Coux-et-Bigaroque (nom officiel), ou Le Coux-et-Bigaroque (appellation locale), est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Coux-et-Bigaroque
Le village de Bigaroque en bordure de la Dordogne.
La commune est implantée dans le Périgord noir sur les rives de la Dordogne.
Communes limitrophes
En 2015, année précédant la création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, Coux-et-Bigaroque était limitrophe de sept autres communes, dont Saint-Cyprien au nord-est, par un simple quadripoint, et Audrix au nord sur moins de 300 mètres.
À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc la zone basse du territoire de Coux-et-Bigaroque[1],[2].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Coux-et-Bigaroque proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3]:
l'Albarède
le Balestier
Bas-Saint-Georges
Bigaroque
la Bistourgue
la Borie Basse
les Bories
la Bouriette
Braguel
les Brandes
les Bretoux
les Brouillatoux
le Bru
la Brunie
Buffevent
les Cabanes
la Carral
la Carrière
Castang
la Cave Basse
la Cave Haute
Cazenac
le Chai
le Chalet
le Clapier
Clos du Rouquet
le Cluzel
la Combe
les Combels
les Constancies
la Côte de Redouline
les Courrèges
le Coustal
la Croix de Cazenac
la Croix de Sirey
la Crose
Étangs du Bos
Eybral
la Faval
la Fontaine d'Amour
la Fontaine du Roc
les Fontanilles
le Garrissal
la Geneste
le Grand Bos
le Grand Îlot
les Grands Champs
l'Île du Milieu
les Îles du Large
l'Île d'Abzac
Ladière
Lagrave
Lamillal
Lanceplaine
Langle
Lionnetat
la Maison Neuve
Martelou
la Métairie Neuve
Meynard
le Moulin du Roc
le Pech
la Planquette
la Pomarède
Port-Muzard
le Pradal
la Praderie
Redouline
Saint-Georges
Salibourne
les Séveilles
le Single
le Suquet
les Termes
le Trouillol
les Tyssanderies
les Valades
la Viguerie.
Toponymie
Panneau de sortie du bourg de Coux-et-Bigaroque.
L'appellation officielle de la commune est «Coux-et-Bigaroque»[4] mais localement, elle est appelée «Le Coux-et-Bigaroque», car initialement, Bigaroque avait fusionné en 1825 avec Le Coux[5].
En occitan, la commune porte le nom Lo Cos e Bigaròca[6].
Histoire
La châtellenie de Bigaroque appartenait aux archevêques de Bordeaux. Ils devaient posséder la châtellenie en franc-alleu jusqu'en 1609, quand l'archevêque de Bordeaux fit hommage au roi de France des seigneuries de Belvès, Bigaroque, Couze, Mauzac et Milhac. La possession de la châtellenie de Bigaroque donnait des droits sur le monastère de Saint-Cyprien. Le castrum de Bigaroque est détruit en 1415[7]
Au XVIIesiècle, sur le territoire de l'actuelle commune se comptaient une vingtaine de demeures nobles, résidences souvent secondaires, de seigneurs de la région. La multiplicité et la variété des sites permettaient une implantation de défense, de surveillance et d’agrément. Certaines de ces demeures existent toujours: Salibourne, le Suquet, la Pomarède, la Carrière haute, les Bretoux, Lamillal, Cazenac, la Viguerie, les Constancies…
À la fin du XVIIIesiècle, la commune s'appelait Le Coux avant de devenir Coux au début du XIXesiècle. Les communes de Bigaroque et de Coux ont été réunies en une seule, Coux-et-Bigaroque[5], par ordonnance du .
Au , Coux-et-Bigaroque fusionne avec Mouzens pour former la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens dont la création a été entérinée par l'arrêté du 21 décembre 2015, entraînant la transformation des deux anciennes communes en communes déléguées[8].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[10],[11]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[8].
Retraité de l'armée Président de la CC Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède (depuis 2014)
Maire délégué unique de Coux-et-Bigaroque
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 2016
décembre 2019
Michel Rafalovic
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[15]. Elle a acquis le label «Notre village - terre d'avenir» dans le cadre de l'Agenda 21.
En 2015, Coux-et-Bigaroque comptait 987 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Coux-et-Bigaroque[18]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Évolution de la population de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 400
1 279
1 290
1 253
1 583
1 527
1 439
1 709
1 756
Évolution de la population de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 674
1 749
1 746
1 658
1 615
1 693
1 602
1 571
1 544
Évolution de la population de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 535
1 523
1 509
1 122
1 052
958
946
880
836
Évolution de la population de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2015
766
739
649
720
708
818
944
977
987
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique de Coux, puis de Coux-et-Bigaroque
Économie
Les données économiques de Coux-et-Bigaroque sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin du Coux[20]: sa façade a conservé un décor sculpté datant du XIIesiècle.
L'église Saint-Jean de Bigaroque[20] du XIVesiècle.
Maisons nobles et châteaux (privés):
château de Bigaroque;
château de Cazenac;
manoir les Bretoux;
manoir la Carrière;
manoir les Constancies;
manoir de Salibourne;
manoir le Suquet;
chartreuse de la Milhale.
Pêcherie de Bigaroque, cale de Port Muzard.
Lavoir, fontaines, four à pain, cabanes en pierre sèche, pigeonniers.
L'église Saint-Martin du Coux.
Son portail.
Sa nef.
L'église Saint-Jean de Bigaroque.
Son clocher-mur.
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Charles d'Abzac de La Douze de Cazenac (1754-1794), né au château de Cazenac, officier du Royal-Italien qui a fait la guerre d'Indépendance américaine, condamné à mort comme émigré et guillotiné à Agen le 16 avril 1794[21].
Joseph-Henri Lasserre de Monzie (1828-1900), journaliste et écrivain, mort au Coux, le 22 juillet 1900[22].
Pascale de Boysson (1922-2002): comédienne qui créa en 1961 avec Laurent Terzieff la compagnie théâtrale qui porte le nom de ce dernier; elle repose dans le caveau familial du cimetière[22].
L'ancien Président du groupe socialiste au Sénat, Claude Estier, avait une résidence dans le village.
Héraldique
Blason
D'argent à la barre réduite de sinople chargée des inscriptions d'argent «D'AISSI E D'ALAY» et «D'ANTAN O DONMAN», accompagnée en chef d'une croix cléchée et pommetée de douze pièces d'or, remplie de gueules et, en pointe, d'une noix, d'or, d'une branche de sinople et d'une barque de sable sur des ondes alésées d'azur, le tout rangé en barre.
Devise
'D'aissí e d'alay, d'antan o donman, signifie en occitan "D'ici à là, d'autrefois à demain".
Albert Vigié, Possessions des archevêques de Bordeaux en Périgord et principalement dans le Sarladais, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1910, tome 37, p.357-401, p.444-456
«Arrêté Arrêté n° PREF/DDL/2015/0229 portant création de la commune nouvelle de Coux et Bigaroque-Mouzens», Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p.136-139 (lire en ligne[PDF]).
Annuaire des maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, 2009, (ISSN1770-3387), p.117.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Bigaroque», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.126-127.
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