Valennes est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 315 habitants[Note 1] (les Valennois).
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Valennes | |
![]() L'église Saint-Étienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées de la Braye et de l'Anille |
Maire Mandat |
Nadine Mercier 2020-2026 |
Code postal | 72320 |
Code commune | 72366 |
Démographie | |
Gentilé | Valennois |
Population municipale |
315 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 46″ nord, 0° 48′ 34″ est |
Altitude | Min. 95 m Max. 174 m |
Superficie | 26,70 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Calais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairiedevalennes.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine, et se situe dans le Haut-Maine.
La commune se trouve dans la région naturelle du Perche, dans le département de la Sarthe, limitrophe du département de Loir-et-Cher.
Le bourg se situe dans une cuvette, au confluent de deux ruisseaux : le Boutry et le Fresnay.
Valennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,2 %), prairies (17,3 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La date de création des premiers habitats n'est pas connue. On suppose que les moines de l'abbaye de Saint-Calais ont réalisé des défrichements à l'époque carolingienne et que le bourg commence à se constituer à partir du XIe siècle car l'église conserve des éléments romans de cette époque. Plusieurs documents du début du XIIe siècle font référence aux seigneurs de Valennes qui firent des dons à plusieurs abbayes des environs (Saint-Calais, Thiron, Le Gué-de-Launay, etc.). Foulques de Valennes est mentionné comme figurant parmi les chanoines de la cathédrale du Mans en 1350.
Le fief de Valennes s'étend sur les châtellenies de Saint-Calais et de Mondoubleau. Il passe sucessivement dans le giron des comtes du Maine, des vicomtes de Châteaudun (XIIe siècle), des comtes de Vendôme (XVe siècle), avant d'être réintégré au domaine royal en 1589 lors de l'accession au trône de Henri IV, duc de Vendôme.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
(avant 2001) | 2008 | Gérard Vadé | SE | |
[8] | Françoise Noël | SE | ||
[9] | mars 2014 | Gilles Bordes | SE | |
[10] | En cours | Nadine Mercier[11] | SE-DVD | Ouvrière, puis retraitée |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 315 habitants[Note 3], en augmentation de 0,32 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
970 | 972 | 973 | 1 098 | 1 082 | 1 111 | 1 128 | 1 165 | 1 104 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 090 | 1 107 | 1 038 | 998 | 956 | 958 | 919 | 912 | 940 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
875 | 881 | 883 | 780 | 747 | 725 | 712 | 734 | 672 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
626 | 537 | 476 | 388 | 350 | 353 | 356 | 325 | 322 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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315 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Économie à dominante agricole.
Un carnaval très original est organisé chaque année, le week-end précédant le mercredi des Cendres. Ce même mercredi, un grand bûcher est dressé sur la place du Frouïl. Toute la journée, les villageois et les passants peuvent cuire bénévolement des crêpes à l'aide de poêles à longues queues. Le soir, monsieur Carnaval est brûlé sur le même brasier. Cette fête trouverait son origine dans un différend entre le maire et le curé du village vers 1900.[réf. nécessaire]