse et ses affluents la Verse de Beaugies, la Verse de Guivry et le Ru Saint-Médard, drainent le territoire communal.
Afin de lutter contre les inondations, telle celle de 2007, la Verse, qui avait été busée et enterrée, est remise à ciel ouvert en 2018/2019[1],[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Chauny», sur la commune de Chauny, mise en service en 1988[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 724,4 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[13] à 10,3°C pour 1981-2010[14], puis à 10,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Guiscard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (79,6%), zones agricoles hétérogènes (7,8%), zones urbanisées (5,9%), prairies (5,1%), forêts (1,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
L'église.
Le monument aux morts.
La commune porte ce nom depuis 1791. Avant cette date, elle s'appelait Magny (Magniacum en latin), le duc Simon de Magny (1142-1188) possédant ce fief. En 1699 Louis de Guiscard acheta le domaine et, quelques années plus tard, le village prit le nom de Magny-Guiscard puis finalement Guiscard [23].
Histoire
Vue restituée de la grande perspective du château de Magny Guiscard de l'autre côté du canal, fin du XVIIe siècle.
Gravure du château de Guiscard et de son parc au XVIIIesiècle.
Carte de Cassini (vers 1750).
Au XVIIesiècle , Louis de Guiscard [24] fit construire un château sur ses terres dans la partie sud de Guiscard. Dans les années 1770, le parc en fut réaménagé à l'anglaise par son descendant, le duc d'Aumont, avec étangs, îlots, pavillons. Sur la carte de Cassini, ce parc est représenté en deux parties. Au milieu du XIXesiècle, le château, qui avait été vendu en 1826, fut abattu, les étangs comblés et les terres mises en culture [25].
La commune fut desservie, de 1895 à 1955, par un chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau départemental de l'Oise, qui la reliait à Noyon et Ham. L'ancienne gare et le café de la gare tout proche sont devenus des habitations.
Première Guerre Mondiale
Dès le début du mois de , Guiscard, comme toute la région, est occupé par l'armée allemande et restera loin du front qui se stabilisera à une trentaine de kilomètres à sud-ouest vers Lassigny et Ribécourt-Dreslincourt jusqu'au début de 1917. Pendant 30 mois les habitants vivront sous le joug des occupants qui réquisitionnent des pièces dans les habitations, le matériel, la nourriture et obligent hommes et femmes à travailler dans les champs pour nourrir les soldats du front. En , lors du retrait des Allemands sur la ligne Hindenburg, le village est évacué par l'ennemi, la gare est détruite [26]. Le secteur passe sous contrôle allié et sera de nouveau repris par l'ennemi lors de l'offensive du printemps de . C'est au cours de cette période que les bombardements feront de nombreux dégâts aux habitations. Ce n'est que début que le secteur sera définitivement repris.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Guiscard[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Noyon
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais.
Agent de production à l'usine Yves Saint Laurent de Lassigny Conseiller général de Guiscard (2011 → 2015) Vice-président de la CC du Pays Noyonnais (2014 → 2020) Conseiller départemental depuis 2021 Réélu pour le mandat 2020-2026[31],[32]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 1 805 habitants[Note 8], en augmentation de 0,39% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 159
1 287
1 288
1 354
1 580
1 650
1 575
1 584
1 614
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 554
1 607
1 658
1 578
1 564
1 454
1 390
1 449
1 413
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 388
1 425
1 290
1 189
1 157
1 076
1 059
1 031
1 103
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 135
1 343
1 518
1 504
1 571
1 720
1 894
1 918
1 802
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 803
1 805
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4%, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,3% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 863 hommes pour 941 femmes, soit un taux de 52,16% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
3,1
6,5
75-89 ans
11,1
15,4
60-74 ans
15,6
18,2
45-59 ans
18,4
17,7
30-44 ans
16,3
18,1
15-29 ans
15,6
23,5
0-14 ans
19,8
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Services publics
Fin 2016, une Maison de services au public est aménagée dans les locaux du bureau de poste, et permet, depuis un ordinateur dédié, une imprimante et un scanner, permettent aux usagers d’effectuer leurs télé-procédures en libre-service et en toute autonomie avec la CPAM, MSA ou Carsat, mais pas la CAF[38]
Médiathèque
Une médiathèque a ouvert fin 2016 dans l’espace culturel du Chauffour, avec le soutien de la médiathèque départementale de l’Oise, qui a notamment fourni l’essentiel du fonds de livres[39].
