Couëtron-au-Perche est une commune nouvelle française située dans le département de la Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Elle a été créée le .
La commune de Couëtron-au-Perche se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région naturelle du Perche[3],[4]. À vol d'oiseau, elle se situe à 60,5 km de Blois[5], préfecture du département, à 30,8 km de Vendôme[6], sous-préfecture, et à 18,1 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[7]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mondoubleau[8].
Les communes les plus proches sont[9]: Saint-Agil (4,5 km), Oigny (5,2 km), Le Plessis-Dorin (5,8 km), Valennes (6,2 km) (72), Choue (6,3 km), Mondoubleau (6,5 km), Arville (6,7 km), Saint-Avit (7 km) et Baillou (7,8 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[10]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[11]. La commune fait partie de l'unité de paysage du Perche[12].
Le Perche Gouët présente des successions de vallons et de collines, dégageant des vues alternativement intimes et ouvertes et offrant de riches paysages, contrastant avec les autres paysages du département, marqués par de grandes étendues des plateaux et de larges vallées, et constituant ainsi une exception. Cette forme mouvementée des reliefs s'explique par la nature argileuse des sols dans lesquels les rivières et ruisseaux y ont facilement sculpté des vallons et vallées successives aux profils arrondis[13].
L'altitude du territoire communal varie de 106 mètres à 240 mètres[14],[15].
Hydrographie
Réseau hydrographique de Couëtron-au-Perche.
La commune est drainée par la Braye, le Couétron, le Guériteau le Roclane et par divers petits cours d'eau, constituant sur l'ancienne commune de Souday un réseau hydrographique de 25,76 km de longueur totale[16].
La Braye, d'une longueur totale de 75,1 km, prend sa source dans la commune de Ceton et se jette dans le Loir à Vallée-de-Ronsard, après avoir traversé 24 communes[17].
Le Couétron[Qui?] traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 16,9 km, il prend sa source dans la commune de La Fontenelle et se jette dans la Braye à Valennes, après avoir traversé 4 communes[18].
La Braye est un cours d'eau de deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche), tandis que le Couétron est un cours d'eau de première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[19].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 10,5 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C: 3 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C: 3,4 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 2]: 14,8 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 725 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
La commune bénéficie d'un climat «océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[20]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Milieux naturels et biodiversité
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Couëtron-au-Perche comprend quatre ZNIEFF[21]:
la «Basse vallée de la Braye entre Le-Gué-de-Launay et Valennes» (159,33ha)[22];
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 4].
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune[Note 5].
Urbanisme
Typologie
Couëtron-au-Perche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[27],[28].
La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Couëtron-au-Perche.
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels. La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 pour l'ancienne commune de Souday est la suivante:
terres arables (64,7%),
zones agricoles hétérogènes (7,3%),
prairies (15,9%),
forêts (11,3%),
zones urbanisées (0,9%)[16].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[31],[32].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[33].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Couëtron-au-Perche en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (26,2%) supérieure à celle du département (18%) et à celle de la France entière (9,6%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,2% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,2% en 2011), contre 68,1% pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
26,2
18
9,6
Logements vacants (en%)
13,8
7,5
8,1
Risques majeurs
Le territoire communal de Couëtron-au-Perche est vulnérable à différents aléas naturels: inondations (par débordement de la Braye ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).
Il est également exposé à un risque technologique: le transport de matières dangereuses[37],[38].
Risques naturels
Zones inondables de la commune de Couëtron-au-Perche.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[37]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[40].
L'inventaire des crues historiques en France établi par Maurice Campion en 1864 ne mentionne pas la Braye. L'atlas des zones inondables de la Braye élaboré en mai 2007 s'est donc appuyé sur les relevés hydrométriques existants depuis la mise en place d'échelles de crues. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 140 et 320 m3/s selon les sections[41].
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Toponymie
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Histoire
Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Politique et administration
Conseil municipal
Jusqu'aux élections municipales de 2020, le conseil municipal de la commune est constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes. Le maire de chacune d'entre elles devient maire délégué.
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[45].
Assainissement des eaux usées
En 2019, la commune de Couëtron-au-Perche gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[46].
Trois stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[47]:
«Bourg», un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 200 EH, mis en service le [48];
«En Bordure Chemin De La Borde», un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 135 EH, mis en service le [49];
«Souday», un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 270 EH, mis en service le [50].
Sécurité, justice et secours
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mondoubleau qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[51].
En matière de justice, Couëtron-au-Perche relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[52], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[53].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 1 042 habitants[Note 7].
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Couëtron-au-Perche selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[55]:
Le secteur agricole est important puisqu'il représente 44,2% du nombre d'entreprises de la commune (57 sur 129), contre 11,8% au niveau départemental.
Sur les 129 entreprises implantées à Couëtron-au-Perche en 2016, 90 ne font appel à aucun salarié, 38 comptent 1 à 9 salariés et 1 emploie entre 10 et 19 personnes
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[57].
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Personnalités liées à la commune
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Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule: Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159p. (ISBN2-87754-003-0)
Christian Poitou, Paroisses et communes de France: Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591p. (ISBN2-271-05482-6)
Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232p. (ISBN978-2-86253-226-4).
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui: Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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