Sports
Le club de Football de Guiscard, La Jeunesse Sportive de Guiscard (J.S.G) compte plus de 130 licenciés sur la saison 2011/2012.
L'équipe Première évolue en seconde division du district de l'Oise. L'équipe Réserve évolue en quatrième division. Le club dispose de catégories de jeunes: U18, U15, U13, U11, ainsi que le foot animation.
Il existe l'Association du Tennis Club de Guiscard (ATCG) depuis , dont le terrain se situe à Guiscard même.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Quentin.
Site de l'ancien château de Guiscard, détruit au milieu du XIXe siècle. Il en subsiste une aile et une partie des dépendances [40].
Chapelle funéraire de la famille de Berny dans le cimetière, construite en 1932 par l'architecte amiénois Pierre Ansart, et représentative de l'art funéraire de l'entre-deux-guerres[41]
Galerie
Vieux puits public près de la mairie.
La chapelle de la famille de Berny dans le cimetière communal.
Le monument aux morts du cimetière.
Vieux puits public près de la mairie.
Cartes postales
La gare en 1910.
Le carrefour de la place en 1914.
Ferme du hameau de Buchoire en 1914.
La rue du château vers 1910.
Le jeu d'arc vers 1903.
La gare du chemin de fer départemental et l'avenue, au tout début du XXesiècle.
Carte postale allemande vers 1916.
Carte postale allemande vers 1916.
Les habitations de la rue de Nesles démolies en 1920.
La gare en reconstruction vers 1920.
La rue de Ham vers 1920.
La rue de Ham vers 1920.
Personnalités liées à la commune
Louis Marie d'Aumont, duc d'Aumont (1732-1799) officier général, mort au château de Guiscard, dont il fit redessiner les jardins à l'anglaise par l'architecte paysagiste Jean-Marie Morel [42];
Louise d'Aumont (1759-1826), fille du précédent et héritière du château de Guiscard, épouse du prince Honoré IV de Monaco;
Constant Bourgeois (1767-1841), né à Guiscard, peintre, lithographe, dessinateur et graveur. Son nom est d'ailleurs donné au collège public de Guiscard: le collège Constant-Bourgeois (ouvert en 1998).
Vincent Martel Deconchy (1768-1823), né à Guiscard, général des armées de la République et de l'Empire.
L'actuel prince de Monaco, Albert II, porte parmi ses nombreux titres celui de marquis de Guiscard [43].
Héraldique
Les armes de Guiscard se blasonnent ainsi: d'argent à la bande de gueules.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Alexis Bisson, «A Guiscard, enfin le début des travaux anti-crues: Après des années de tergiversations, le vaste plan de travaux contre les inondations, le long de la rivière Verse, est enfin lancé», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Alexis Bisson, «A Guiscard, la Verse commence à revoir le jour: Un premier tronçon de la remise à ciel ouvert de la rivière est inauguré ce mardi. Le vaste chantier anti-crues doit se poursuivre jusqu’à la fin de l’année dans la commune du Noyonnais», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Thibault Delavenne nouveau maire», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ). «C'est sans surprise que l'ex-adjoint aux finances, Thibault Delavenne, vient d'être élu maire de Guiscard. Il vient de succéder à l'emblématique Jean-Louis Coqset, qui était maire depuis 1989 et qui a été aussi conseiller général du canton pendant vingt-cinq ans. Ce dernier a choisi de se retirer pour raisons personnelles, mais reste tout de même conseiller municipal».
«La succession de Jean-Louis Coqset ouverte», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Fabrice Foucher, nouveau vice- président de la CCPN», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Thibaut Delavenne repart en campagne à Guiscard», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Thibaut Delavenne, 46 ans, maire sortant, est de nouveau en lice pour les municipales».
«Guiscard: Seul en lice Thibault Delavenne évidemment réelu», Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
Arnaud Brasseur, «Un lieu unique pour tous les services publics: Dans la Poste de Guiscard, il est désormais possible de suivre son dossier CPA, MSA ou Carssat, de quoi rapprocher les habitants des services publics», Le Journal de Ham, no7, , p.9.
Alexis Bisson, «Guiscard: enfin une «vraie» médiathèque!», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
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